Tourisme à Lyon,Rhone-Alpes,France

Capitale de la gastronomie avec un patrimoine très important résidu d’une histoire riche, le Tourisme à Lyon est considéré parmi les destinations les plus sollicitées en France, comme dans tout l’Europe sans oublier les attractions naturelles de cette ville merveilleuse quand les couleurs et la lumière se jouent sur l’eau de la Saône, du Rhône et scintillent sur les quais ou les berges, où les senteurs des marchés s’exhalent et les fontaines des places de la presqu’île s’animent. Lyon ville des petits matins, fraîcheur douce l’été, légère brume qui progressivement déshabille la ville en automne et hiver, ville apaisée par la nuit, moments magiques où les collines se réveillent.

Ville italienne, florentine, ses quais aux façades habillées de rose, d’ocre, lui donne un air méridional. Ville au charme à découvrir, à la séduction discrète, aux passages secrets. Ville qui révèle son architecture au fil des quartiers, au travers des traboules, (il y en a plus de 300 à Lyon), des ruelles, des places et perspectives, en découvrant la beauté des immeubles ou des cours et les trompe l’œil des murs peints et en flânant dans les parcs et les jardins, sans avoir à marcher très longtemps, la ville étant concentrée entre ses deux fleuves et ses deux collines.Tourisme à Lyon,Rhône-Alpes,France,hôtel
Ville baignée de soleil l’été, Lyon a la chance d’être aussi une ville verdoyante. Le parc de la Tête d’Or offre sur une centaine d’hectares 15 à 20 000 espèces arborées, une magnifique roseraie, un lac et un jardin zoologique ainsi que de vastes et belles serres du 19è siècle où croissent en pleine ville délicates orchidées et bananiers géants.
Des jardins plus intimes comme celui du Palais St Pierre, véritable écrin du musée des Beaux Arts ou encore les jardins suspendus de la colline de Fourvière le « parc des hauteurs » ou celui de la « Ceriseraie » à la Croix Rousse attirent sans cesse plus de promeneurs en quête de fraîcheur végétale.
Le long de la Cité Internationale vous découvrirez le parcours pédagogique du sentier du « Bretillod » (ou petit Brotteaux) et les berges du Rhône connues pour leur chapelet de péniches qui appellent au voyage.
L’autre vitrine originale de Lyon : les murs de la ville !
Le cadre d’une toile est trop étroite pour certains artistes, alors, tout naturellement ils peignent… les murs, créant un véritable musée urbain à ciel ouvert. En 1991, L’UNESCO décerne au Musée urbain le label de «décennie mondiale du développement culturel », c’est la consécration et les murs sont alors investis par 6 artistes du monde.

GASTRONOMIE

Lyon est la Capitale de la gastronomie et reste la référence en art culinaire grâce à l’habileté et la créativité de ses chefs. Elle compte de nombreux étoilés et plus de 1600 restaurants traditionnels. Bouchons, guinguettes, bistrots, cafés comptoirs, brasseries, grandes tables… la ville offre une gamme très étendue de restauration.

Depuis longtemps la cuisine lyonnaise est réputée, car les produits des fermes autour de la région sont d’excellente qualité. A ses portes, les vins du Beaujolais, les coteaux du Lyonnais, des côtes du Rhône, et de Bourgogne, les volailles de Bresse, les bœufs du Charolais, les brochets et les carpes des Dombes, les poissons d’eau douce des lacs savoyards, les fruits de la vallée du Rhône et du Forez, les maraîchers de la plaine de l’Ain ou encore les fromages des monts du Lyonnais, du Mâconnais, de Savoie et du Dauphiné.

Elle doit son extraordinaire réputation culinaire et son unique savoir-faire à des femmes, cuisinières de la grande bourgeoisie, femmes d’ouvriers, ou encore à ces fameuses mères qui tenaient table ouverte pour les compagnons du tour de France.Tourisme à Lyon,Rhône-Alpes,France,plaisir de la ville

Les bouchons font aussi partie de la tradition culinaire lyonnaise. L’origine du terme bouchon date de l’époque où les auberges servant du vin en dehors des repas se signalaient par un bouchon de paille accroché à leur enseigne. Ce signe était lié à l’arrêt habituel des malles postes et diligences devant les auberges. Ainsi, pendant que l’on bouchonnait les chevaux, les cochers étaient invités à venir boire. Dans certains bouchons lyonnais on peut encore déguster un mâchon, le casse-croûte pris en dehors des heures habituelles de repas. Jadis, les canuts partageaient d’une façon très conviviale avec le fabricant ou le négociant, le mâchon, principalement composé de charcuterie arrosée de Beaujolais.

Si aujourd’hui Lyon conserve son patrimoine, ses fameuses andouillettes et quenelles, ses charcuteries et ses fromages, ses bouchons, elle a su largement s’ouvrir au monde. Désormais, au fil des rues et des quartiers on découvre à travers ses grandes tables, belles brasseries, et petits bistrots de charme, les cuisines ensoleillées de la Méditerranée et de l’Asie, la cohabitation du beurre de la crème et de l’huile d’olive.

Aujourd’hui elle sort des sentiers battus et s’appuie toujours sur ce riche passé gastronomique. Cette forte identité qui en fait certainement une des meilleures cuisines françaises. Les jeunes chefs prennent le relais des Bocuse, Troigros, Lacombe et consorts, rivalisent de créativité et perpétuent la tradition gastronomique lyonnaise. Les nouvelles saveurs se mêlent aux plus anciennes. Bref la cuisine évolue avec le temps et invite au voyage.

