Lyon s’est développée au fil des années autour des deux fleuves qui la traversent : le Rhône et la Saône. Entre les deux, une presqu’île s’est formée : » Presqu’île de Lyon « .
Cette partie de la ville est le cœur culturel et commercial de Lyon. Elle est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999. La Presqu’île ne doit cependant pas être considérée comme un seul quartier : elle peut être divisée en plusieurs sections, dont les histoires sont totalement différentes.
Pour découvrir ces sections, lisez cet article qui inclut une visite guidée, étape par étape, dans la Presqu’île lyonnaise.
L’importance du Rhône et de la Saône
Si l’architecture de cette partie de Lyon semble étonnante, c’est parce que la ville a été construite autour de deux fleuves importants en Europe.
La Saône prend sa source dans le nord-est de la France, dans un petit village appelé Vioménil. Son nom vient de la déesse celte Souconna. Sur 480 kilomètres, elle coule vers le sud, traversant ou côtoyant quelques grandes villes de l’est de la France, comme Dijon. Lyon est le point de rencontre de la Saône et du Rhône, un fleuve long de 812 kilomètres qui prend sa source dans le canton suisse du Valais. Traversant la campagne et le lac Léman, il atteint Lyon et s’écoule ensuite vers le sud jusqu’à la mer Méditerranée, en passant par Vienne, Avignon et Arles.
Entre la Saône et le Rhône, la Presqu’île s’étend sur 5 kilomètres, de la place des Terreaux à la Confluence, où les deux fleuves se rejoignent.
Avant l’installation des Romains, la Presqu’île était en grande partie immergée. Il n’y avait que quelques îles, qui apparaissaient et disparaissaient au gré des précipitations.
Les attractions majeures de la Presqu’île à Lyon
Place des Terreaux
Aujourd’hui, la place des Terreaux est l’un des lieux incontournables de Lyon. Cet espace de 7 000 m² est très beau et bien entretenu. On peut y voir une gigantesque fontaine réalisée par Bartholdi en 1894. Ce célèbre sculpteur français a également réalisé la statue de la Liberté. Cent ans plus tard, la place a été entièrement rénovée par l’architecte Christian Drevet et le sculpteur Daniel Buren. Elle est désormais pavée de granit, et quatorze piliers ainsi que soixante-neuf jets d’eau ornent la place.
Hôtel de Ville
La place des Terreaux est également connue sous le nom de place de l’Hôtel de Ville, car l’Hôtel de Ville y est installé depuis le XVIIe siècle.
Deux ans après sa construction par Simon Maupin, il est partiellement détruit par un incendie en 1674. La façade de l’édifice a été redessinée par Jules Hardouin-Mansart, qui l’a profondément modifiée. Aujourd’hui, l’hôtel de ville de Lyon est l’un des monuments les plus emblématiques de la ville.
A l’intérieur, on trouve de nombreuses peintures, fresques et plafonds décorés. Dans la salle de la Nomination, le plafond est orné d’une peinture intitulée « La gloire de Louis XIV », qui était roi de France à l’époque de la construction de l’hôtel de ville.
Sur la place des Terreaux Sud se trouve le Palais Saint-Pierre. A l’origine, il s’agissait d’une abbaye bénédictine pour femmes appelée « Les Dames de Saint-Pierre ».
Pendant la Révolution française, alors que la Terreur règne, les religieuses quittent le couvent. En 1803, Napoléon décide d’en faire un musée. Depuis, le musée Saint-Pierre est généralement considéré comme le plus impressionnant des musées lyonnais. La cour d’honneur du Palais est un jardin paisible, où l’on peut se reposer loin de l’agitation de la ville. Les magnifiques salles du palais abritent des peintures et des sculptures datant du XVe siècle jusqu’à l’époque moderne. De nombreux artistes français et européens célèbres y sont représentés : Véronèse, El Greco, David, Delacroix, Renoir, Gauguin… Une section spécifique est consacrée à l’art antique égyptien, grec et romain.
