Le Tourisme en Bugey dans la région du Rhône-Alpes, c’est la fraîcheur des rivières et la pureté de l’air, la beauté de la terre et la transparence de la lumière, vous êtes dans le Bugey et tous vos sens vont se réveiller. Oubliez les contraintes, savourez l’espace retrouvé, vous allez vous ressourcer. En famille ou entre amis, seul ou à deux, notre pays vous offre la diversité de ces activités. Baignez-vous dans les eaux vertes des lacs, affrontez les torrents tumultueux, escaladez les falaises ensoleillées, pénétrez l’obscurité des grottes cachées, glissez en silence sous l’aile du parapente ou sur les pistes enneigées, vous respirez à nouveau, librement.
TOURISME FLUVIAL
Croisière organisée
Les Bateaux du Bugey: Embarcadères situés au Pont de la Poterie à Belley ou à proximité de l’Auberge de la Paillère (sur la D992 entre Belley et Culoz). Le circuit de la croisière emprunte le canal de Savières et relie le Rhône au Lac du Bourget. Navigation commentée par le Capitaine sur le Haut-Rhône. Passage de l’écluse de Savières. Possibilité d’arrêt à l’Abbaye d’Hautecombe et de visite commentée d’un moulin à huile de noix à Chanaz. D’autres circuits de croisières sont proposés. Renseignements et billetterie auprès des Bateaux du Bugey ou à l’Office de Tourisme de Belley.
PATRIMOINE ET HISTOIRE
Le patrimoine bugiste est riche d’une architecture traditionnelle très typée : belles demeures bourgeoises à tourelles ou humbles maisons vigneronnes, couvertes de toits hachés de pignons à pierres plates, les lauzes.
Il convient de mentionner également tous les petits édifices, fours, grangeons, bacs, lavoirs et fontaines, qui ajoutent au charme discret des villages. Il serait impossible de décrire en quelques pages toutes la richesse architecturale et patrimoniale du Bugey. Nous avons donc sélectionné pour vous les éléments les plus marquants du territoire et nous vous invitons à sillonner le Bugey en quête de découverte.
Le village en rond D’oncieu
Une des curiosités du Bugey : le village d’Oncieu construit autour d’un pré laisse la porte ouverte à toutes les interprétations.
Produits du terroir
Chez nous, vous êtes heureux, tout simplement. Au détour des tablées, dans les auberges du pays, le terroir est dans l’assiette. Sentez les parfums de nos truffes noires ou blanches, les effluves puissants de la tracle. Ecoutez mijoter la roulette et crépiter le feu des sarments de vigne où cuisent les diots, regardez scintiller la blancheur immaculée du sucre sur nos galettes, caressez la peau veloutée des fruits du verger… Ce soir, vous goûterez l’oignon fondant et la noix craquante du sâlé ou bien ou bien le typique ramequin accompagné d’un verre de gamay du Bugey. Demain, vous dégusterez le miel du Brillat-Savarin ou le cassis de l’Anbrisa, arrosé d’un pétillant frais et mousseux… Ne vous refusez rien, savourez, faites vous plaisir, et vous serez heureux, tout simplement. Avant de leur rendre visite, pensez à téléphoner aux producteurs ou aux artisans pour leur annoncer votre venue…
Terre de traditions
Habite depuis des millénaires, le Bugey s’est enrichi au fil des siècles d’un extraordinaire patrimoine culturel : monastère, églises, chapelles, places fortes … L’héritage de l’histoire se fait encore profondément sentir. Les traditions bugistes, que l’on retrouve dans l’habitat . Les fours , les lavoirs, mais aussi dans le mode de vie des paysans et des vignerons d’autrefois, forgent l’identité d’un pays qui cultive amoureusement ses particularités.
Belley, capitale du Bugey
Capitale historique du Bugey, Belley abrite de multiples trésors. La place des Terreaux, la Grande Rue, où se trouve la maison natale de Brillat-Savarin, la rue des Cordeliers et la rue St Jean, où se situent les plus anciennes demeures, sont autant de lieux emplis d’Histoire.
Le palais épiscopal actuel a été construit au XVIIIe siècle selon les plans de l’école de Soufflot, à la demande de Mgr Courtois De Quincey. Sur le fronton triangulaire, côté cour, une allégorie représentant une divinité entourée d’emblèmes de la science et des arts a été sculptée. Côté jardin, les armoiries de l’évêque ornent la façade. Le palais est classé monument historique. Dans le parc ombragé, des pierres à cupules datées de 7000 à 4000 av, JC invitent à remonter aux sources de l’Histoire du Bugey. On peut également admirer des cippes gallo-romains, petites stèles funéraires provenant d’Anglefort.
