Le Plessis-Robinson, Hauts-de-Seine, Île-de-France, France

Le Plessis-Robinson est une commune française située dans l’arrondissement d’Antony, au sud-ouest de Paris, appartenant au département des Hauts-de-Seine en région Île-de-France. Elle est limitrophe des communes de Clamart, Fontenay-aux-Roses, Sceaux et Châtenay-Malabry.

Son territoire est constituée, à l’est par des coteaux escarpés et boisés , tandisqu’à l’ouest, par un plateau adossé à celui de Châtillon, la commune bénéficie d’un cadre naturel particulièrement agréable, avec notamment son point culminant qui couvre la haute vallée de la Bièvre et d’où l’on jouit d’une vue exceptionnelle de la banlieue sud de Paris.Le Plessis-Robinson, Hauts-de-Seine, Île-de-France, France, en

Jouissant d’un climat tempéré, la superficie de la commune est de 343 hectares. Elle est irriguée par le ru d’Aulnay et le ru de la Fontaine du moulin (appelé parfois ru des Blagis), qui reçoit le trop plein de l’étang Colbert.

SANTE

  • Le centre chirurgical Marie-Lannelongue : c’est un établissement de santé privé d’intérêt collectif. Il s’agit d’un établissement spécialisé en chirurgie thoracique et cardiaque, qui a été le lieu de nombreuses premières chirurgicales.
  • Le centre municipal de santé Jacques-Solomon : il a été reconstruit en 2003 dans le nouveau Cœur de Ville, puis il a été baptisé du nom de Robert Fasquelle (1908-1987), en septembre 2012.

PATRIMOINE

Plusieurs monuments se trouvant sur le territoire de la commune, sont répertoriés à l’inventaire général du patrimoine culturel de la France

Monuments religieuxLe Plessis-Robinson, Hauts-de-Seine, Île-de-France, France, eg

La Charte de fondation de l’église du Plessis fut établie en 1112.

  • L’église Saint-Jean-Baptiste : anciennement église Sainte-Marie-Madeleine, cette église paroissiale fut rebaptisée au profit de la nouvelle construction. Située entre la place de la Mairie et l’avenue du Général-Leclerc, elle est très ancienne et de modeste dimensions, possédant un joli clocher qui date du XIIIe siècle et une cloche du XVIIIe siècle.
  • L’église paroissialeSainte-Marie-Magdeleine : elle a été construite en 1966, dans le cadre des chantiers du cardinal par André Remondet (1908-1998).
  • Le Couvent des Feuillants : église sous le vocable de Saint-Étienne

Les Châteaux

  • Le château seigneurial: appelé aussi Hachette, il se trouve au cœur de la ville, rue de la Mairie et rue de la Résistance. Aujourd’hui, mairie, les plus grandes parties actuelles sont du XVIIe siècle. On remarque le passage couvert, au pied duquel une statue de pierre représente un garde casqué en faction, ainsi que la terrasse et l’escalier monumental avec leur balcon de fer forgé, une façade comporte des bas-reliefs représentant des jeux d’enfants. Dans le petit jardin, un majestueux séquoïa au milieu d’un parterre entouré de quatre statues représentant les ‘Saisons’.
  • Le château Colbert: c’est un petit château, situé dans la rue de Fontenay, comportant parc et dépendances appartenait déjà à Colbert le 16 janvier 1682, lorsque Louis XIV vendit à son ministre la seigneurie du Plessis. Il fit de ce lieu une ferme modèle. Il le revendit à Sébastien François de la Planche, le 14 janvier 1683.  Le dernier propriétaire de cette maison sera M. Lewandowski, après quoi, il devint un refuge israélite en 1888, puis école horticole, inaugurée le 14 juin 1909 par le préfet de la Seine.Le Plessis-Robinson, Hauts-de-Seine, Île-de-France, France, ve
  • Le château de la Solitude : bâti au XIXe siècle par un marchand de chocolat du nom de Marquis, ce château possédait des écuries et un grand parc, il était situé dans la cuvette de la rue Paul-Rivet. Sa fille unique, héritière du domaine rentra dans l’ordre des Carmélites, ces dernières y installèrent un couvent. Transformé pendant une période, en maison de retraite, René Viviani, président du Conseil à l’entrée de la Première Guerre mondiale, y décéda en 1925. Cette demeure deviendra la propriété de l’Éducation nationale qui en fera un lieu d’accueil pour des jeunes filles en grandes difficultés sociales, mères célibataires. Les écuries en ruines intéressèrent un Américain qui se porta acquéreur des pierres pour les emporter aux États-Unis. La transaction échoua et les pierres partirent à la décharge. Cette seule construction avait coûté un million de francs de l’époque soit près de dix millions en 1980. Abandonnée depuis 1976, la demeure est actuellement en ruines et son est interdit.