Le Tourisme à Luberon consiste à visiter la région en randonnée coupées par des poses dans les différents endroits à nature paradisiaque qui vous laissera rêver de très beaux moments passés au sein d’un massif à la végétation luxuriante, à la faune exceptionnelle, qui lui valent d’être Parc Naturel Régional. C’est aussi une terre de vins, la patrie des « bories ».
Visiter le Luberon, c’est s’arrêter à Gordes, Lourmarin, Ansouis ou Lacoste, c’est rester sans voix devant les falaises d’ocre à Roussilllon ou au du Colorado Provençal…
La cathédrale Sainte Anne bâtie sur un site gallo-romain, est l’une des plus anciennes cathédrales de Provence. Chaque époque a apporté son empreinte, avec notamment, cryptes mérovingiennes, clocher roman et chapelle XVIIIe dite « royale ».
Auribeau Le Mourre-Nègre, point culminant du Luberon, avec 125 m. L’Aiguebrun, cours d’eau du massif y prend sa source. Le panorama qui s’offre à nous permet d’apercevoir les Alpes et la vallée de la Durance jusqu’à la Méditerranée.
Bonnieux: la forêt des cèdres, où l’on peur trouver des arbres centenaires, propose un sentier botanique avec des explications sur la flore dans le Luberon. Le pont Julien, pont romain admirablement conservé, franchit le Calavon depuis 2000 ans.
Buoux : les falaises et le fort – falaises connues dans le monde entier pour l’escalade. Fort remarquable.
Cadenet : village troglodytique – habitations troglodytes et en montant au castrum en partie rénové, vue imprenable sur la vallée de la Durance et la Montagne Sainte Victoire.
Caseneuvre : le plus tend oratoire de Provence.
Caumont : la chartreuse de Bonpas fondée au XIIe. Chapelle St-Symphorien. Vestiges de remparts du XIVe. Agréables jardins surplombant la vallée de la Durance.
Cavaillon : la colline St. acques. Morceau détaché du Luberon, elle offre un magnifique panorama à la fois sur la chaîne des Alpilles, la vallée de la Durance et sur la Plaine d’Apt, les Monts de Vaucluse et plus loin le Mont Ventoux. Un sentier de découverte vous permettra de découvrir au mieux la faune et la flore ainsi que l’histoire de ce site naturel que la présence d’une très belle chapelle met si bien en valeur.
Cucuron ; le beffroi de l’église et les superbes platanes de l’étang se disputent le ciel. Au coeur de l’été, fraîcheur inoubliable.
Gargas l’oppidum de Perréal – en empruntant le GR6, on atteint la Chapelle Ste Radegonde (XVIe) au sommet de la colline. Des fouilles archéologiques ont révélé les traces d’un habitat gallo-romain.
Goult : le Moulin de Jérusalem – le Conservatoire des Terrasses de Culture. A flanc de colline, bories, cabanons, pierriers, escaliers volants…, composent ce site où l’on cultivait l’olivier et l’amandier.
Joucas : les gorges de Véroncle où un torrent maintenant asséché a creusé de splendides gorges parfois très encaissées.
Grambois : église romane du XIIe, et chef d’œuvre de la peinture religieuse provençale du XVIe, un polyptyque de 1519 dédié à Saint Jean-Baptiste.
Lacoste: charmant village faisant face à Bonnieux et surmonté par les vestiges du château du Marquis de Sade
ACTIVITÉS ET LOISIRS
Le Petit et le Grand Luberon
La combe de Lourmarin, seul passage naturel qui traverse le massif, le divise en deux parties inégales. A l’ouest, le petit Luberon forme un plateau échancré et accidenté creusé de ravins et de gorges et ne dépasse pas 700 m ; le grand Luberon quant à lui s’étend à l’est et déroule ses pentes massives et plus douces qui culminent au Mourre-Nègre à 1125 m et comprend un large replat, le plateau des Claparèdes. Comme les autres petits massifs provençaux, derniers replis du plissement alpin, le Luberon s’étire sur 60 km de Manosque à Cavaillon et de Pertuis à Apt qui constituent les 4 villes principales du Parc Naturel Régional du Luberon.
Une terre d’Ocre
Comment ne pas évoquer les mille couleurs qu’offre cette terre : l’ocre. Depuis le violet sombre jusqu’au jaune presque vert, les paysages de Roussillon et ses falaises, de Rustrel et du Colorado provençal, Gargas et ses carrières nous livrent leurs couleurs éclatantes. Cette terre ocrée est le fruit de gisements de sables, créés par la disparition de la mer voici plusieurs millions d’années. Lessivés sous l’action des pluies diluviennes dues au climat tropical qui régnait alors en Provence et altérés par le fer ces sables ont donné aux roches une couleur rouge orangée. Aujourd’hui, loin des 40 000 tonnes produites au début du XIXe, l’ocre « reprend couleur », et ses qualités naturelles lui ouvrent tous les domaines de l’art, de l’artisanat et du bâtiment.