Saint-Didier-en-Velay, dont les habitants sont appelés les Désidériens, est une commune du département de la Haute-Loire, située dans la région Auvergne–Rhône-Alpes en France. Comptant un peu plus de 3 400 habitants, la commune est le Chef-lieu de canton, elle a une superficie d’environ 25 km2, et une altitude situé entre 650 et 920 mètres. Situé au cœur d’une environnement préservé, Saint-Didier-en-Velay est un lieu privilégié pour la pratique d’activités de nature (promenade, randonnée, VTT, cueillette des champignons, pêche, etc.). Avec son riche patrimoine historique, c’est également une destination idéale pour les passionnés d’histoire et d’architecture médiévale… En plus, elle est géographiquement privilégiée : croisement de voies antiques, petit oppidum. Pour traverser à sec les cours d’eau, la région construit des ponts de caractère : pont préhistorique massif du Prège et médiéval, à dos d’âne, de la Clare.
HISTOIRE ET PATRIMOINE
Les deux champs de mégalithes, les trouvailles de haches en pierre polie, le site de Beaumat et les mines d’extraction, témoignent que la région fût occupée par un peuplement néolithique, comme il semblerait que les toponymes Brahmard et Champdolent concernent des événements de cette même période. Il est à signaler que pour pouvoir ériger des mégalithes, notre région devait avoir à cette époque une population importante. Les vestiges impressionnants de notre dolmen du Mont ont le même nom qu’un dolmen à l’embouchure de la Vilaine en Morbihan ; le dolmen du crapaud.
PATRIMOINE
- L’église Saint-Didier : c’est un édifice composite comprenant des parties du XIIe, XVe, XVIIeet XIXe siècles, sa construction primitive remonte sans doute à la décennie 1160. La nef, qui date pour sa partie romane du XIIe siècle (notamment les chapiteaux historiés) et pour sa partie gothique du XIVe, n’est flanquée d’un bas-côté qu’au nord. Le clocher, grosse tour carrée surmontée d’une flèche du XIXe siècle, comprend une chapelle seigneuriale, située au premier étage, dont le thème du vice et de la vertu est exploité d’une manière naïve et touchante, ne fut pas finie de construire au début du XIVe siècle. L’abside date du XIXe, quant au chevet est plus récent.
- Le centre du bourg: ses rues pavées et ses bâtiments présentent un tableau au charme ancien, avec des pierres apparentes.
- Le dolmen: à la Montsibière, vous pouvez admirer un dolmen, dont l’énorme table de gneiss repose d’un côté sur le rocher aménagé et de l’autre sur un bloc de petite dimension. De part et d’autre de ce dolmen, existent deux autres tables de gneiss un peu plus petites posées en symétrie sur le pourtour en pente du site et elles sont suivies d’une pointe retaillée dans le socle rocheux du site.
- Le menhir : avec l’indication évidente du torse, du ventre creux, des pattes arrières et surtout la bonne indication de la hure, crinière, du museau retroussé et de la barbiche, ce fameux menhir a la silhouette d’un bison.
- Un autel de style Pompadour et une chaire à prêcher: ils furent sauvés de la destruction en plein tourmente révolutionnaire par la municipalité. Le 8 mars 1793, le conseil de la commune de St Didier décrète que l’autel sera transféré à l’église paroissiale, attendu que celui existant tombe en ruine suite à sa détérioration.
- La forêt de Brahmard: tient son nom du celte Bram qui veut dire le cri, utilisé encore de nos jours dans l’occitan dans la même signification, bramo : crier. La tradition locale rapporte qu’une bataille glorieuse eut lieu dans ce bois contre des légionnaires romains, les cris de victoire qui ont dû s’entendre de très loin pour fêter la victoire donnèrent le nom au bois. Les gaulois avaient l’avantage de connaître le terrain humide et marécageux…Champ dolent : le champ de la douleur est, dans Brahmard, une clairière parsemée de petits tumulus, sépultures des gaulois tombés au champ d’honneur.