La cathédrale St Jean-Baptiste résume à merveille l’évolution de l’architecture religieuse locale. De l’édifice construit au Xlle siècle, détruit durant la Révolution, il reste un portail romano-gothique sur la façade nord. Le XVe siècle et le gothique ont laissé en héritage l’abside et cinq petites chapelles rayonnantes. À proximité du portail nord, la chapelle St-Anthelme, où sont inhumés les évêques de Belley, date de la même époque. Reconstruite au XIXe siècle avec de la pierre venant de Contrevoz, la majeure partie de la cathédrale est de style néogothique. La tour clocher, imposante, atteint 40 m de haut. À l’intérieur, on peut admirer de très belles rosaces, le reliquaire de St-Anthelme, des fresques colorées, un grand orgue de 51 jeux de Cavaillé-Coll…
Chez nous, vous découvrez autrement
Les hommes du Bugey ont bâti des églises, des maisons et des villages en rond. Pour la farine, ils ont dressé des moulins et des fours pour le pain. Depuis toujours, l’eau coule aux fontaines et sous les ponts, et pour inventer nos lendemains, nous gardons fidèlement le souvenir de la mémoire d’antan. Poursuivant inlassablement notre travail, nous faisons œuvre de création. Nous sculptons la pierre, nous tissons les étoffes, nous repoussons le cuivre et puis nous nous retrouvons pour danser, le jour des festivités. A la croisée de nos chemins, suivez les sapins ou les cadrans solaires et venez nous rencontrer. Car loin des faux semblants, nous vous donnons à découvrir notre culture, autrement.
Douce montagne, vertes forêts…
Les montagnes du Bugey, douces et vallonnée, se laissent facilement apprivoiser. Entre les hauts plateaux recouverts d’une neige éclatante en hiver, les forêts de résineux et les combes tapissées de fleurs, le décor est un pur enchantement.
Le massif du Grand Colombier impose sa majestueuse présence dans le paysage. Ce « géant », qui culmine à 1534 m d’altitude, offre un panorama superbe sur le Valromey, la vallée du Rhône, le lac du Bourget et, à l’horizon, la chaîne des Alpes et le Mont-Blanc. On peut atteindre le sommet par plusieurs faces. Côté Valromey, l’ascension s’effectue par Virieu-le-Petit ou Lochieu. Des bords du Rhône, la route qui part de Culoz est vraiment pittoresque. Une halte au point de vue du Fenestrez permet de profiter d’une vue plongeante sur le marais de Lavours. Les forêts et les prairies du massif sont sillonnées par de nombreux sentiers qui vous emmènent par « monts et par vaux »… Si elles font le bonheur des randonneurs, les pentes du Colombier sont souvent un « juge de paix » pour les cyclistes. La confrérie des Fêlés du Grand Colombier est ainsi ouverte à tout cycliste qui effectue dans la journée au moins deux ascensions aller-retour par des faces différentes .
Hymne à la nature, le plateau de Retord est apprécié pour ses douces combes, clairières qui s’épanouissent au coeur de vastes forêts. Entre 900 et 1350 m d’altitude, les portes des grands espaces naturels vous sont ouvertes ! L’ambiance, bucolique et colorée, invite à la flânerie. Emplis de parfums de résine et de fleurs sauvages, d’innombrables sentiers s’offrent aux randonneurs. L’hiver, le plateau, abondamment enneigé, s’habille d’un manteau d’une blancheur éclatante et devient le paradis du ski nordique et des balades en raquettes
Les panoramas qu’offre le Molard de Don sont également superbes. Depuis le village d’Ordonnaz, on accède à des points de vue époustouflants sur la cluse des Hôpitaux, gorge étroite creusée par l’Albarine. Non loin du col de Portes (1011 m), un calvaire érigé par les pères chartreux domine l’Est du Bugey, permettant au regard de voyager jusqu’aux premiers sommets alpins.
Le plateau d’Hauteville se caractérise par une incroyable diversité de paysages : pâturages, marécages, forêts de résineux à perte de vue… Devant l’abondance des sapins, des épicéas et des hêtres, les hommes se sont naturellement tournés vers l’exploitation forestière. On trouve encore de nombreuses scieries qui témoignent de cette activité, ancrée dans l’Histoire des habitants du plateau. Outre le bois, Hauteville (800 m) est réputée pour son air pur. En 1900, le premier sanatorium populaire français y fut construit pour guérir les tuberculeux. Aujourd’hui, le plateau demeure une destination idéale pour les séjours de remise en forme.