Elle est un pôle d’excellence de toute la filière alimentaire. Outre la halle de la Part Dieu, le ventre de Lyon, et les petites halles de la Martinière et des Brotteaux, la cité compte une quarantaine de marchés alimentaires qui, de la Croix Rousse au quai St Antoine sont une invitation quotidienne à choisir les meilleurs produits de la région lyonnaise, du Beaujolais, d’Auvergne, d’Ardèche ou de Bourgogne. A côté des restaurateurs, les traiteurs lyonnais rivalisent d’imagination et de qualité.

PATRIMOINE ET HISTOIRETourisme à Lyon,Rhône-Alpes,France

Traces des temps passés et présents
Fondée en 43 avant J.C., la ville qui se nommait alors Lugdunum, fut durant les premiers siècles la capitale de l’empire occidental romain.
Deux princes s’arrêtant un jour au confluent du Rhône et de la Saône, décidèrent d’y fonder une ville. Tandis que l’on creusait les fondations de la cité, une nuée de corbeaux s’abattit sur les lieux, donnant naissance au nom de Lugdunum (la colline des corbeaux), signe d’une intervention quasi divine.
Forte de cette première destinée, la ville sera le théâtre constant d’une vie économique riche en couleurs et en échanges internationaux.

La commune compte 236 monuments répertoriés à l’inventaire des monuments historiques et 289 lieux et monuments répertoriés à l’inventaire général du patrimoine culturel. Par ailleurs, elle compte 602 objets répertoriés à l’inventaire des monuments historiques et 247 objets répertoriés à l’inventaire général du patrimoine culturel. 427 hectares du site historique de Lyon sont classés patrimoine de l’humanité par l’UNESCO depuis le 5 décembre 1998 : c’est l’un des plus vastes espaces français inscrits avec Bordeaux et le Val de Loire (208 934 ha). La ville est membre de l’organisation des villes du patrimoine mondial. Dans les espaces classés, on notera la colline de Fourvière et ses sites antiques, le Vieux Lyon médiéval et renaissance, la Presqu’île classique et haussmannienne ; la colline de la Croix-Rousse, patrimoine urbain du XIXe siècle associé aux Canuts.
Le magnifique théâtre antique de la colline de Fourvière domine le Vieux Lyon qui forme un des plus importants sites Renaissance d’Europe et témoigne de la splendeur de la ville au XVè et XVIè siècle. Mais elle est aussi la capitale de la soie, et des canuts : Des ateliers de la Croix Rousse perchés sur la colline, au Vieux Lyon Renaissance, l’histoire laisse partout son empreinte.
Les traboules lyonnaises, passages intérieurs qui permettent de communiquer d’une rue à l’autre, recèlent des curiosités architecturales : façades Renaissance, escaliers à vis, cours ouvrant sur des jardins en étages …Concentrées à la fois dans le Vieux Lyon mais aussi sur les pentes de la Croix Rousse, elles ont abrité les révoltes des Canuts au 19è siècle mais aussi les allers et venues clandestines des Lyonnais sous l’occupation.
Les Musées de Lyon, véritables mémoires du temps, ont la particularité de proposer une muséographie d’avant garde dans des édifices historiques.

DTourisme à Lyon,Rhône-Alpes,France,patrimoineu Musée de la Civilisation Gallo romaine au Musée Historique de Lyon (ancienne demeure de style Renaissance de la famille Gadagne), l’architecture est au service de la mémoire collective. Quelques-uns uns d’entre eux sont logés dans des hôtels particuliers de toute beauté. Le Musée des Tissus et des Arts Décoratifs présente la métamorphose de la matière qui fit de Lyon la capitale de la soie. Ses collections, parmi les plus riches du monde, retracent quelque 2000 ans d’histoire du textile.
L’abbaye bénédictine des dames de Saint Pierre abrite aujourd’hui le Musée des Beaux Arts, dit le petit Louvre, avec sa collection encyclopédique de l‘Egypte ancienne à l’art moderne.
Le Musée Lumière, entièrement restructuré en juin 2003, montre les deux facettes des frères Lumière, à la fois ingénieurs et artistes. On peut y voir une centaine de films des frères Lumière diffusés en permanence, sur moniteurs et une collection unique d’appareils cinématographiques. Une salle de cinéma a été aménagée dans le hangar du premier film magnifiquement préservé. Une curiosité : le mur des cinéastes avec les noms de dizaines de metteurs en scène qui illustrent un des murs d’enceinte de la villa des frères Lumière !
Le Musée d’Art Contemporain, sis dans l’enceinte futuriste de la Cité Internationale, est l’œuvre de l’architecte italien Renzo Piano. Miroir permanent de notre société, il est le prolongement naturel de la Biennale d’Art Contemporain de Lyon.
Plus grave dans son discours, le Centre d’Histoire de la Résistance et de la Déportation invite à méditer sur la dignité de l’homme. Aménagé symboliquement sur les lieux mêmes où la Gestapo installa ses bureaux et ses geôles, ce site a pour vocation de perpétuer la mémoire. Lieu de réflexion et d’étude, il propose de très nombreuses rencontres avec les historiens.