Tourisme au Finistère qui est situé à l’extrémité de la péninsule armoricaine, le département, entouré aux deux tiers par la mer (1 200 km de côtes), offre d’importantes possibilités. Le Finistère montre des paysages variés avec son climat océanique qui reste doux avec des durées de gel nocturne nettement inférieures aux régions plus continentales.
ACTIVITÉS ET LOISIRS
Une nature généreuse
Les vagues océans ne s’y trompent pas : qu’elles choisissent une vaste baie comme celle de Douarnenez, les pointes acérées de la Presqu’île de Crozon, les plages ourlées de dunes de la baie d’Audierne, toutes achèvent leur long voyage sur notre littoral. le spectacle est alors à la hauteur de leur périple et il anime chaque seconde de nos côtes, tandis qu’au large flânent les voiles couleur rouille de nos vieux gréements. En chemin, la houle aura caressé ou battu – son humeur, est changeante !-ces espaces hors du temps que sont nos îles. Quand un courant
Nommé Gulf Stream s’en mêle, la mer leur apporte, en plus de son air salin au puissant parfum iodé, la douceur. Ainsi, sur l’île de Batz légumes primeurs et végétation exotique profitent de ce climat exceptionnel sous nos latitudes. Sur les ailes du Vent, les cormorans, mouettes et autres sternes s’aventurent au-dessus des abers, des rias et des avens, fjords verdoyants ou paressent les rivières avant de s’abandonner à l’océan. Face au tumulte atlantique ou au silence d’une rade, les petits ports du Finistère opposent une vie pleine de chaleur, aux accents de la bonne humeur et des émotions partagées, sous l’œil bienveillant des phares qui égrènent la côte.
N’allez pas croire que la vie se cantonne au littoral : elle déborde largement en les terres. Parfois traçant son lit à flanc de falaise, tel l’Ellé, adoptant le calme inquiétant d’un marais nommé Yeun Elez, filant sans histoire entre les écluses du Canal de Nantes à Brest, l’eau court ou s’attarde mais est partout source d’abondance. Grâce à elle, une faune sauvage se plaît en Finistère. Loutres, visons, carpes et gardons y trouvent abri et nourriture. Les saumons se jouent du courant et les truites explorent un trou d’eau après l’autre.
Les forêts ? C’est une autre histoire. Une histoire en vert et or où bruissent les mystères et se perdent les rivières, comme en Huelgoat, Rondeurs arides des menez, échine granitique des Roch : Monts d’Arrée et Montagnes Noires tendent leurs balcons sur de vastes espaces ; quand la brume n’y tisse pas son lot de légendes, le soleil offre d’y embrasser une nature sauvage, intacte. II s’en faut de peu que surgisse un chevalier en armure
Le Parc Naturel Régional d’Armorique
Le Parc naturel régional d’Armorique est une longue bande qui semble couper le Finistère en deux alors qu’il en est l’épine dorsale, le centre vital reliant les plus exceptionnels des espaces naturels du département : Monts d’Arrée, falaises de Crozon, archipel de Molène, île d’Ouessant. Quelques noms d’espèces emblématiques suffisent à en évoquer la richesse : saumon, phoque gris, grand dauphin, puffin des Anglais, busard cendré, loutre, castor témoignent de la richesse incomparable des milieux qui les abritent.
Cavalier passionnément
cavalier passionnément, beaucoup, un peu, à la fore… entre terre et mer le Finistère n’a pas de frontière pour qui veut goûter aux joies de l’équitation. Un choix d’évasions brèves ou très longues, pour s’initier ou progresser. Incitation au départ sur ce caste territoire où la nature préservée offre, à qui sait la courtiser, des émotions inoubliables portées par l’universel ami de l’homme.
Hier compagnon de travail et compagnon de fêtes, le cheval est toujours fidèle aux rendez-vous de nos Pardons. II a ses foires et se taille toujours belle part en comices agricoles, festivals et concours d’élevage. II tient parfois la vedette de nos fêtes estivales, tout aussi majestueux devant un char à banc pour une noce ou une parade, qu’attelé aux outils agricoles d’antan, lors de démonstrations à l’ancienne. Jamais oubliés, toujours honorés, ici aussi chevaux et poneys ont investi le domaine du sport et des loisirs : concours de sauts d’obstacles, de dressage, de complet, initiation au TREC (Techniques de Randonnée Equestre de Compétition) mais aussi voltige, horse-ball et attelage y compris pour une évasion en roulotte. Un éventail qui se décline aux quatre coins du Finistère avec des professionnels, diplômés d’Etat pour la plupart, avec lesquels cavaliers aguerris ou non peuvent prendre les rênes en toute sécurité.