L’Opéra de Lyon
Derrière la place des Terreaux et l’hôtel de ville de Lyon se trouve une autre place, appelée « Place Louis Pradel ». L’idée de construire cette place est apparue au début des années 1970 afin de créer des entrées pour le nouveau métro de Lyon.
Le maire de Lyon de l’époque, Louis Pradel, ne voulait pas ruiner la place des Terreaux avec de telles entrées. Le maire est décédé quelques mois avant l’achèvement de la place. Il fut donc décidé d’appeler la nouvelle place « Louis Pradel », en hommage à son créateur.
La place Louis Pradel est en fait un chemin entre l’Hôtel de Ville de Lyon et l’Opéra de Lyon. Au XVIIIe siècle, un théâtre y a été construit par le célèbre architecte français Jacques-Germain Soufflot. Cependant, seulement soixante ans après sa construction, il fut considéré comme vétuste et démoli. De 1829 à 1831, un nouvel opéra est construit, conçu par Antoine-Marie Chenavard et Jean-Marie Pollet. Construit en carré avec des colonnes tout autour, le bâtiment s’inspire de l’architecture des anciens empires grec et romain. Cependant, le résultat final n’a pas reflété les plans originaux. Par exemple, l’opéra ne pouvait accueillir que 1 800 personnes. D’après le projet initial, il aurait dû y avoir jusqu’à 2 420 personnes. Le maire décida de faire appel à un autre architecte, appelé Dardel, pour achever le travail.
En 1986, un concours a été lancé par le maire de Lyon de l’époque, Francisque Collomb, afin de trouver le meilleur architecte pour rénover l’opéra. C’est le célèbre architecte français Jean Nouvel qui a remporté le concours. Nouvel n’a conservé que l’extérieur et le foyer de l’ancien bâtiment. Toute la partie intérieure de l’opéra a été modifiée.
Aujourd’hui, la structure classique du théâtre rencontre l’architecture moderne, ce qui confère au bâtiment une atmosphère très particulière. Le changement le plus important est visible de l’extérieur. Nouvel a ajouté un énorme dôme de verre au sommet de l’opéra de Lyon, ce qui est tout à fait unique !
Quartier des Cordeliers
Saint-Nizier
A trois cents mètres de la place des Terreaux se dresse l’Eglise Saint-Nizier. Nizier fut évêque de Lyon au VIe siècle. Il est réputé avoir été guéri d’une tumeur dans sa jeunesse après avoir vu une apparition de St-Martin-de-Tours. Après cette expérience, Nizier décida de devenir prêtre tout en continuant à travailler comme artisan afin de pouvoir aider les pauvres. Il a donné son nom à quelques villages autour de Lyon, tels que Saint-Nizier-d’Azergues (département du Rhône), Saint-Nizier-sous-Charlieu (département de la Loire) et Saint-Nizier-Le-Désert (département de l’Ain).
Après sa mort, son corps a été inhumé dans le plus ancien cimetière de Lyon. Ce lieu était à l’origine dédié aux martyrs chrétiens lyonnais des Ier et IIe siècles. Au XVe siècle, une église y est construite, appelée Saint-Nizier, en hommage à l’ancien évêque.
L’église Saint-Nizier
Classée monument historique en 1840, l’entrée de l’église Saint-Nizier se situe rue de Brest. L’édifice présente une architecture de style gothique.
La crypte de l’église Saint-Nizier, agrandie au XIXe siècle, est l’un des lieux saints de Lyon. Dans l’église elle-même, on trouve de nombreuses sculptures et peintures du XVe au XIXe siècle. L’architecture est impressionnante, puisque l’église a dû être partiellement reconstruite à plusieurs reprises. L’église de Saint-Nizier a subi de nombreuses émeutes (en particulier pendant la Révolution française) et des incendies au fil des ans. Dans la chapelle sud, la « Vierge à l’enfant » d’Antoine Coysevox, datant du XVIIIe siècle, mérite une visite.
