Tunis, ville chargée d’histoire prestigieuse, mais résolument dynamique, où le passé et le présent sont intimement mêlés. Elle a gardé l’empreinte de son passé colonial, comme en témoignent les grandes avenues haussmanniennes et le vieux centre. La capitale tunisienne fondée par les Berbères, contrôlée successivement par les Phéniciens, les Romains, les Arabes, les Ottomans, les Espagnols, les Français et les Allemands, mélange de cultures anciennes et modernes garanti. La Médina avec ses charmantes mosquées, palaces et ses Souks est endroit incontournable.
Tunis, est la capitale de la Tunisie depuis 1160, après Carthage et Kairouan. Elle est située au nord du pays, sur la méditerranée. Sa situation géographique, entre la méditerranée occidentale et orientale, entre l’Afrique et l’Europe, lui offre un rôle administratif, commercial et financier de premier plan. Tunis est la ville la plus peuplé de la Tunisie dont sa population est estimé à 1,6 million d’habitants.
La capitale Tunisienne est faite de trois villes imbriquées : le noyau historique « la Médina », la ville “Européenne” édifiée au début du XXe siècle qui représente le cœur de la cité actuelle et une couronne de quartiers nouveaux qui se développe sans discontinuer, donnant à l’agglomération une étendue considérable et une allure moderne.
A l’origine, Tunis, était une petite ville berbère, vivant dans l’ombre de la puissante Carthage. A cette époque là elle se développa autour d’une médina, que, de nos jours existe encore, contenant plusieurs mosquées notamment celle de la Zitouna, ainsi que des remparts pour protéger la ville des envahisseurs. Avec le temps, la ville se transforme profondément en deux ou trois décennies et s’étant rapidement. La ville ancienne reste peuplée par la population tunisienne musulmane et la nouvelle ville se peuple par les nouveaux arrivants. Aujourd’hui, il s’agit d’une ville moderne, avec un centre ville rénové tout en préservant ses anciens quartiers restaurés.
Tunis, nouvelle capitale
C’est en 1159, que Abd al-Mumin s’empare de la ville, destitue le dernier souverain khourassanide et installe à sa place un gouvernement chargé de l’administration de toute la région d’Ifriqiya. La Kasbah construite pour l’occasion devient le siège. La conquête Almohade ouvre une nouvelle période dans l’histoire de Tunis qui jouait jusque-là un rôle de second plan derrière la capitale Kairouan puis Mahdia. La ville se trouve promue au rang de capitale de province. En 1228, le gouverneur Abû Zakariyâ Yahyâ s’empare du pouvoir et un an plus tard, prend le titre d’Emir et fonde la dynastie des Hafsides. Avec l’avènement de cette nouvelle dynastie, la cité devient la capitale du royaume s’étendant de Tripoli à l’Est jusqu’à Fès à l’Ouest. S’ajoutent alors au nord et au sud d’importants faubourgs enserrés par une deuxième enceinte entourant la médina, la Kasbah et ces nouveaux faubourgs.
Plusieurs attraits touristiques sont offert à travers la ville et ses banlieues, ses souks dans la Médina, les salles de cinéma, le théâtre municipale de Tunis, que depuis son inauguration en 1902, diffuse la création artistique dans la cité tel que les concerts symphoniques, l’opéra, l’art dramatique, le ballet…etc. Sur scène, plusieurs représentations sont données par de nombreux comédiens tunisiens, arabes ainsi que internationaux. N’oubliant pas le fameux amphithéâtre de Carthage, ainsi que le musée de Bardo abritant la plus grande collection de mosaïque au monde, le musée militaire national et la ville pittoresque de Sidi Bou Saïd et ses plages de sable fin…
La Grande Mosquée Zitouna
La mosquée Zitouna est la principale mosquée de la médina de Tunis. Rattachée au Malékisme (L’un des quatre courants de pensée, écoles classiques du droit musulman sunnite), elle est le sanctuaire le plus ancien et le plus vaste de la capitale. Érigée sur une superficie de quelque 5 000 m2, la mosquée est dotée de neuf entrées et possède 184 colonnes antiques provenant essentiellement du site de Carthage. La Zitouna a longtemps constitué un poste défensif tourné vers la mer, deux tours de contrôle subsistant dans les angles nord-est et sud-est du bâtiment. La légende raconte qu’à l’endroit où se trouve la mosquée se trouvait un lieu de prière antique et un olivier.
La mosquée a été construite sur les vestiges d’une basilique chrétienne. Certaines sources attribuent la fondation de l’édifice au gouverneur omeyyade Abdallah ibn al-Habhab, en 732 mais des faits indiquent que c’est Hassan Ibn Numan, arrivé dans le contexte de l’expansion musulmane, qui réaffecte le lieu de prière antique en 698 puis édifia la mosquée en 704.
Les souks
Les souks de la Médina son constitué d’un réseau de ruelles couvertes et bordées de boutiques de commerçants et d’artisans qui sont groupés selon leur spécialités. Les métiers appelés « propres » sont situés près de la grande mosquée Zitouna car ils ne suscitent aucun dérangement cosé par l’usage de l’eau l’odeur ou aussi le bruit. Il existe donc une hiérarchie des métiers : le commerce des chéchias, , le tissage de la soie, celui des parfums, la confection des vêtements, la sellerie, la fabrication des babouches , la poterie et enfin le tissage les forgerons et les teinturiers.
