Le Tourisme au Massif des Vosges commence au cœur du Parc Régional des Ballons, le Massif Vosgien offre ses formes douces et arrondies dont les glaciations du quaternaire ont apporté leurs paysages caractéristiques de vallées, de forêts de sapins et de lacs : Gérardmer, Longemer, Retournemer, Vallée de la Cleurie, de la Moselotte et de la Moselle qui flâne de Bussang (sa source) à Charmes, en passant par Remiremont « La Coquette », ville des Chanoinesses et Epinal, cité de Images, vallée de la Plaine, de la Fave ou de la Meurthe qui mènent à Saint-Dié, marraine de l’Amérique.
Ici, rien n’écrase l’homme, rien n’est excessif : la montagne reste accessible à tous. L’été c’est le paradis des randonneurs qui trouveront successivement,au détour d’un lac, la fraîcheur des sous-bois de sapins, l’aridité des chaumes où poussent la gentiane, les myrtilles et la bruyère, là où courent les chamois une harmonie qui s’échelonne de 600 à 1400 mètres.
L’hiver c’est le domaine du ski. Les stations principales de la Bresse, Gerardmer, Saint-Maurice, Ventron, Bussang disposent d’un remarquable éventail d’équipements pour la pratique du ski alpin et du ski de fond.
AU CENTRE : LA VOGE
Plus bas, vers le sud-ouest, c’est la Vôge, plateau de grès bigarré qui s’étend de Remiremont à Vittel.
Les paysages diffèrent : finement ondulés, ils forment avec les Monts Faucilles la séparation entre les vallées de la Saône (source à Vioménil) et de la Moselle. C’est la ligne de partage des eaux. A l’est, les rivières se jettent par le Rhin et la Meuse dans la Mer du Nord, à l’ouest elles se dirigent vers la Méditerranée.
Ce gigantesque bassin de sources, où le sapin fait place au hêtre et au chêne, constitue la terre d’accueil du thermalisme, avec quatre saisons : Bains-les-Bains, Contrexéville, Plombières-les-Bains et Vittel. Plus à l’est, c’est Mirecourt où l’art de la lutherie s’exerce depuis trois siècles.
A L’OUEST : LA PLAINE
Vaste ensemble de plateaux et de dépressions, c’est le prolongement des côtes de Lorraine, en bordure du Bassin Parisien.
Ici les villages se fragmentent en hameaux épars, les maisons basses se regroupent autour des vieux clochers, apportant une impression de calme et de douceur, comme les méandres tranquilles des cours d’eau que rien ne presse.
Région remplie d’histoire et de souvenirs, le patrimoine livre ici mieux qu’ailleurs ses confidences et ses confidences et ses vestiges. Domrémy et la maison où naquit Jeanne d’Arc ; Grand qui possède les restes d’un des plus vastes amphithéâtres romains d’europe, ainsi qu’une mosaïque magnifique. Neufchâteau et sa région, pays du meuble et de l’ébénisterie d’art.
A chaque détour de route, à chaque recoin de village les pierres offrent leur mémoire ; voies romaines, calvaires, bourgs Renaissance (Châtillon-sur-Saône), églises romanes (comme celle magnifique de Relanges ou de Médonville), châteaux (Bourlémont, Saint-Baslemont, Sandaucourt, Lichecourt), ermitages et monastères (Bonneval, Chèvreroche, Les Thons, Droiteval, Bleurville, Morizécourt, Saint-Maur) rappelant, qu’à travers plus de six siècles d’architecture, l’histoire a laissé ici de profondes empreintes.
Les Vosges et leur milieu naturel…
Des orchidées, dont il existe 25 espèces en plaine, à la gentiane d’altitude à fleursjaunes,la flore vosgienne est d’une très grande variété. En plaine abondent rosiers sauvages, pervenches…Dans la Vôge, lauriers et chèvrefeuilles apportent une touche originale. Fougères et bruyères font partie du paysage tout comme, selon la nature du sol, champignons, buissons de mûres, de framboises et bien sûr de myrtilles (ou brimbelles) le fruit emblématique des Vosges. En effet, la cueillette de fruits rouges comme celle de mirabelles, font partie, plus que jamais, des traditions et alimentent l’art culinaire local.