D’autres préféreront garder pied à terre, et vivre d’autres transports ceux des défis lancés sur les courses hippiques de pays (Carhaix, Guerlesquin…) sur nos hippodromes de Landivisiau et Morlaix, ou plus exceptionnel, sur l’hippodrome marin de Plouescat. Vous êtes en quête d’aventure, de découverte, de nature, de grand air, de dépense physique ? Le Finistère, terre de randonnée, vous attend avec ses mille kilomètres de sentiers et itinéraires… A chacun son dada !
Les parcs & jardins
En ce domaine le Finistère vous surprendra par sa diversité et son audace, avec notamment ses essences exotiques. D’un jardin à l’autre, de l’abbaye de Daoulas au château de Trévarez, plus de dix siècles défilent, fruit d’autant de savoir-faire en matière de jardin et de techniques horticoles. Ne dit-on pas qu’une région met toujours en terre le fruit de ses voyages
Les Campings : Des vacances à notre rythme
Le camping pour nous est vraiment synonyme de vacances. Vie en plein air, sensation de liberté …en rupture avec la vie quotidienne. Nous avons choisi le Finistère pour ses paysages et la diversité des activités : balades, plage, jeux nautiques, tennis, vélo …il n’y a que l’embarras du choix ! Nous participons beaucoup à la vie locale et ici, quelle animation ! Nous nous sommes faits des amis. Nos points communs ? La beauté des sites, une certaine façon de vivre …Nous revenons aussi pour l’accueil formidable et l’organisation irréprochable. Alain et Véronique Decoux, Seine-et-Marne.
Paradis nautique
Le Finistère a le cœur nautique. II invente les classes de mer et crée la célèbre école des glénans. A Port la Forêt, dans la vallée des fous, les navigateurs chevronnés s’entraînent à défier les records. « Le nautisme, dit Roland Jourdain, c’est l’école de la vie ». grâce à la diversité des activités et des services proposés, le Finistère permet à tous de goûter aux plaisirs de la navigation.
La mer est lisse ce matin. Certains diraient un lac. Les goélands se laissent flotter, encore engourdis de nuit. De temps en temps ils étendent leurs ailes et étirent leur cou. Un clapotis furtif et régulier déchire le silence ouaté. Un kayak glisse tout en légèreté et se perd au loin. L’embarcation effilée n’a pas effrayé les oiseaux. Tout est intact. Au port, les pontons se réveillent. Les voiliers font cliqueter leurs drisses, impatients. A cette frénésie juvénile, les vieux gréements répondent à leur manière. Ils s’ébrouent de leur franc bord et font reluire leur cuivre. Elle est belle la marine ! Quelques rires égrènent le silence, chaque bateau s’en va vers son horizon, au gré des envies de son équipage. Celui-ci s’élance au large vers les îles, celui-là s’en va caboter le long du littoral. Le premier s’amusera à faire la course avec ses congénères, le second tirera des bords majestueux, à l’ancienne, pour la beauté du geste… et du regard.
Le long des côtes, l’activité est intense. Une myriade de petites embarcations louvoient tout azimut. Catamarans, Optimistes, dériveurs, planches à voile… Quelle diversité ! Et regardez ces petits bouts de navigateurs, pas plus hauts que trois pommes ! Encadrés par leur moniteur, ils ajustent leur voilure et voguent travers au vent en gîtant de plaisir. Qui sait si parmi ces moussaillons il n’y a pas un futur skipper de course au large ? Depuis des décennies, le Finistère est la terre de prédilection des aventuriers des mers. Elle a consacré plus d’un champion
Le soleil est au zénith, une brise de suroît s’est levée et, jouant avec le flot, les surfers s’envolent sur la crête des vagues. C’est beau tout ce bleu et cette écume argentée
PATRIMOINE
Les châteaux & abbayes
Invitation à fa promenade et à (a méditation, les châteaux, les impressionnants manoirs et le maillage unique des grandes abbayes, n’ont plus rien de forteresses ou de places gardées. On ne peut que s’es réjouir tant les visites, même en extérieur, sont source de vertu. Une impression décuplée à (‘occasion des manifestions culturelles qu’abritent ces lieux uniques. ,
Les Musées de France * en Finistère
que découvre-t-on dans les musées du Finistère ? Tout simplement l’histoire de l’un des départements les plus singuliers de l’Hexagone, le plus « maritime » incontestablement. Or l’héritage d’une tette terre, c’est aussi celui de sa région, de son passé monastique, de ses voyages et de sa Marine, de sa vie traditionnelle, et bien sûr de ses peintres, célébrés par l’Ecole de Pont-Aven.
