Découvrir le pays Sainte-Baume, c’est s’émerveiller de la richesse d’une nature préservée, toujours colorée hiver comme été. C’est y respirer des senteurs vivifiantes, exhalées par les plantes des collines, parfums mêlés qu’on ne trouve qu’ici. C’est aussi et avant tout retrouver ses racines profondes au travers des vestiges des civilisations les plus anciennes dont les traces encore très visibles nous replongent dans notre passé.
Ce passé reste encore très vivant à l’occasion du pèlerinage à a grotte de Marie-Madeleine qui attire depuis des siècles les chrétiens du monde entier. Restent encore les traditions, au travers des manifestations folkloriques ou culturelles. Nous vous invitons à les découvrir vous-même pour en goûter le charme et en grade le souvenir ensoleillé. C’est un massif provençal du Sud-Est de la France, qui s’étend entre les départements des Bouches-du-Rhône et du Var sur une superficie de 45 000 hectares. Les deux sommets les plus élevés sont le signal des Béguines et le Joug de l’Aigle qui culminent à1 148 mètres. Il comprend également sur son flanc ouest le point culminant des Bouches-du-Rhône : le pic de Bertagne qui atteint l’altitude de 1 042 mètres. Le caractère exceptionnel du site tient à la présence d’une hêtraie développée, préservée depuis des siècles, et de la grotte de Sainte-Marie-Madeleine, lieu de pèlerinage majeur au Moyen-âge.
SAINT-MAXIMIN : LA SAINTE-BAUME
Le Marché de Provence: On y trouve de tout, pour peu que l’on prenne le temps de flâner entre les étals. St-Maximin c’est cela : sa diversité, c’est sa richesse. Sa basilique, datant du XIIIème siècle est un chef d’œuvre de l’art gothique provençal. Elle renferme dans sa crypte les reliques de Ste Marie-Madeleine et nous offre un orgue exceptionnel. Attenant à celle-ci, le Couvent Royal, berceau des gardiens de la Basilique, s’ouvre sur un cloître aux arbres majestueux bordé de travées donnant accès aux différentes salles qui nous content la vie des Dominicains. Saint-Maximin s’anime autour de cet ensemble culturel qui offre un cadre privilégié à des concerts de qualité.
Le caractère villageois invite le visiteur à un temps de repos sous les frais ombrages de ses places, à des parties de boules sous les platanes, à des balades en colline accompagnées du chant des cigales ou à goûter au vin du pays autour d’une bonne table. C’est cela St-Maximin, Porte du Var, Porte des Vacances.
ROUGIERS
Le village de Rougiers est situé dans les contreforts de la Sainte-Baume, à la lisière nord d’un immense massif forestier où les sangliers ne sont pas rares. Des hauteurs de l’ancien oppidum ligure de Piégu ou des ruines de l’étonnant village fortifié et du château médiéval de Saint Jean, le promeneur découvrira un immense horizon jusqu’au Verdon et aux Préalpes, le petit volcan de Purignier, unique en Provence, dont le terrain de lave noire produit les meilleurs pois chiches ; il embrassera de son regard toute cette plaine fertile où se mélangent encore la vigne et l’olivier. Ses vignerons continuent d’y perpétuer la tradition et ce sera un plaisir de déguster un « Coteaux varois » du cru, dans lequel il retrouvera tous les arômes du terroir. Le visiteur aura plaisir à déambuler dans l’ombre des platanes et des vieilles demeures, à travers les rues du village tranquille sur lequel les vents de l’histoire sont passés sans le dénaturer.
NANS LES PINS
Nans les Pins, village typique de Provence, bénéficie d’une situation privilégiée : non loin de la mer, à 430 mètres d’altitude, entre deux grandes barres rocheuses qui font écran aux turbulences météorologiques. Le village se trouve au sein d’un environnement préservé avec, entre autres, à sa proximité immédiate, la magnifique forêt de la Sainte Baume. Nans les Pins est à égale et courte distance des zones de forte densité de population que sont Aix en Provence, Marseille et Toulon et à l’écart des grands flux de migration et des lieux de forte concentration touristique mais pouvant être aisément raccordé avec ces dernières et profitant par là-même de toutes les infrastructures de la région.
En plus des traces d’un passé récent ou un peu plus lointain, il en est d’autres, qui sont bien plus anciennes :
• Des vestiges découverts sur le territoire de notre commune témoignent de la présence de l’Homme en ce lieu dès le Néolithique, et probablement bien avant. Des « tumuli » existent qui peuvent dater d’environ 650 ans av J-C .Un important « oppidum » celto-ligure a été aménagé deux siècles avant notre ère sur une colline, non loin du village, et le nom de Nans (il n’est question de « Nans les Pins » que depuis 1920) provient d’un mot celte qui signifie vallée.