Le massif est, quant à lui, un véritable jardin où, de hêtraies en pelouses sommitales, l’espace se partage entre les remarquables fleurs que sont les gentianes, la silène des roches et les orchis à teintes blanches et roses. On y trouve également l’anémone, la pensée mauve, l’arnica jaune (aux propriétés médicinales bien connues), sans oublier la digitale dont la taille dépasse souvent un mètre.
Il est impossible d’aborder le thème de la flore vosgienne sans citer la jonquille, cette fleur symbole que l’on fête traditionnellement tous les deux ans au printemps à Gérardmer. De son vrai nom « Narcissus pseudonarcissus », la jonquille élit domicile au sein des prairies humides qu’elle illumine d’un jaune éclatant dès le mois de mars. Majestueuse, cette fleur à haute collerette pousse par milliers dans les environs de Gérardmer qu’elle recouvre d’un tapis flamboyant. Un spectacle grandiose qui marque chaque année la fin de l’hiver et l’avènement du printemps.
Mais l’un des paysages les plus étranges, et les plus sensibles des Vosges est sans conteste celui des tourbières. Ces espaces sont nés de la prolifération de sphaignes, variétés de mousses gonflées par les eaux de pluie et de ruissellements. Leur décomposition donne naissance à la tourbe dont l’acidité favorise la naissance d’une flore originale, comme par exemple les étranges droseras carnivores, les linaigrettes, les airelles des marais, le trèfle d’eau… (tourbière du Machais et du Lispach à la Bresse, Gazon du Faing sur la route des Crêtes, du Bas Beillard à Gerardmer).
L’eau justement, est omniprésente dans les Vosges ; c’est un élément qui depuis très longtemps a joué un rôle déterminant dans le développement du thermalisme, comme dans celui de l’industrialisation du département.
LA NATURE ACCUEILLANTE
Depuis fort longtemps, les Vosgiens ont cultivé avec bonheur un sens aigu de l’hospitalité, de manière parfois discrète, presque humide, mais tellement vraie et spontanée, comme seuls les gens de la terre savent l’offrir.Au siècle dernier, les voyageurs qui s’aventuraient sur les sommets des Vosges, savaient qu’ils pouvaient trouver réconfort dans les refuges d’altitude des bergers, et partager avec eux une nourriture frugale, faite de lard et de pommes de terres cuite à la cendre. L’habitude est ensuite restée, dans les fermes,de toujours prévoir à l’heure des repas « l’assiette en plus » pour l’étranger de passage.
Aujourd’hui ce vrai plaisir de l’accueil, qui allie qualité de vie avec simplicité, vous le retrouverez dans les très nombreuses formules d’hébergement qui sont proposées dans les Vosges, et dont les gestionnaires seront à coup sûr les complices privilégiés de la réussite de votre séjour.
EN HOTELLERIE
Avec plus de 450 établissements (représentant 6.500 chambres), dont 260 classés de 1 à 4 étoiles, et 70 bénéficiant du label «Logis de France», l’hôtellerie vosgienne peut s’enorgueillir de proposer un éventail de prestations d’hébergement extrêmement diversifié et de très haute qualité, de nature à satisfaire la clientèle la plus exigeante.
En l’espace de quinze ans, en effet, l’ensemble du parc hôtelier vosgien a connu une évolution considérable, puisque, grâce en particulier au concours financier du Conseil Général, près de 2.000 chambres ont été modernisées ou créées. Elles offrent désormais des standards de confort et de services qui dépassent très souvent le cadre strict des critères imposés par les normes de classement, tout en affichant des tarifs qui demeurent toujours bien inférieurs aux moyennes nationales, quelle que soit la catégorie.
• Liste des Hôtels-Restaurants disponible au C.D.T.
• Liste des Logis – Association Départementale des Logis des Vosges – 7, rue Gilbert – 88000 EPINAL
• Les Bonnes Etapes Vosgiennes – C.C.I. – Groupement Vosges
Accueil Tourisme -10, rue Claude Gellée – 88000 EPINAL
EN GITE RURAL
Les premiers gîtes sont apparus dans les Vosges en 1961. Ils sont actuellement plus de 600. Comme l’hôtellerie, ils ont connu une remarquable évolution, tant quantitative que qualitative.
Il s’agit de locations de vacances meublées, situées la plupart du temps, en milieu rural, parfaitement équipées, (classement de 1 à 5 épis) garanties par la charte nationale des gîtes ruraux, vérifiées par des contrôles rigoureux.