Ville-d’Avray est une commune de la France située dans le département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France, elle est la seule commune de la petite couronne parisienne (Viroflay, située dans les Yvelines, fait partie de la moyenne couronne) à être reliée avec une commune limitrophe par de simples chemins forestiers. Sèvres, Marnes-la-Coquette, Saint-Cloud, Chaville, Viroflay, Versailles, sont les communes limitrophes de Ville-d’Avray, tout en rappelant que Viroflay n’est accessible que par les sentiers de la forêt de Fausses-Reposes (pas de route).
CLIMAT
Le climat de la commune est semblable à celui de l’Île-de-France qui est de type océanique dégradé. Les stations d’observation de météorologie les plus proches sont celles d’Orly et de l’aéroport de Vélizy-Villacoublay. Le climat dans les départements de la petite couronne parisienne est caractérisé par un ensoleillement et des précipitations assez faibles. Ville-d’Avray a également été surnommée la petite Sibérie en raison de sa position géographique.
CULTURE ET FESTIVITES
La fête des étangs de Corot : c’est la fête annuelle qui est organisée par le comité des fêtes et qui se déroule chaque année le 3e week-end de juin. Nombreuses animations et spectacles sur scène et stands des associations locales qui proposent jeux, restauration … Le comité des fêtes organise également un marché de Noël le premier week-end de décembre. L’ensemble de musique ancienne « La Chapelle harmonique », dirigé par Valentin Tournet, est installé à Ville-d’Avray depuis sa création en janvier 2012. Cette association culturelle organise différentes manifestations musicales tout au long de l’année ainsi qu’une tournée estivale dans toute la France.
Depuis 1970 jusqu’à l’an 2000, sous la direction de Roger Lévy, une fois sur deux, la MJC de Ville-d’Avray montait annuellement une pièce de théâtre parmi lesquelles : Embrassons-nous Folleville, Les sorcières de Salem, Les Vilains, Un otage, Vol au-dessus d’un nid de coucou, La Folle de Chaillot, Un jour dans la mort de Joe Egg, Les poissons rouges ou mon père ce héros, Dix petits nègres, Le scénario, Caviar ou Lentilles, La visite de la vielle dame, Une drôle de vie, Baroufe à Chioggia, Le Chinois, Les séquestrés d’Altona, Chers Zoiseaux, Mais n’te promène donc pas toute nue, Thérèse Raquin, Squatters d’étoiles, Outrage aux bonnes mœurs, La salle à manger, Le babour, Squatters d’étoiles, L’éloignement, Le Journal d’Anne Franck, Requiem pour une nonne, Douze hommes en colère, Train de nuit, Vol 2037 et L’honneur des Cippolino. Sans oublier que sous la direction de Roger Lévy aussi que fonctionnait également un atelier poésie : Jacques Prévert, Verlaine, Boris Vian, Jacques Brel.
PATRIMOINE
De nombreux monuments répertoriés à l’inventaire général du patrimoine culturel de la France sont situés sur le territoire de la commune.
Lieux et monuments
L’église Saint-Nicolas-et-Saint-Marc : l’église Saint-Nicolas, qui est l’église d’origine, a été démolie en 1791, suite à son état de délabrement, alors que cette église était en cours de construction sur les plans de l’architecte Darnaudin, dans un style néo-classique, aux frais de Thierry de Ville-d’Avray, intendant général du Garde-Meuble de la Couronne. La nouvelle église devint l’église Saint Nicolas Saint-Marc, du nom du patronyme du Baron ; c’est l’une des rares églises construites en France pendant la Révolution, elle fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 1934
Ville-d’Avray et la culture
- La littérature
Dans la résidence du héros créé par Boris Vian (Vercoquin et le Plancton), dans laquelle se déroulent les fêtes absurdes et folles issues de la révolte du jeune auteur, se trouve à « Ville-d’Avrile », évident clin d’œil à Ville-d’Avray, dans laquelle l’auteur a résidé de nombreuses années. Les participants à ces orgies « viannesques » arrivent d’ailleurs en train de Versailles.
Les Dimanches de Ville-d’Avray : c’est un film réalisé par Serge Bourguignon (1962), il reçoit l’Oscar du meilleur film étranger en 1963
- La Peinture et le musée Corot
Le nom du musée lui a été donné en commémoration de Camille Corot qui est né à Paris en 1796 dans une famille de commerçants aisés. Ayant un penchant pour les arts, il entre, en 1822, dans l’atelier du peintre Achille Etna Michallon qui lui enseigne les bases du néoclassicisme. A la mort prématurée de ce dernier, Corot poursuit sa formation auprès de Jean-Christophe Bertin (1767-1842), représentant du paysage néo-classique. En 1830, Corot réalise son premier voyage dans le Nord. Il fait des croquis à Bergues, Dunkerque et Saint-Omer. En 1847 Constant Dutilleux se rend au Salon à Paris et achète une toile à Corot. Les deux hommes se lient d’amitié. Corot fait la connaissance du graveur et dessinateur Alfred Robaut, qui devint son biographe chez Constant Dutilleux à Arras.
Il peint Arras, le beffroi et la cathédrale vus des remparts (Bâle, Kunst-museum). Lors d’un séjour chez son hôte (en 1853), Corot s’initie à la technique du cliché-verre en compagnie des inventeurs de ce procédé, Léandre Grand-guillaume et Adalbert Cuvelier. L’artiste s’empare pleinement des possibilités esthétiques offertes par ce nouveau vecteur.
En 1854, de retour d’un voyage en Belgique et en Hollande, il peint Fortifications de Douai, près de la porte Notre-Dame (collection particulière). Après la mort de Dutilleux, il ne se rend à Arras et Douai que pendant la Commune. En mai 1871, il peint le Beffroi de Douai (musée du Louvre à Paris). Aux Salons de 1872 et de 1874, il expose des tableaux représentant le Nord, près d’Arras (Arras, musée des Beaux-Arts) et La danse des bergères. Souvenir d’Arleux (Paris, Musée d’Orsay). Corot décède le 22 février 1875, à Ville-d’Avray.