Le Vésinet, dont les habitants sont appelés les Vésigondins, est une commune de la France, située dans le département des Yvelines en région de l’Île-de-France. C’est une commune résidentielle de l’ouest parisien, s’ordonnant autour de parcs, lacs et rivières artificielles, desservies par des artères vertes aux arbres plus que centenaires (4 fleurs et Grand Prix National de Fleurissement au concours des villes et villages fleuris en 2013). Elle fait partie de la Communauté d’agglomération Saint-Germain Boucles de Seine avec 19 autres communes des Yvelines et du Val-d’Oise.
POSITION ET RELIEF
Se trouve au milieu d’un méandre de la Seine, sans accès au fleuve, la commune du Vésinet est distante de Paris de 19 kilomètres, elle est située, également, à quatre kilomètres à l’est de Saint-Germain-en-Laye. Les communes limitrophes sont : Montesson au nord, Croissy-sur-Seine au sud, Chatou à l’est et Le Pecq à l’ouest.
Entièrement urbanisée, notre charmante commune est formée très majoritairement d’habitations individuelles. Les espaces verts représentent 20 % du territoire. Dans ces espaces verts, distribués dans la commune, ont été aménagés des plans d’eau : le lac Supérieur, le lac Inférieur, le lac de la Station, le lac de Croissy et le Grand lac (avec une grande île centrale, l’Île des Ibis) aussi appelé « Lac des Ibis » ou « Grand Lac des Ibis ». Ces plans d’eau sont reliés les uns aux autres (sous la forme de deux réseaux indépendants séparés par la voie de chemin de fer) par près de quatre kilomètres de ruisseaux artificiels appelés « les Petites Rivières ». Son territoire est constitué par une plaine alluviale s’étageant entre 28 mètres (au niveau du rond-point du Pecq) et 45 mètres d’altitude (à l’extrémité est de la route de Montesson), en légère pente du nord-est vers le sud-ouest.
PATRIMOINE
Patrimoine architectural
cinq édifices du Vésinet sont classés ou inscrits comme Monuments historiques ISMH.
- L’église Sainte-Marguerite: sa construction fut réalisée de 1862 à 1865 sur commande de la société Pallu par l’architecte Louis-Auguste Boileau qui adopta un parti novateur, l’emploi d’une structure métallique accompagnée d’une maçonnerie de remplissage préfabriqué en béton selon le procédé Coignet, imitant la pierre, couverte par un système de pendentifs à nervures métalliques. En 1866, création de la paroisse du Vésinet par Napoléon III. En 1896, ajout d’une sacristie dans l’axe du chœur et de deux chapelles latérales reliées par un déambulatoire sur les plans de l’architecte Louis Gilbert. Les chapelles furent décorées de 1901 à 1903, par Maurice Denis.
- Wood Cottage: datant de 1864, cette maison fabrique fut construite pour M. Taconnet par l’entrepreneur Tricotel. Inscrite à l’inventaire supplémentaire en 1993, elle a été classée Monument historique en 2000. Elle fut conservée comme musée, après être léguée à la Ville en 2007.
- La villa Berthe ou La Hublotière: inscrite en 1979 à l’Inventaire supplémentaire des monuments historiques (ISMH), cette villa fut construite en 1896, considérée parmi les rares réalisations de l’architecte Hector Guimard, le créateur des bouches de métro parisiennes.
- L’Hôpital du Vésinet : construit en 1859, c’est un ancien Asile Impérial. Il est inscrit en partie en 1998 à l’Inventaire supplémentaire ISMH.
- Le Palais Rose du Vésinet: vers 1900, cette grande villa fut construite pour l’ingénieur Arthur Schweitzer, sur le modèle du Grand Trianon de Versailles. Après deux ans, le bâtiment fut vendu au milliardaire Pârsî Ratanji Jamsetji Tata. À nouveau vendu, le palais est habité de 1908 à 1921 par le poète et esthète Robert de Montesquiou, qui le laissa à son dernier secrétaire Henri Pinard. Ce dernier le vendit en 1923 à Luisa Amann, marquise Luisa Casati, muse de nombre d’artistes de la première moitié du XXe siècle qui, ruinée, l’abandonna à ses créanciers en 1932. En 1912, Robert de Montesquiou avait acheté un terrain boisé contigu, où il fit dessiner un parc et dresser de nombreux vases et statues. Il y fit surtout construire une rotonde, baptiséeTemple de l’Amour, abritant la vasque qui avait été la baignoire de marbre de l’appartement de Madame de Montespan à Versailles. Le Palais Rose est inscrit à l’ISMH.
- L’église Sainte-Pauline: après la séparation de l’Église et de l’État, en 1905, Mme Chardon, qui est une Vésigondine, offre à l’évêché de Versailles le terrain sur lequel sera bâtie l’église Sainte-Pauline. Celle-ci, construite grâce à la générosité de Mme Chardon et d’autres Vésigondins, fut appelée Sainte-Pauline, en mémoire de sa fille unique décédée en 1886. L’église est devenue paroisse le 15 janvier 1919.
Le Vésinet comporte de nombreuses villas à l’architecture pittoresque de la fin du XIXe siècle et début du XXe siècle, notamment la villa « romaine » Olivia, au 12 avenue Rembrandt, due à Pierre-Joseph Olive. Beaucoup d’entre elles sont répertoriées dans l’Inventaire général du patrimoine culturel d’Île-de-France.
Voies de communication
Le Vésinet-Centre et Le Vésinet-Le Pecq sont les deux stations du RER A, qui desservent Le Vésinet sur le plan ferroviaire. Trois grands axes assurent les communications, rayonnant à partir de la place de la République (qui est une ancienne étoile forestière) :
- La route de Montesson (RD 311), au nord
- La route de Croissy (RD 121), au sud
- Le boulevard Carnot (RD 186), au centre. Il relie lepont de Chatou au pont du Pecq, constituant l’artère principale de la commune.