Saint-Maximin est une commune du département de l’Oise située dans la région Picardie en France, se trouvant entre Chantilly au sud et Creil au nord. La forêt de Chantilly et plus précisément sa partie appelée bois de la Cohar Picardie qui couvre 14 % du territoire communal, soit 173 hectares.
Patrimoine
- L’église Saint-Maximin : elle se compose d’un porche devant le portail occidental ; d’une nef de quatre travées, communiquant par ses quatre grandes arcades du sud avec un unique bas-côté portant bien son nom, ainsi qu’avec la première des trois chapelles du sud ; d’une chapelle identique succédant à cette dernière suivie par une troisième plus grande ; d’une ancienne croisée du transept servant de base au clocher de la fin du Xie siècle ; d’un chœur au chevet plat d’une seule travée ; et d’une chapelle latérale nord du chœur. A l’intérieur, les trois chapelles du sud forment un vaisseau assez homogène de trois travées. le croisillon sud est remplacé par la seconde chapelle, et la troisième chapelle du sud sert comme son homologue du nord de chapelle latérale au chœur. La nef est simplement plafonnée, l’ancienne croisée du transept est voûtée d’arêtes, et les autres travées sont voûtées d’ogives. Des origines de l’église actuelle, restent le portail occidental et le clocher, mais ce dernier a été lourdement modifié : les fenêtres du premier étage ont été bouchées, le toit en bâtière a été remplacé par une petite flèche en pierre vers 1150, et les baies gémellés du second étage ont été remplacées par une baie unique par face au XVe siècle. Le chœur est de style gothique et peut être daté des années 1170 ; il remplace le chœur roman. Tout comme les deux chapelles latérales préexistantes, ces chapelles supplémentaires sont recouvertes par des toits en bâtière individuels, ce qui donne une succession de trois pignons au sud. Bien qu’un siècle et demi séparent les chapelles, la cohérence de l’ensemble est frappante. L’intérieur de l’église et notamment la base du clocher et la nef ont perdu une grande partie de leur authenticité pendant des restaurations trop radicales au XIXe siècle. La sculpture des chapiteaux du chœur montre une influence par le chantier de la cathédrale Notre-Dame de Senlis, comme pour de nombreuses autres églises de la région. L’église Saint-Maximin est située dans la rue des Fontaines et elle est inscrite monument historique par arrêté du 6 janvier 1926
- Le Château de Laversine : L’actuel château est bâti dans les années 1834-1895, en pierre tirée des carrières de Saint-Maximin, dans un style inspiré de François Mansart. Devant l’entrée, sont placés deux groupes animaliers en marbre sculptés par Georges Gardet. La baronne et ses trois filles reçoivent beaucoup à Paris, à l’hôtel de l’avenue de Marigny, comme à Laversine, pendant que le baron et ses deux frères dirigent ensemble la banque de la rue Laffitte. Robert de Rothschildhérite du domaine en 1912 et accueille les soldats blessés convalescents pendant la Grande Guerre. Entre les deux guerres, le domaine est surtout réservé aux chasses à courre auxquelles sont conviés parents et amis de la famille de Rothschild. Siège du commandement allemand des unités chargées de la construction des V1 dans les carrières voisines de 1940 à 1944, le château abrite ensuite des unités américaines en 1944 / 1945. Mis à sac à la Libération et délaissé, il est remis à une fondation à la mort de Robert de Rothschild en 1949 à charge d’héberger et de former les enfants orphelins de la Shoah. Collège d’enseignement professionnel, puis lycée d’enseignement professionnel et enfin lycée professionnel. Un autre Château se trouve près de l’église.
- Le Trou du Tropique : Cette curiosité était longtemps la principale attraction du village et le GR 11la traversait. C’est un ancien carrefour entre plusieurs carrières souterraines et à l’air libre, à faible profondeur, dont une partie du plafond s’est effondré, ouvrant ainsi la vue sur le ciel. Actuellement et pour des raisons de sécurité, le trou du Tropique a dû être interdit d’accès.
- La Maison de la Pierre du sud de l’Oise : Centre d’information et de documentation sur les carrièresde Saint-Maximin et des environs et sur l’utilisation de la pierre, ayant comme mission la sauvegarde et la mise en valeur du patrimoine de la pierre dans le sud du département, se trouvant au 22 rue Jean-Jaurès