Saint-Maixant, la Gironde, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes

Saint-Maixant, dont les habitants sont appelés les Saint-Maixantais, est une commune du département de la Gironde, située dans le  sud-ouest de la France, en région AquitaineLimousinPoitou-Charentes. Elle se trouve, également, sur la rive droite (nord) de la Garonne à 42 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département, à 4 km au nord de Langon, chef-lieu d’arrondissement et à 3,5 km au nord-ouest de Saint-Macaire, chef-lieu de canton.

La commune est limitrophe de Saint-André-du-Bois à l’extrême nord, Verdelais au nord-ouest, Le Pian-sur-Garonne à l’est et Saint-Macaire au sud-est. Sur la rive gauche de la Garonne, se trouvent les communes de Langon et de Toulenne, respectivement, au sud-est et au sud-ouest.

Ses 1803 habitants résident  sur une superficie de 768 hectares, avec une densité supérieure à la moyenne des communes rurales de laSaint-Maixant, la Gironde, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes Gironde. Le principal cours d’eau qui borde le village est La Garonne. La commune se partage entre la plaine de la Garonne cernée par son coteau en pente régulière et les paysages vallonnés qui bordent le ruisseau du Galouchey.

TOPONYMIE ET HISTOIRE

Toponymie

Saint Maixant a tiré son nom de celui de Saint Maixent, ermite du Vème siècle venu du Languedoc jusqu’en Vendée (où il fonda le monastère de Saint Maixent L’école). C’est au XIème siècle que ce nom fut donné à la paroisse de Saint Maixant, sans doute, en l’honneur d’Archambaud, évêque de Bordeaux en 1044, ancien abbé de Saint Maixent l’école. On suppose qu’à l’époque gallo-romaine, il existait une agglomération. En effet, l’église est construite sur des ruines romaines dont certaines pierres ont servi à son édification. Dès l’Antiquité, en raison de sa situation, l’endroit fut probablement choisi comme poste de guet sur la Garonne et comme port comptoir d’échange. En 1790, le nom de la paroisse de Saint Maixant a été adopté, quand celle-ci fut érigée en commune.

Historique

des vestiges de l’époque néolithique sont retrouvés dans la commune , dont les terres ont appartenu au cours des siècles à des maisons nobles de Saint Macaire qui les louaient à des agriculteurs. Les carrières de pierres dures qui ont la propriété de durcir au contact de l’eau de mer ont fourni au XVIII et XIXème siècles les matériaux des marches et soubassements du Grand Théâtre de Bordeaux etSaint-Maixant, la Gironde, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes ceux du Pont de Pierre, ainsi que de l’aménagement de l’avant-port du Verdon sur une période de dix ans (de 1930 à 1940). La paroisse de Saint Maixant était sous la juridiction des Jurats de Saint Macaire. Le premier conseil de commune se déroule le 21 février 1790 avec le curé-maire, un officier principal, quatre officiers municipaux et cinq notables. Le maître d’école est nommé secrétaire greffier. Les séances se tenaient dans l’église : la nouvelle commune ne possédait pas encore de Mairie. Le 1er avril 1790, il est formé la troupe patriotique de la paroisse comprenant 4 compagnies de 60 hommes chacune.

PATRIMOINE

  • L’église Saint-Maixant : sa construction fut achevée au XIIe siècle. Elle abrite une statue en pierre de Vierge à l’enfant datant du XVIe siècle classée MH. L’église a été également, classée monument historique en 1925 pour son abside et son chœur
  • Le domaine de Malagar : demeure du XVIIIe siècle, est devenue la propriété de la famille de François Mauriac en 1843 et se situe sur une petite route au nord de la commune, à proximité de Verdelais. Il a été classé monument historique en 1996 pour divers éléments d’architecture. François Mauriac a fait don de sa demeure à l’État français et le conseil régional d’Aquitaine quiSaint-Maixant, la Gironde, Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes en est le gestionnaire y a créé un centre culturel qui se veut, à partir de l’héritage littéraire et culturel de l’académicien, un lieu emblématique de l’action culturelle en Aquitaine grâce auquel la commune de Saint-Maixant acquiert une certaine notoriété. Aujourd’hui la propriété est un lieu touristique et culturel important.
  • La vigne : les anciennes polycultures ont été remplacées par la viticulture, en particulier sur les coteaux, et gagne aussi aujourd’hui sur les bois. Plusieurs zones boisées de la commune ont été défrichées et converties en vignoble, comme les bords du ruisseau du Galouchey, qui étaient des prairies naturelles en 1965, ont été remplacés par de la vigne dès 1991.
  • Les lavoirs : la commune compte deux lavoirs : le premier est situé sur le Galouchey et le deuxième se trouve en dessous du Domaine de Malagar.
  • Le viaduc : la construction en pierre de taille d’un tel viaduc pour une longueur de 631 mètres s’explique par La décision de construire en 1855 et 1856 une voie ferrée insubmersible entre Bordeaux et Sète. Les 32 arches monumentales enjambent le « palus » inondable et marquent la limite actuelle entre la commune de Saint-Macaire et celle de Saint-Maixant.