Sainte-Maxime est une commune française située dans le département du Var en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ses habitants sont les Maximois et les Maximoises.
La station borde la rive nord du golfe de Saint-Tropez. Protégée du mistral par les collines boisées du Massif des Maures, elle s’ouvre au sud. Le Préconil, petit fleuve côtier, vient se jeter dans la Méditerranée après avoir traversé la commune dans sa partie ouest.
Sainte-Maxime est un Eden de la Méditerranée qui s’étend de Suane en Val d’Esquières, de part et d’autre d’un Sémaphore dominant plus de 8000 hectares de terres varoises ancrées. La station climatique qui s’est développée en préservant l’essentiel de ses charmes détient le pavillon bleu chaque année. Ces charmes discrets qui, depuis bien des décennies, participent à la qualité de vie de la cité balnéaire
PROMENADE EN VILLE
C’est par le cœur de l’agglomération que nous vous proposons de débuter votre visite de la cité. Face au port, tel un immanquable repère géographique et historique, un vieux bâtiment de pierres dénommé « Tour Carrée » élève sa masse cubique à quelques mètres à peine de l’église paroissiale. Construite en 1520, cette tour servit de fortification contre les agresseurs venus de la mer, puis de grenier à foin, de salle de justice et même de mairie.
Entièrement rénovée et mise en valeur au cours des dernières décennies, elle abrite désormais le Musée des Maintenances des Traditions Locales. Derrière elle, vous pourrez admirer l’église paroissiale, construite en 1762, avec son campanile de fer forgé dans la grande tradition provençale. A l’intérieur, l’art religieux y est multiforme, à l’instar d’un autel construit en serpentine provenant de la Chartreuse de la Verne, de vitraux, tableaux, sculptures.
Vous pénétrerez ensuite dans la vieille ville en descendant la rue loche (lavoir style XVIIIe), vers la Place du Marché et le Marché Couvert. Tout un réseau de ruelles pavées s’offre à vous, mettant en scène un décor et une ambiance où l’authenticité est naturelle que ce soit dans l’architecture, l’esthétisme, la convivialité citoyenne ou l’accueil chaleureux des commerçants et des artisans…
Vous grimpez ensuite vers l’hôtel de Ville, anciennement hôtel des Mimosas en lieu et place d’une magnanerie (élevage de vers à soie). De cette « terrasse » fleurie dominante, vous pourrez repartir vers des hauteurs plus arborées… ceux d’un sémaphore culminant, à 134 mètres, au sommet d’une colline peuplée de superbes résidences. Vous aurez le choix des accès… mais vous ne manquerez pas, en longeant le boulevard Beau Site, d’admirer le fameux « Château des Tourelles », alias « Château Gaumont » qui fut propriété de la famille Gaumont dès 1911… avant de devenir, il y a quelques années, un centre de vacances, ou encore la « Villa Charles » (propriété de la ville depuis 1983)
LES BERGES DE CALIDIE
Havre de paix depuis la nuit des temps, les berges de « Calidie » – de leur ancienne dénomination – n’ont gardé que peu de témoignages d’un passé pré-romain. Il ne fait nul doute, pourtant, que des celto-ligures eurent à séjourner ici, avant l’heure des Phocéens, débarqués de Massalia pour prospecter dans la cuvette du Plan de la Tour, en quête de richesses minières. Bien avant l’Empire de Rome, Grecs et Phéniciens qui naviguaient près des côtes, entre Amibes et Marseille, ne purent, tout-autant, ignorer ce site d’accueil et de repos…mais les siècles sont passés, effaçant d’éventuelles empreintes !
A défaut, c’est dans l’ère chrétienne du premier millénaire, aux heures glorieuses d’une Eglise qui irradiait de ses bases monacales de Saint-Honorat et du Thoronet, que l’on a coutume de faire débuter l’histoire de la cité. Il fallut cependant attendre la fin du sanglant épisode des invasions sarrasines, avec la victoire décisive de Guillaume de Provence, en 972, pour voir enfin s’établir, ici, un habitat durable et une véritable entité villageoise.
Cette entité, placée sous la protection d’une moniale sanctifiée – fille du Comte de Grasse, Seigneur d’Amibes, Supérieure du Monastère de Callian, morte en 750 – en prendra tout simplement le nom: Sainte-Maxime…