Villeurbanne dont les habitants sont appelés les Villeurbannais, est une commune limitrophe de Lyon, appartenant à la métropole de Lyon située dans la région Rhône-Alpes en France. Un peu d’histoire de la commune, pour savoir qu’au XIVe siècle, le Rhône constituait la frontière occidentale de Villeurbanne qui faisait partie de la principauté du Dauphiné. Lyon se trouvait alors en territoire étranger, et entretenait des rapports parfois tendus avec les Villeurbannais. A la fin du règne du dauphin Humbert II, en 1349, Villeurbanne fut rattaché au royaume de France lors du la vente du Dauphiné au roi Philippe VI de Valois. Le village n’en continua pas moins à faire partie de la province du Dauphiné, jusqu’à la suppression des administrations d’Ancien Régime par la Révolution. En 1790, Villeurbanne rejoignit alors le tout nouveau département de l’Isère, dont Grenoble était la capitale, et fut inclus dans l’arrondissement de Vienne. Toujours à la Révolution, la commune se détache de la seigneurie de Vaulx-en-Velin, et élit Étienne Debourg comme premier maire. Essentiellement agricole, la commune gagne en importance avec l’établissement en 1830 puis dans les années 1850 de digues pour contenir le Rhône, dont les crues épisodiques recouvraient jusqu’alors une grande partie de la plaine. Cette protection contre les inondations permit l’implantation d’usines dans le quartier des Charpennes, usines que l’on vit aussi sortir de terre dès le début du XIXe siècle en contrebas de l’actuelle place Grand clément. En 1852, la ville est détachée du département de l’Isère et rejoint le département du Rhône. Elle refuse cependant à cette époque son rattachement à la ville de Lyon, à l’encontre des autres faubourgs comme Vaise, la Guillotière ou la Croix-Rousse. Lyon s’est cependant approprié, en faisant passer une loi en 1894, la partie du Parc de la Tête d’or située sur la commune de Villeurbanne pour poursuivre sa politique d’absorption de sa périphérie.
Vers la fin du XIXe siècle, Villeurbanne se développe rapidement comme banlieue ouvrière de Lyon. A partir de 1899, Villeurbanne profite de la proximité de l’usine de Cusset sur le canal de Jonage, centrale hydroélectrique de basse chute. Elle participe ainsi à l’expansion lyonnaise, l’électricité dynamisant textiles, mécanique et chimie, en ajoutant ses propres activités. Durant la guerre de 14-18, entreprises lyonnaises et entreprises repliées se lancent dans le matériel radio (construit d’abord rue Racine) et diverses sous-traitances innovantes comme l’électricité automobile. Un émetteur radiotélégraphique faisant la liaison entre l’Amérique et la Russie est installé en 1914 sur le terrain militaire de La Doua ; l’infrastructure compte alors huit pylônes de 120 m de haut. Les traitements sont modestes mais les promotions rapides, la main-d’œuvre manque, alors on embauche des femmes, puis des coloniaux ou des étrangers. Le quartier du Tonkin loge de nombreux ouvriers vietnamiens, requis pour les industries chimiques lyonnaises. Villeurbanne voit également s’installer une importante colonie italienne.
En 1927, Lazare Goujon lance la construction du quartier gratte-ciel. C’est à la fois un programme social et un programme urbanistique créant un nouveau centre, en vue d’accélérer la fusion des villages constitutifs. Ce quartier accueille en 1934 l’hôtel de ville en remplacement de l’ancien situé place Jules-Grand clément, inauguré le 2 février 1904.
En 1944, lors de l’insurrection de Villeurbanne, la ville est libérée par les FTP-MOI et l’Union des juifs pour la résistance peu avant l’arrivée des troupes débarquées en Provence.
L’action des municipalités dans le développement de l’enseignement primaire et professionnel à Villeurbanne lors de la première moitié du XXe siècle joue un rôle important dans les carrières ultérieures des enfants de la commune. Sur le terrain d’une ancienne caserne commence en 1957 l’édification de l’INSA de Lyon, Il est rejoint plus tard par l’université Claude-Bernard, constituant ainsi à la Doua un campus d’une centaine d’hectares.
Depuis 1960, les usines et petites propriétés sont progressivement remplacées par des immeubles d’habitation, facilitant le logement des classes moyennes. Concernant sa situation actuelle, Villeurbanne est une ville limitrophe de Lyon sur la rive gauche du Rhône et elle est délimitée par le parc de la Tête d’Or (6e arrondissement de Lyon) à l’ouest, par le 3e arrondissement de Lyon au sud, par Bron et Vaulx-en-Velin à l’est et par le Rhône au nord. La commune est baignée par le Rhône au nord, et est traversée sur 3,7 km par la Rize, aujourd’hui enterrée. Géologiquement, les terres de Villeurbanne sont siliceuses et argileuses, mais la partie arable du sol est constituée d’une dose moyenne d’acide phosphorique et de chaux, suffisamment d’azote et de potasse, avec un climat tempéré.
Parcs et espaces verts
parc de la Tête d’Or : plus grand parc urbain de France avec une superficie de 117 hectares, qui appartient à la commune de Lyon depuis 1894, tout en sachant qu’avant cette date le parc était partagé entre les deux communes.
parc de la Feyssine : situé au nord du campus de la Doua, sur les bords du Rhône, il a une superficie de 40 hectares.
le parc de la Commune de Paris dans le quartier de Cusset.
Lieux et monuments
L’église Saint-Athanase : elle est le plus ancien monument de Villeurbanne après la destruction du château de la Ferrandière et du développement récent de la ville.
L’église de la Nativité :
Elle date du XIXe siècle, elle est construite en 1835 sur la place Grand-clément. L’église de la Nativité est une édifice de religion catholique française de la ville de Villeurbanne, dans la métropole de Lyon, située avenue Général-Leclerc à et donne sur la place Grand-clément.
L’église du Cœur immaculé de Marie
Elle est consacrée en 1842 à proximité de l’ancien château de la Ferrandière, en se trouvant au 34, rue Richelieu, dans le quartier de la Ferrandière .
Chambre d’hôtes Aux deux Ateliers
Ouverture, tradition, confort, histoire, sérénité, nous vous accueillerons avec plaisir et convivialité dans cet ancien atelier de tissage rénové en habitation familiale. Idéalement placée, entre la gare de la Part-Dieu et le Parc de la Tête d’Or, cette habitation familiale se trouve à 2 mn à pied du métro Charpennes, dans une petite rue très calme, à la limite de Lyon 6ème. Valérie vous propose 4 chambres d’hôtes dont 1 ensemble familial de 2 chambres.
Spécification de la maison :
- 1er étage : 3 chambres (2 lits jumelables, TV écran plat, salle d’eau, wc. Internet WIFI dans chacune).
- Sous les toits : 1 ensemble familial de 2 chambres équipées d’une salle d’eau chacune, salon, coin cuisine réservés à l’ensemble et wc commun.
- En mezzanine : espace salon, billard, bibliothèque. Vous pourrez aussi profiter de la piscine intérieure 4×4 m et du jacuzzi pour un moment de détente. Possibilité garage fermé (10 €/nuit). Accueil Motards.
Il est à rappeler que l’accès aux chambres peut se faire pour les personnes handicapées grâce à un siège électrique monte-personne. Le petit déjeuner est servi dans le grand séjour : l’ancien atelier commun, de caractère (déco bois, acier, grandes baies vitrées), donnant sur une petite cour intérieure.