Musée de l’Imprimerie
À l’angle sud-est de l’église Saint-Nizier, vous pouvez visiter le « Musée de l’Imprimerie ». En activité depuis 1964, il s’agit d’un ancien hôtel particulier construit au XVe siècle, appelé « Hôtel de la Couronne ». Il appartenait alors à un marchand lyonnais qui commerçait avec les villes italiennes.
Le musée possède une impressionnante collection de machines d’imprimerie où l’on peut voir des textes du XVe siècle, époque à laquelle la technique a été développée pour la première fois. La cour intérieure du bâtiment est très belle et typique de l’époque de la Renaissance.
Le Palais de la Bourse
À quelques mètres du Musée de l’imprimerie, entre la place de la Bourse et la place des Cordeliers, se trouve le Palais de la Bourse, également connu sous le nom de Palais du Commerce. Cet imposant édifice néoclassique a été inauguré par l’empereur Napoléon III et son épouse, l’impératrice Eugénie, en 1860. Il abritait à l’origine la Bourse de Lyon, qui a connu son heure de gloire dans les années 1920, avant la crise financière. Le tribunal de commerce, le conseil des prud’hommes et la banque française Crédit Lyonnais étaient également installés dans le bâtiment.
Aujourd’hui, le Palais de la Bourse est la propriété de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Lyon. Le bâtiment est également célèbre à Lyon pour des raisons tragiques. Le 24 juin 1894, le président français Sadi Carnot a été abattu par un anarchiste italien alors qu’il quittait le palais. Une pierre commémorative se trouve à l’endroit exact où se tenait le Président au moment où il a été abattu.
De la place des Cordeliers à Bellecour
La rue de la République
Pour rejoindre la place Bellecour depuis la place des Terreaux, vous pouvez emprunter deux rues principales. La plus grande est la rue de la République. C’est la principale rue commerçante de Lyon, où l’on trouve de nombreux magasins, cafés et restaurants.
Pendant la période de Noël, la rue est particulièrement attrayante, avec de nombreuses lumières partout. La rue est pavée et on ne peut y accéder qu’à pied ou à vélo. Alors si vous voulez faire du shopping tout en profitant de l’une des rues les plus emblématiques de Lyon, vous savez maintenant où aller !
Rue du Président Edouard Herriot
A l’ouest de la rue de la République, il y a une rue similaire appelée rue du Président Edouard Herriot. Edouard Herriot (1872-1957) était un président du Conseil français. Il a été maire de Lyon de 1905 à 1954, avec une interruption de cinq ans pendant la Seconde Guerre mondiale. Contrairement à la rue de la République, cette rue n’est pas fermée à la circulation. À l’extrémité sud de la rue, on trouve de nombreuses boutiques de luxe.
Place des Jacobins
À côté de la place de la République, à l’ouest de la rue du Président Edouard Herriot, se trouve une jolie place appelée place des Jacobins. Elle est entourée de nombreux bâtiments classiques et impressionnants. Au centre de la place se trouve une magnifique fontaine construite en 1886. La fontaine elle-même a été construite par Gaspard André, tandis que les quatre statues situées de chaque côté ont été sculptées par Charles Degeorge. Les sculptures sont des hommages à quatre grands artistes lyonnais : l’architecte Philibert Delorme, le peintre Hippolyte Flandin, le sculpteur Guillaume Coustou et le graveur Gérard Audran.
La rue Mercière
A l’ouest de la place des Jacobins, la rue Mercière s’étend du nord au sud. Elle mérite le détour car c’est l’une des plus anciennes rues de Lyon, dont la construction remonterait à la fin du IIIe siècle.