Si on se dirige vers le nord de la mosquée Zitouna, s’ouvre le souk El Attarine ( celui connu par les parfums) construit au début du XVIIIe siècle. Dans lequel on trouve des fioles contenant une grande diversité de parfums et d’essences, et à partir de ce souk, on contenu vers le souk Ech-Chaouachya (chéchias) est concidéré l’une des plus anciennes de Tunis.
On trouve aussi deux autres souks sur celui d’el Attarine: le premier, est souk El Birka , et ce depuis le XVIIe siècle, qui contient bijoutiers mais aussi les brodeurs. Et c’est pour cela qu’il est le seul souk dont les portes existent encore et sont fermé et gardé pendant la nuit. Le deuxième est souk El Kmach qui longe la façade occidentale de la mosquée Zitouna,
En son milieu, on remarque une place carrée où se trouvait l’ancien marché aux esclaves jusqu’au milieu du xixe siècle33. Le souk El Birka débouche sur le souk El Leffa, où l’on vend toutes sortes de tapis, de couvertures et autres tissages, et se prolonge par le souk Es Sarragine (selliers), édifié au début du xviiie siècle, qui est spécialisé en maroquinerie. À la périphérie, on trouve les souks Et Trouk, El Blat, El Blaghgia, El Kébabgia, En Nhas (cuivre), Es Sabbaghine (teinturiers) et El Grana où l’on vend des vêtements et des couvertures et qui était occupé par les Juifs livournais.
Vie culturelle
A Tunis, plusieurs festivals sont organisés chaque année dont le plus important est celui de Carthage nommé : Festival International de Carthage ; qui a lieu durant la période estivale depuis 1964. Proposant au public, dans le cadre de l’amphithéâtre de Carthage (contenant 7 500 places assises en gradins), les prestations de musiciens, acteurs danseurs chanteurs ainsi que la projection de films sur écran en plein air. Parmi les festivals les plus répandus, on peu aussi citer les Journées théâtrales de Carthage ainsi que les Journées cinématographiques de Carthage organisées tous les deux ans.
Chaque année, de nombreuses manifestations culturelles et foires sont organisées au sein de l’agglomération.
Les parcs et les jardins
Tunis contient aussi de grands parcs dont les premiers ont été aménagés depuis la fin du XIXe siècle par les autorités Françaises.
Le plus grand d’entre eux est le parc du Belvédère, existant depuis 1892 sur un site choisi à l’époque pour sa position centrée par rapport à la ville et sa vue sur Tunis et son lac, est désormais considéré le plus ancien parc public du pays, réalisé dans le style paysager qui se pratique alors en métropole, constituant un très vaste espace de plus d’une centaine d’hectares traversé de routes que l’on peut parcourir en voitur ou à pied. Abritant, le musée d’art moderne et aussi le zoo du Belvédère, qui présente la faune africaine.
D’autre part, au cartier du Passage, on trouve le jardin Habib Thameur, jardin à la française , se caractérise par un tracé régulier et comprend des parterres et des massifs floraux ainsi qu’une pièce d’eau centrale. Il y’à aussi Le jardin du Gorjani, jardin à l’anglaise situé au sud-ouest de la ville. Il comprend des allées courbes et un bassin central. Tous deux réalisés juste après l’année qui suit l’indépendance en lieu et place d’anciens cimetières désaffectés.
Hôtellerie et restauration
L’offre hôtelière à Tunis s’est beaucoup modernisée et diversifiée au cours des dernières années, depuis le classique hôtel de ville jusqu’au grand hôtel luxueux d’affaires et de congrès, certains hotels disposent d’équipements techniques dernier cris et de centres de bien-être et de remise en forme performants.
Coté gastronomie, on peut trouver des restaurants à la carte de gastronomie tunisienne,orientale, italienne ou française, aussi bien que des brasseries de style parisien ou des spécialités d’Extrême-Orient. Aménagés dans de vieilles demeures de la Médina de Tunis, des restaurants raffinés proposent aux voyageurs de découvrir des spécialités tunisiennes comme le couscous, le tajine, Le Brik à l’oeuf ou le ragoût d’agneau sucré aux fruits secs.
Transport
Pour accéder aux différentes régions , on peu utiliser les moyens de déplacement qui se sont amélioré avec l’entré en service du métro léger, des taxi, du TGM aussi, le train de la banlieue qui fait le trajet jusqu’à La Marsa tout en passant par La Goulette.
Organisation administrative
La métropole de Tunis (surnommée aussi le Grand Tunis), s’étend sur quatre gouvernorats : le gouvernorat accueille une minorité de la population de l’agglomération tandis que la banlieue s’étend sur les gouvernorats de Ben Arous, de l’Ariana et de La Manouba.
La municipalité de Tunis est divisée en quinze arrondissements: La Médina, Sidi El Béchir, Bab Bhar, Bab Souika, Cité El Khadra, Djebel Jelloud, El Kabaria, El Menzah, El Omrane, El Omrane supérieur, El Ouardia, Hay Ettahrir, Ezzouhour, Hraïria et Séjoumi.