Tourisme à Sainte-Maxime,Var,France

L’économie repose principalement sur le Tourisme à Sainte-Maxime. En 1922, la commune de a été classée « Commune Climatique ». Depuis, la station n’a de cesse d’améliorer son offre touristique. L’obtention de la dénomination « Station Classée de Tourisme » en mai 2011 récompense ainsi la politique touristique de qualité. Cette distinction repose sur de nombreux critères qui sont autant de facteurs d’attractivité pour Sainte-Maxime.

La naissance du tourisme…
Le second Empire, comme partout en France, propulsa la cité sur la voie de la modernité. Ce fut aussi la grande époque des impressionnistes, avec ses artistes-peintres amoureux de nature et de soleil, avec ses poètes et romanciers, ses musiciens, ses novateurs de tout poil, ses aventuriers passionnés de découvertes et volontiers pionniers et colonisateurs. En marge de l’événement majeur que constitua, à la fin du XIX° siècle, l’arrivée du train sur la Côte d’Azur, l’achèvement de la route littorale de Cogolin à Fréjus, fit découvrir le golfe au plus grand nombre. L’ère du tourisme était né et le Var l’accueillit à bras ouverts. Cela se traduisit immédiatement par un véritable « boom » démographique… Avant la première guerre mondiale, la population, jusqu’alors très stable, n’était que de 1390 habitants. Au lendemain de la seconde guerre, en 1946, elle était passée à 2653. En 1968, elle atteignait 5291… Elle est aujourd’hui de près de 12.000 permanents… avec une pointe saisonnière de résidents qui arrive à dépasser 60.000 au plus fort de l’été!. Malgré cette progression vertigineuse, on est toujours bien loin des seuils de densité urbaine des grandes villes… et Sainte-Maxime, avec ses 8032 hectares de superficie, dont 5500 en forêts de pins, de chênes, de mimosas et autres végétaux de type méditerranéen, conservera encore longtemps cette qualité de havre de paix et de quiétude qui en fait le charme principal.

Les grandes étapesSaint-Maxime09
C’est après la révolution française, le 15 février 1790, aux termes d’une loi portant sur l’organisation administrative de la nation républicaine, que Sainte-Maxime fut constituée en commune, par la réunion de deux seigneuries: celles du Revest, au nord, et celles des Bastides (de Sainte-Maxime et de Saint-Pierre de Miramas)au sud. La seigneurie du Revest, en partie dévastée au XIVe siècle, avait connu son heure de gloire un siècle plus tôt quand Jacques Dueze, seigneur des lieux et évêque de Fréjus, avait été porté aux plus hautes fonctions de l’Eglise, en devenant Pape sous le nom de jean XXII. La seigneurie des Bastides de Sainte-Maxime et de Saint-Pierre de Miramas qui, à la même époque, relevait de l’Abbaye du Thoronet, avait une population dispersée ….C’est ainsi, pour l’anecdote, que l’on ne comptait qu’une seule habitation entre la Tour Carrée (qui était la tour dimière de l’Abbaye) et l’église primitive, qui se situait à l’emplacement de la Société Marseillaise de Crédit. Il fallut encore attendre quelques années pour voir évoluer le bourg de façon significative.
Sous l’Empire Napoléonien, le cadastre faisait mention de 9685 hectares, mais par le jeu des rétrocessions à la commune de Plan de la Tour, la superficie allait en être fortement diminuée. Dès cette époque, on dénombrait un petit millier d’autochtones. Ceux-ci vivaient en grande partie de l’exploitation des forêts (chêne-liège et pin maritime), de la vigne et des oliviers, des cultures de céréales et de l’élevage ovin, de la chasse et de la pêche ainsi que de l’activité maritime et portuaire (transport de bois et de minerai).

Musée du Phonographe et de la musique mécanique
Parc de Saint Donat, Route du Muy (à 10 km de Sainte-Maxime). Une colle unique en Europe, de plus de 300 appareils. Ouvert tous les jours, de Pâques à octobre, sauf lundi et mardi: de 10h à 12h et de 15h à 18h. Tél. 04 94 96 50 52

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