Elle est aujourd’hui fermée à la circulation, mais la rue Mercière a été l’une des principales rues de Lyon jusqu’au XVIIIe siècle. Elle a connu plusieurs siècles d’intense activité économique : de nombreuses imprimeries y étaient installées et le premier livre imprimé en français a été produit dans cette rue (au numéro 56) ! La rue a perdu de son dynamisme à la fin du XIXe siècle. En 1958, elle a été rénovée et est devenue depuis l’une des rues les plus emblématiques de Lyon et un endroit idéal pour sortir le soir. On y trouve de nombreux restaurants et cafés où l’on peut découvrir la cuisine traditionnelle lyonnaise.
L’Hôtel-Dieu
Si vous descendez la rue de la République, presque jusqu’à la place Bellecour, et que vous tournez vers l’est, vous atteindrez les rives du Rhône. Là, vous verrez un bâtiment massif : « l’Hôtel-Dieu.
Il a été construit dans sa forme actuelle au XVIIIe siècle. L’Hôtel-Dieu a été l’un des centres de recherche médicale les plus performants du XXe siècle. Il a été un hôpital universitaire et un musée jusqu’en 2011. Depuis, le bâtiment est fermé pour rénovation. Il accueille un hôtel de luxe et une galerie marchande. Les architectes se sont engagés à respecter l’héritage historique du bâtiment.
Place Bellecour
La place Bellecour est l’un des sites les plus célèbres de Lyon. Avec ses 500 mètres de long et ses 220 à 280 mètres de large, elle est la plus grande place piétonne d’Europe. En tant que « centre du centre » de la ville, elle est un lieu de rencontre pour de nombreuses personnes. De nombreux événements s’y déroulent, surtout le week-end, la plupart étant organisés par des fondations.
Le site de Bellecour était une décharge au Moyen-Âge. Pendant des siècles, l’église et le pouvoir royal se sont disputés le site. Finalement, en 1708, Louis XIV a pris le contrôle du site de manière permanente. En 1713, une statue en l’honneur du « Roi Soleil », œuvre de Martin Desjardins, y fut érigée. Après avoir été abattue pendant la Révolution française, elle fut reconstruite en 1828 par François-Frédéric Lemot. La place est connue sous le nom de place Bellecour depuis le dernier tiers du XIXe siècle, après avoir porté différents noms pendant près de deux cents ans, principalement pour des raisons politiques, comme c’est le cas pour de nombreuses rues et places de Lyon et d’autres villes françaises. Elle s’appelait par exemple « Place Royale », « Place de l’Egalité » ou encore « Place Napoléon ».
Si vous vous placez au centre de la place, vous pouvez voir la colline de Fourvière et la basilique. Mais continuons notre voyage à travers la Presqu’île !
Sud de la Presqu’île de Lyon : De la place Bellecour à Perrache
La rue Victor Hugo
En quittant la place Bellecour vers le sud, vous tomberez sur la rue Victor Hugo. Cette rue commerçante relie la célèbre place à la gare de Perrache. La rue a été construite au début du 19ème siècle. Lors de l’ouverture du métro en 1974, la rue Victor Hugo a été fermée à la circulation, devenant ainsi la deuxième plus longue voie piétonne de Lyon après la rue de la République.
La basilique Saint-Martin d’Ainay
En arrivant sur la petite place Ampère, vous pouvez vous diriger vers l’ouest et trouver la basilique Saint-Martin d’Ainay. Cette ancienne abbaye a été construite au 12e siècle. Comme de nombreux édifices religieux de la ville, elle a subi des dommages pendant la Révolution française. Aujourd’hui, elle reste l’une des seules églises romanes de Lyon. A l’intérieur de l’église, vous trouverez de nombreuses peintures, notamment des fresques, en l’honneur des martyrs lyonnais tels que les saints Blandine et Pothin.
