2000 ans d’histoire
Le Patrimoine Haute-Vienne en Limoges est riche de deux millénaires. Dans la Cité, les ponts Saint-Etienne et Saint-Martial (XIIe et XIIIe ciècles), la cathédrale Saint-Etienne (1270-1880) sont construits sur l’emplacement de l’ancien gué gaulois. Rive gauche de la Vienne : haltes rafraîchissantes places de Compostelle et Paul-Parbelle. A voir côté Château, la Cour du Temple (Renaissance), les halles de style Balhard, la rue moyenâgeuse de la Boucherie et l’emblématique Gare des Bénédictins.
OT Limoges, tél.05 55 34 46 87
Le four des casseaux
C’est un monument historique, le survivant des 135 fours ronds à porcelaine fonctionnant à Limoges il y’a un siècle. Il fut érigé en 1884 pour la manufacture Alluaud, pionnière de la porcelaine de Limoges. Un système astucieus permettait de réaliser en même temps une cuisson à 1 400° et une autre à 950°.
Ce four de 80 m3 de capacité (10 000 pièces) fonctionna au bois, puis au charbon, jusqu’en 1960. Il a été restauré et consolidé pour être accessible à la visite. Des photos et des dessins montrent les métiers anciens de la porcelaine ; en contrepoint, une vidéo dévoile les techniques de fabrication actuelles. Ass. Espace Porcelaine,tél.05 55 33 28 74. On peut par ailleurs visiter la Manufacture Bernardaud et le Pavillon de la Porcelaine (Haviland). Nombreuses usines de porcelaine à visiter.
Trésors :Vous aimerez
Dès le Haut Moyen-Age, les émaux de moines de Saint-Martial firent la gloire de Limoges dans le monde chrétien. Depuis deux siècle, la porcelaine limousine est synonyme du plus rand rafinnement. Plus proche de nous, Francis Chigot a hissé le vitrail au rang d’art graphique majeur. Les plus belles réalisations des bâtisseurs limousins, cathédrales et monuments, parsèment les capitales du continent. Dans leur petite partie, la moindre église romane, comme la plus humble demeure paysanne, portant l’empreinte des maçons « limousinants ».
Mortemart
Mortemart a été choisi parmi les 130 « plus beaux villages de France ». Au pied des monts de Blond, il compte deux convents du XVIIIe siècle, une halle à 12 piliers de bois et de belles maisons de notables. L’église, surmontée d’un campanile à triple bulbe, abrite un retable baroque et des stalles sculptées du Xe siècle. Le château des ducs, démantelé sur ordre de Richelieu, a été restauré au XIXe siècle.
A Solignac, l’abbatiale Saint-Eloi
L’architecture de cet édifice majestueux est influencée par l’école périgourdine. L’abbaye fut fut fondée par l’orfèvre saint Eloi. Son trésor abrite un buste-reliquaire de saint Théaux (XIIe siècle). En amont de la vallée de la Briance : les vestiges de la catadelle de Chalucet, qui fut une place forte des huguenots.
Les joyeaux des églises
Châsse émaillées, reliquaires, grandes croix, trésors religieux se donnent à voir en toute splendeur dans de nombreuses églises comme Ambazac, Flavignac, Saint-Junien, Saint-Victurnien, Aixe-Sur-Vienne…
L’art roman
Le patrimoine roman est particulèrement riche dans la Haute-Vienne, qui compte beaucoup de cités de caractères : Saint-Léonard de Noblat, Eymoutiers, Châlus, Saint-Yrieix la Perche, Coussac-Bonneval, Solignac, Le Dorat, Rechouchouart, Saint-Junien. Leur architecture – maisons anciennes, églises et châteaux – est le plus souvent moyenâgeuse, avec d’intéressantes constructions Renaissance.
Les vitraux de Chigot
Le maître verrier Francis Chigot (1879-1960) a réalisé ou restauré en Haute-Vienne les vitraux d’une centaine d’édifices, religieux et civils dont ceux des églises du Dorat, de Saint-Junien, d’Eymoutiers, d’Oradour-sur-Glane, et, à Limoges, de la cathédrale, du pavillon du Verdurier, de l’hôtel des Postes, de la gare des Bénédictiens, etc.
Les Palloux…
La collection de porcelaine des palloux est installée dans une ancienne manufacture de Saint-Yrieix-la Perche, près du tout premier gisement de Kaolin découvert par le pharmacien Darnet en 1768. Le Fabricant a rassemblé des pièces rares qu’il propose à la visite. Possibilité de visites guidées pour les groupes.
