C’est le pays des fleurs et fleurir c’est sourire. Fleurir, c’est le « plus » inimitable de l’accueil en sud Mayenne. Dans les villages, le vert du bocage et le bleu de l’ardoise disparaissent sous mille couleurs. Ici, le fleurissement est un sport national (trophée national du fleurissement pour la Mayenne en 1994 et 1999) pratiqué avec technique et passion par les communes, les associations et les familles.
Visitez l’étonnante FERME FLEURIE DU HAUTBREIL à Bazougers, les mille rosiers et le labyrinthe de verdure du PRIEURÉ SAINT CLÉMENT à Craon. A Craon encore et à la RONGÈRE à Saint Sulpice, les parcs magiques des châteaux s’ouvrent pour vous .
Et Château-Gontier s’affirme la digne capitale de ce royaume des fleurs : JARDIN DU BOUT-DU-MONDE, jardin aromatique, mosaïques florales des bords de la Mayenne, jardin de la piscine, abords de l’église de Bazouges, roseraie de la Motte-Vauvert, etc.
LES VILLAGES
Le sud Mayenne est aussi appelé Haut-Anjou. La douceur du climat, la quiétude des paysages et la sérénité de l’habitat en témoignent. A Saint-Denis-d’Anjou, plus qu’ailleurs. Labellisé Petite cité de caractère, ce bourg médiéval aurait pu se satisfaire de son patrimoine unique : les remarquables halles en bois, une des seules restant encore de cette époque (1509) et leur prison, la mairie, ancienne maison canoniale (fin XVe), l’église médiévale Saint-Denis, connue pour ses peintures murales et ses stalles en chêne sculptées, la forge du XVllle toujours en activité.
Dans le vieux bourg et dans la campagne environnante, nombreuses sont les demeures seigneuriales : le Manoir, le château de Martigny, celui de la Guérouillère… et les curiosités : Saint-Martin-de-Villenglose et son église ou Varennes-Bourreau et sa chapelle, deux édifices qui se caractérisent également par de remarquables peintures murales.
Saint-Denis-d’Anjou, c’est aussi une animation permanente, deux très bonnes tables et une hôtellerie de choix, des sentiers de randonnée, des fêtes et des concerts valorisant le patrimoine ainsi qu’une passion contagieuse pour le tourisme équestre et pour les attelages…
LA PÊCHE
Heureux comme Dieu en France, heureux comme un poisson dans l’eau, heureux comme un pêcheur à Villiers-Charlemagne. Au Village Vacances et Pêche de Villiers-Charlemagne, à un jet de bouchon d’un bourg sympa, avec vue sur la campagne, tout a été conçu pour le Bonheur de pêcheur et de sa famille. Plus de 1a moitié des touristes qui l’ont découvert sont déjà revenus.
Mais c’est tout le sud Mayenne qui se révèle comme un véritable paradis du pêcheur. Rivières, ruisseaux ou plans d’eaux : où que vous séjourniez, vous n’aurez jamais beaucoup de chemin à faire pour pratiquer la pêche que vous aimez : pêche au coup, au lancer, traque sportive des carnassiers (brochets, sandres et perches), pêche plus tranquille aux cyprinidés (carpes, gardons, tanches). Ce milieu aquatique contribue grandement à l’atmosphère paisible du sud Mayenne et incite de nombreux pêcheurs à revenir régulièrement.
II est soigneusement entretenu et surveillé par les associations locales et la Fédération départementale de pêche.
Sur la rivière « la Mayenne », les sites de pêche gérés par la Fédération vous garantissent, depuis les parkings ombragés prés des écluses, un accès facilité au chemin de halage et aux rives taillées et enrochées.
GASTRONOMIE
Beurre, œufs, fromages, porcs, volailles, foies gras… mais aussi escargots, cerfs et… autruches : en sud Mayenne, la gastronomie a goût de terroir. Et d’un terroir de goût : les meilleurs restaurateurs locaux (guide des hébergements restauration page 29) jouent volontiers la carte ? Et le menu ? Des productions locales. Les producteurs eux-mêmes, éleveurs ou récoltants, ont largement développé la vente directe de leurs spécialités.
Rémy Viel n’avait pas dix-huit ans lorsqu’il reprit la ferme familiale pour en faire un immense verger. Aujourd’hui, sa production de pommes, cidre bouché, pommeau, pommé (confiture), eaux de vie locales attire sous les poutres de son étonnante cave-grenier, 10 000 personnes par an.
Un jeune couple s’est installé aux commandes d’une ferme-auberge qui n’a jamais si bien mérité son nom puisque animaux et légumes du menu sont élevés et récoltés sur l’exploitation (guide des hébergements restauration page 31). Ces deux exemples pris à Craon (D 3,4) illustrent bien la tradition de la gastronomie en sud Mayenne. Bien plus qu’un simple lien du producteur au consommateur, ce sont des bonheurs de rencontre avec des passionnés, qui, tout autant que leur travail, aiment le contact et les échanges.
Entre accueil, visites et dégustations, c’est une autre image du pays qui apparaît, celle d’un patrimoine vivant que l’on partage et qui créée des liens.