Didier Squiban est musicien et compositeur. Sa renommée l’entraîne désormais plus loin que archipel de Molène, par delà les mers et les océans. A travers des souvenirs et des émotions, il évoque sa passion pour sa terre natale; là où sa vie d’homme et d’artiste prend sa source.
GASTRONOMIE
Escale gourmande
Le Finistère est le royaume du cuisinier, un immense jardin terres re et maritime qu’il moissonne à l’envi pour ravir les palais des gastronomes. Explorateurs réputés, les Finistériens ont eu la curiosité d’introduire des mets ignorés. Mariant l’acidulé et le salé, leur imagination a inventé de délicieuses saveurs. S’appuyant sur les produits du terroir, les cuisiniers d’aujourd’hui perpétuent cette gastronomie traditionnelle et innovante.
Au bonheur des gastronomes
Suivons un cuisinier faire son marché et mitonner sa carte. Le périple commence dans les terres (Argoat) où le séculaire cochon a acquis ses lettres de noblesse grâce au savoir faire de plusieurs générations. Le porc se décline en jambons, terrines, tranches de lard, andouille, boudins ….Grillée, fumée, séchée, la charcuterie du terroir est riche et savoureuse et tient une place de choix sur la table du gastronome.
Artichauts, choux, carottes de sable, oignons rosés de Roscoff, notre chef n’a que l’embarras du choix. La réputation des légumes finistériens a largement dépassé les frontières de l’hexagone. La qualité de la production est favorisée par la composition des sols, parfois imprégnés de sable ou de sel, et le climat doux et tempéré. II cueille au passage quelques brassées de sarrasin pour confectionner galettes ou kig ha fars, pot au feu typique du Finistère Nord. II sourit quand il pense à ses aïeux. C’est eux qui ont importé des plants exotiques comme ce blé noir de Mongolie, réputé être l’œuvre du Diable, la fraise du Chili, le kiwi ou même le haricot
La richesse de la mer
II s’en va maintenant flâner côté mer (Armor). Amateur de produits frais, il déambule dans les ports. La flottille de pêche offre sur les quais poissons, crustacés et coquillages. Huîtres, palourdes, bigorneaux, ormeaux, composeront un magnifique plateau de fruits de mer. Tourteaux, araignées se dégusteront froids agrémentés d’une simple mayonnaise relevée. Peut-être préférera-t-il préparer le homard en ragoût, à l’Armoricaine. Maquereaux et sardines seront sans doute grillés, il réserve un autre sort aux bars, rougets et autres poissons : farcis, préparés en sauce ou façonnés en mousseline…
Tradition et créativité
Avec ces produits frais et goûtés, notre cuisinier va aller au gré de ses fantaisies. II puise dans les recettes ancestrales pour fabriquer des plats simples et authentiques. Les crêpes de froment se suffisent à elles seules pour régaler un palais exigeant. A moins qu’il ne les agrémente d’une compote de pommes ou de miel. II en est de même, pour les coquilles Saint Jacques : il hésite toujours entre les faire déguster au naturel ou leur adjoindre une saveur plus exotique en les cuisinant au safran… Fin gastronome, ancré dans ses racines, il accorde à la galette de blé noir, plat du pauvre d’autrefois, les premiers, honneurs sur sa carte. Pour ravir ses convives, il n’hésitera pas à lui faire épouser des saveurs inattendues venues de la mer.
Du fondant en bouche
Pour toute sa cuisine, notre homme va utiliser du beurre salé, incontournable ingrédient de la gastronomie bretonne. II se déguste nature, sur du pain de seigle, en accompagnement des fruits de mer. II peut également être servi fondu sur une crêpe… Cet inimitable goût salé/sucré fait l’originalité et le délice des desserts finistériens, des galettes de Pleyben, aux Traou Mad de Pont Aven jusqu’au fameux kouign amann de Douarnenez. Une bolée de cidre frais, en provenance direct des vergers finistériens, accompagnera ces douceurs. Un hydromel à base de miel comme le « chouchenn » ou un « lambic » plus corsé enchanteront les palais. Voilà, notre cuisinier est prêt. Poussez la porte de son restaurant. Toute la richesse de la gastronomie finistérienne vous invite à passer à table.