La place Carnot
À l’extrémité sud de la rue Victor-Hugo, la place Carnot mérite une visite. Elle peut surprendre par les nombreux vieux arbres qui l’entourent. Construite dans la seconde moitié du XVIIIe siècle, la place a d’abord été appelée « Place des Victoires », pour célébrer la puissance de l’empire français en Europe. Comme la plupart des places lyonnaises, la place Carnot a porté plusieurs noms au cours des deux derniers siècles, au gré des bouleversements de l’histoire de France :
« Place Louis XVI, Place Louis XVIII, Place de la Liberté, Place de la République, Place Napoléon et Place Perrache. Contrairement à une idée reçue, la place ne doit pas son nom au président Sadi Carnot, fusillé à Lyon en 1894. En réalité, elle a été baptisée « Place Carnot » en 1889, afin de rendre hommage au général Lazare Carnot, le grand-père de Sadi Carnot.
Ne soyez pas surpris en arrivant sur la place Carnot : à l’extrémité nord de la place, les voitures doivent rouler… à gauche, comme en Angleterre et en Australie ! Au centre se dresse la Statue de la République qui représente la Révolution française.
La place est également célèbre pour accueillir les marchés de Noël de Lyon. Chaque année en décembre depuis 1996, 140 commerçants (sur 700 candidats) sont soigneusement sélectionnés par la municipalité de Lyon, en fonction du type de produits qu’ils vendent et, bien sûr, de leur qualité ! Même s’ils n’ont pas l’ampleur des marchés de Noël du nord-est (Strasbourg, Colmar, Metz), les marchés de Noël de Lyon sont devenus, avec la Fête des Lumières, un rendez-vous important de la région Rhône-Alpes pendant les fêtes de décembre.
La Gare de Perrache
Si vous vous trouvez sur la place Carnot, vous ne pouvez manquer de voir l’impressionnant bâtiment et les tunnels situés à l’extrémité sud de la place. C’est là que se trouve la gare de Perrache. La gare, conçue par l’architecte François-Alexis Cendrier, a été inaugurée en 1857. Antoine-Michel Perrache, l’urbaniste qui a créé le quartier où se trouve la gare, lui a donné son nom.
La gare de Perrache était à l’origine une plaque tournante pour les trajets régionaux. Jusque dans les années 1930, on ne pouvait, à partir de Perrache, se rendre que dans les villes de l’actuelle région Rhône-Alpes, comme Saint-Étienne, Valence et Grenoble. Puis, en 1938, la ligne Paris-Grenoble, traversant Dijon et Lyon, a été ouverte. La gare de Perrache a constitué le principal nœud ferroviaire de l’agglomération lyonnaise et de la région Rhône-Alpes jusqu’au début des années 1980. En 1981, le TGV (Train à Grande Vitesse, le train le plus rapide de France) relie Paris à Lyon. La gare de Perrache était l’arrêt final de tous les trains en provenance de Lyon jusqu’à il y a trente ans. La gare de la Part-Dieu, nouvellement construite, a pris de l’importance grâce à sa situation dans un grand quartier d’affaires à l’extérieur de la ville et à sa connexion avec les lignes de TGV.
La gare de Perrache a été entièrement reconstruite dans les années 1970, pendant la construction du réseau de métro de Lyon. Elle est aujourd’hui devenue un nœud important du système de transport public de la ville. Aujourd’hui, Perrache est l’arrêt final de la ligne A du métro et de la ligne T2 du tramway. Le tramway T1 relie le nord-est de Lyon à Confluence (Presqu’île sud), en traversant les stations Part-Dieu et Perrache. De nombreux bus commencent et terminent leur trajet à la gare routière de Perrache.
Un nouveau quartier appelé La Confluence
En raison de l’emplacement de la gare de Perrache, la Presqu’île a été physiquement divisée en deux parties distinctes pendant des années. Avec les bâtiments, les tunnels et tous les quais, la gare a été surnommée « Le plat de nouilles ».
