Saint-Palais-sur-Mer est un pôle touristique située à l’embouchure de l’estuaire de la Gironde, face à l’océan Atlantique, sur la côte de Beauté, elle appartient géographiquement au Royannais et à la presqu’île d’Arvert. C’est une commune du sud-ouest de la France, située dans le département de la Charente-Maritime et la région du Poitou-Charentes. Elle conserve de nombreux témoignages de l’architecture balnéaire de la « Belle Époque » aux « Années Folles » (villas, chalets et castels, aux styles variés), au cœur d’une forêt de pins faisant partie de la forêt domaniale de la Coubre ou de la forêt des Combots d’Ansoine. Son centre-ville, constitué d’immeubles modernes, se structure autour d’une place centrale, bordée de boutiques et de restaurants, et d’un parc de 16 hectares agrémenté d’un lac artificiel et d’infrastructures de loisirs.
Le littoral accueille cinq plages, de tailles variées, reliées entre-elles par un sentier de promenade aménagé (sentier des Douaniers) d’où peuvent être observées des formations rocheuses pittoresques, tel le Pont du Diable ou le Puits de l’Auture. Au nord de la commune, le site de la Grande-Côte est formé d’une grande plage rectiligne qui évoque la côte sauvage ou les plages de la côte d’Argent. Un pôle touristique (boutiques, bars, restaurants) a été aménagé à proximité, tirant profit d’une situation de balcon sur l’océan. La ville est connue localement pour sa vie nocturne, qui en fait un des lieux de prédilection de la jeunesse royannaise.
Les monuments :
Patrimoine civil
L’unique monument civil de la commune antérieur au XIXe siècle est le phare de Terre-Nègre. Ce dernier est érigé vers 1772, sans doute sur les plans de l’architecte bordelais Claude Tardy. Surhaussé dans le courant du XIXe siècle, il est équipé d’un premier feu en1838. Formant une tour-colonne de presque 26 mètres de haut, sa base est masquée par l’ancien logement du gardien.
Patrimoine religieux
· la vieille-église Saint-Pallais
Elle se dresse un peu à l’écart du centre-ville actuel. Édifié dans le courant du XIIe siècle, ce sanctuaire de style roman reste longtemps l’église paroissiale du village de Saint-Palais-de-Bren, un ensemble hétéroclite de plusieurs hameaux dont la population vit essentiellement de la pêche et du travail de la terre jusqu’au XVIIIe siècle. Dans sa configuration actuelle, l’église conserve un chevet de style roman saintongeais et un clocher couronné d’ardoise.
· La chapelle Notre-Dame-du-Platin
Elle est érigée en 1904 par l’industriel Joseph Odelin afin de servir de lieu de culte aux habitants du quartier du Platin, alors en pleine expansion. En 1909, elle est agrandie et rebaptisée Notre-Dame-des-Aviateurs, un hommage à Louis Blériot, célèbre aviateur qui traverse la Manche cette même année. Devenue la sainte-patronne des aviateurs, elle est l’objet d’un pèlerinage depuis 1919. Endommagée en 1945 par les bombardements alliés, elle est reconstruite peu après.
· le temple de Courlay :
Le plus ancien lieu de culte réformé de la commune, il trouve ses origines dans un premier sanctuaire édifié en 1752, en dépit des interdits alors en vigueur dans la province. En 1823, l’architecte Félix Garde dresse les plans du nouveau temple, mais se retire moins d’un an plus tard après que le pasteur ne décide de modifier les plans à des fins d’économie.
· La chapelle de l’Arquebuse
Elle est l’ancien temple de l’église réformée évangélique de Saint-Palais-sur-Mer. Construite en 1924 sur un terrain attenant à la villa balnéaire « Louise ». En 1970, la chapelle est désaffectée et vendue à un collectionneur d’armes qui la transforme en un éphémère « musée de l’Arquebuserie », d’où le nom donné à la chapelle. Le musée ferme ses portes en 1973. Depuis 1996, la chapelle est devenue une habitation.
Environnement historique
La portion du sentier des Douaniers qui traverse la commune est marquée par la présence de plusieurs formations géologiques dues à l’érosion. Parmi celles-ci :
· le pont du Diable désigne un pont naturel creusé par l’océan.
· le puits de l’Auture est une excavation d’où sortent de puissants geysers lors des tempêtes. Au Moyen-âge, il était connu comme Fossa lupatura – ou fosse loubière – car servant de piège à loups au cours des battues du seigneur de Didonne. La portion du sentier des douaniers traversant la commune est une étape du sentier de randonnée GR4.
· La forêt des combots d’Ansoine désigne la partie orientale de la forêt domaniale de la Coubre. S’étendant le long de la plage de la grande-côte, elle forme une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique intégrée dans le réseau Natura 2000.