• Il est tout à fait possible de reconstituer le tracé de la voie qui, au temps des Grecs, reliait par Orgnon et Rougiers, la cité phocéenne à la future voie Aurélienne. Tout au long de cette voie, un certain nombre de « villas » avaient été édifiées sous l’occupation romaine et la culture de l’olivier s’y pratiquait.
• Grâce au cartulaire de Saint-Victor, fameuse abbaye Marseillaise à laquelle le terroir a été cédé dès l’époque carolingienne et qui fa conservé longtemps dans son temporel, nous avons des indications intéressantes sur la vie à Nans durant les derniers siècles du premier millénaire.
La localité actuelle est dominée par les ruines d’un château féodal et d’un village fortifié construits au XIIème siècle et habités durant les 3 siècles qui ont suivi.
• Le monument le plus remarquable est une chapelle qui date de 1623, la chapelle de la Miséricorde, dont la construction est due aux Pénitents Blancs.
STATION TOURISTIQUE DE TRADITION
Tout concourt à faire de Nans les Pins, classé station touristique dès 1932, un lieu de séjour et de promenade fort apprécié :
• Un climat très agréable et particulièrement sain, comme l’atteste la présence de nombreux établissements para-hospitaliers et de convalescence.
• Une infrastructure hôtelière et gastronomique de bonne qualité.
• Des équipements adaptés, au premier rang desquels un golf de 18 trous, en bordure de la route nationale Marseille-Nice.
• Une animation étalée tout au long de l’année avec comme moments forts:
– courant avril : Concours National d’attelages.
– début mai : Foire de Printemps, rurale et aux plantes,
– début juin : Foire de l’Artisanat d’Art et des Produits régionaux
– au mois de juillet, un Salon des peintres amateurs.
– début août et pendant 5 jours, les fêtes de la Saint Laurent et de la Saint Eloi et journée de Maintenance Provençale le dimanche.
• des produits locaux qui portent la marque du savoir-faire d’une population restée fidèle à ses racines et à ses traditions.
C’est sans aucun doute dans le domaine des randonnées pédestres, équestres et cyclistes que Nans Les Pins offre le plus de possibilités avec un environnement immédiat de collines verdoyantes et plus loin les Monts Auréliens d’un côté, le Massif de la Sainte Baume de l’autre, des paysages d’une grande variété où alternent abrupts, grottes, avens, dolines, sources, exsurgences… et bien évidemment, pour découvrir tout cela, de nombreux sentiers entretenus et balisés (une soixantaine de kilomètres au total).
A signaler entre autres : un sentier botanique non loin du village, le GR9 qui traverse de part en part la commune, et 2 chemins historiques : le « Chemin des Roys » ainsi baptisé pour avoir été emprunté par de nombreux Rois de France se rendant en pèlerinage sur la montagne sacrée de la Sainte Baume où, selon la tradition de Provence, Marie-Madeleine, proche de Jésus, s’y serait retirée après avoir évangélisé la région. Le « Chemin de la Glacé » qui fut parcouru pendant tout le XIXème siècle par des charrettes chargées de la glace fabriquée et conservée dans les glacières de la Sainte Baume et destinée à être consommée à Marseille, Toulon, et Aix-en-Provence. Lieu de séjour recherché, dans un environnement préservé, Nans les Pins (3.000 habitants) occupe une situation privilégiée au pied même du massif boisé de la Sainte-Baume, à l’écart des grands axes de circulation routière. Classé station touristique, il bénéficie d’un environnement exceptionnel qui lui permet de proposer un tourisme vert de qualité aussi bien aux vacanciers venus de loin qu’aux proches citadins.
Deux cours d’eau prennent leur source à Nans les Pins :
• Dans le gouffre de la Foux, le Cauron qui coule vers l’est et se jette dans l’Argens,
• Dans le vallon de Castelette, l’Huveaune qui coule vers l’ouest en direction de Marseille.
La présence à Nans les Pins de plusieurs établissements para-hospitaliers et de convalescence témoigne de son climat exceptionnel. Nans les Pins offre de nombreuses possibilités de séjour: trois hôtels dont un relais château 4 étoiles, un camping de plein-air 4 étoiles et un camping municipal, des chambres d’hôtes 4 et 3 épis et des gîtes. Pour votre distraction : un superbe golf 18 trous, un tennis et une soixantaine de kilomètres de sentiers balisés sillonnant le territoire de la commune, parmi lesquels le G.R.9, G.R. 9 A et le chemin des Roys.