Dans les années 1990, les autorités municipales de Lyon se sont inquiétées du fait que le sud de la Presqu’île, où se rejoignent la Saône et le Rhône, avait été négligé pendant de nombreuses années. Par exemple, il n’y avait pratiquement pas de transports en commun au sud de la gare de Perrache ! Raymond Barre et Gérard Collomb sont les deux maires de Lyon qui ont réfléchi à l’avenir de ce quartier.
Le premier objectif était de relier le sud de la Presqu’île à l’ensemble de la ville. Il a été décidé de prolonger le tramway T1 de Perrache jusqu’au quartier de la Confluence. En 2014, il a été à nouveau prolongé pour rejoindre le quartier de Gerland au sud-est de Lyon. Des lignes de bus ont également été mises en place pour relier Perrache et le nord de Lyon.
Le deuxième objectif du projet était de faire de Confluence un centre d’habitation, d’affaires et de commerce. Un centre commercial moderne semi-ouvert a été construit en 2011, et de nombreuses entreprises ont choisi de s’installer dans cette zone, comme les bureaux lyonnais de GDF-Suez et la plupart des agences de publicité de la ville. De nombreux appartements ont également été construits, respectant les nouvelles normes environnementales.
En effet, le troisième objectif du projet Confluence était de créer un quartier à la pointe de la technologie et respectueux de l’environnement. Tous les bâtiments ont été construits selon un cahier des charges strict.
Enfin, le quatrième et dernier objectif était de créer un nouvel espace culturel à Lyon. » La Sucrière, ancien entrepôt de sucre, a été réaménagée et est devenue le centre d’art contemporain de Lyon. En 2014, le musée des Confluences a été inauguré. Il est très attractif pour les Lyonnais et les touristes grâce à la variété de ses collections d’histoire naturelle, à sa situation (au point de rencontre du Rhône et de la Saône) et à son architecture. Le bâtiment très moderne, fait de béton et de verre, a été surnommé « le vaisseau spatial » lors de sa présentation en avant-première au début des années 2000. Il est visible en empruntant l’autoroute A7, qui relie Lyon au sud de la France.
Conclusion
En conclusion, la Presqu’île de Lyon est bien plus qu’un simple quartier chic. C’est un véritable joyau au cœur de la ville, où l’histoire, la culture, la mode, la gastronomie et l’art se mêlent pour offrir une expérience inoubliable. Que vous soyez amateur d’architecture, de shopping de luxe, de cuisine raffinée ou de découvertes artistiques, la Presqu’île saura vous charmer. Avec ses rues animées, ses places pittoresques et son ambiance élégante, ce quartier incarne l’essence de Lyon. Laissez-vous séduire par son charme intemporel, et explorez chaque coin de la Presqu’île pour en découvrir tous les trésors cachés. C’est une visite qui vous laissera des souvenirs précieux de la belle ville de Lyon.
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FAQ Presqu’île Lyon
Vous pouvez rejoindre la Presqu'île depuis la gare de Lyon-Part-Dieu en empruntant la ligne de métro B en direction de Gare d'Oullins et en descendant à la station Bellecour ou en utilisant un taxi ou les transports en commun locaux.
La presqu'île de Lyon est un quartier facilement accessible à pied. La plupart des sites d'intérêt sont situés à distance de marche les uns des autres, rendant la promenade agréable et pratique. Cependant, si vous souhaitez utiliser les transports en commun, le quartier est bien desservi par les trams, les bus et les métros de Lyon.
La presqu'île de Lyon est agréable à visiter tout au long de l'année, mais les mois les plus populaires sont généralement le printemps et l'automne, lorsque le temps est doux et agréable. Évitez les périodes de vacances scolaires françaises, car le quartier peut être plus bondé. Il est préférable de visiter tôt le matin ou en fin d'après-midi pour éviter les foules.Comment se rendre à la Presqu'île depuis la gare de Lyon-Part-Dieu ?
Comment se déplacer dans la presqu'île de Lyon ?
Quelles sont les meilleures périodes pour visiter la presqu'île de Lyon ?