Bernardaud et Haviland
Bernardaud présente un circuit retraçant les différentes étapes de la fabrication de a porcelaine. Tel. 05 55 10 55 91. Haviland, autre fabricant historique du Limoges (la manufacture fut fondée en 1842), montre au Pavillon de la Porcelaine, dans des vitrines animées et des vidéos, ses pièces de prestige, dont celles réalisées pour orner les tables royales.
Les émaux
L’émaillerie est l’art du Limousin par excellence, celui dans lequel ses artisans ont eu un rôle précurseur ou dominant. Ce fut à partir du Xe ciècle. L’œuvre des moines-orfèvres de l’abbaye Saint-Martial et de Grandmont. Ils empruntèrent aux Byzantins la pratique de l’émail cloisonné, puis lançerent le proçédé original du champlevé qui devient la grande spécialité Limousine. L’œuvre de Limoges (« Opus Lemovicum »), faite de crosses, de châsses et de croix, allait être diffusée dans l’Europe entière. Avec la renaissance et Léonard Limosin, l’émail peint élargit la gamme aux plats, bourgeoirs et coupes. Les émailleurs limousins, devenus par la suite copistes, ont renoué avec la créativité au Xe siècle sous l’impulsion de Léon Jouhaud et ses émaux Art – Déco. L’émail contemporain s’exprime depuis les années 70 dans une totale liberté.
Captivante est l’histoire des hommes du Limousin, aux multiples talents souvent masqués par une trop grande modestie. Cent générations nous ont légué un beau patrimoine…Soyez curieux, vous aimerez !
La vie traditionnelle en basse marche
A château ponsac, le musée ethnographique René-Baubérot me en scène, sur trois étages, le passé de la basse Marche. Dans 18 salles d’un prieuré bénédictin, sont reconstitués un intérieur de ferme, un moulin, des ateliers d’artisans. Des costumes, des intérieurs d’autrefois évoquent la vie traditionnelle en Basse Marche. Le musée est complété par des salles préhistoriques et gallo-romaines, une salle géologique.
La beauté du règne minéral
Beauté du règne minéral, éclat des formes cristallines et pureté des couleurs. Ambazac, pays de mineurs, abrite le Musée Régional de la Ménérologie et de la Pétrographie. Une marmite de géant extraite du lit de la Gartempe orne l’entrée. C’est le visa pour un trésor unique : 3 000 échantillons provenant des cinq continents. Trois grandes collections sont exposées : de pétrographie, de ménéralogie et des productions minières du Limousin (or, wolfram et uranium). Une salle d’archives présente, à l’usage des enseignants, étudiants et chercheurs, des roches et minéraux tels qu’ils ont été recueillis sur le terrain. Musée de la minéralogie et de la pétrographie, Tél. 05 55 56 59 14
La cité des métiers et des arts
Nul autre lieu que celui-ci, tout proche de la cathédrale Saint-Etienne, à Limoges, ne conviendrait davantage pour abriter les chefs-d’œuvre des compagnons du Tour de France. Ce sont ces bâtisseurs chevronnés qui ont réhabilité les anciennes maisons des chanoines, dans cette rue de la Règle où ils ont installé leur « maison ». Les réalisations sont autant de démonstrations de savoir-faire accomplis.
Tél. 05 55 32 57 84
Météorite, pierre de lune !
Imaginez la chute d’un bolide spatial. Un impact cataclysmique, une explosion gigantesque qui fondit jusqu’aux roches du sous-sol. C’est l’aventure qui survint à Rocheouart… au temps des dinosaures. Le caractère de la météorite recèle des richesses minéralogiques. Ce fut l’un des pus violents impacts de météorite que la Terre ait connu. Il y a 214 millions d’année, un bolide de six milliards de tonnes percuta le sol à 72 000 Km/h, détruisant toute vie à 500 Km à la ronde. L’énergie générée par le choc creusa un caractère de 20 Km de diamètre autour de Rochechouart et sublima (volatilisa) la météorite elle – même. Il reste du cataclysme des roches fondues, appelées « brèches » ou impactites, qui passionnent les chercheurs des cinq continents. Géré par l’association « Pierre de Lune », l’espace Météorite Paul Pellas propose une exposition permanente et des visites guidées.
Le château fatal à Cœur-de Lion
Châlus, célèbre en Angleterre depuis la mort de Richard Cœur de-Lion (11 99), a été formé autour de deux places fortes : Châlus Chabrol pour Châlus-Haut, Châlus-Maulmont pour Châlus-Bas. La tradition d’artisanat du châtaignier est exposée au Musée des Feuillardiers.. OT Châlus, tél. 05 55 78 51 13.
Les Monts et Barrages, pay d’art et d’histoire
Sur les contreforts de la montagne limousine, le Pays des Monts et Barrages déploie sa nature sauvage ? vallées profondes, collines et forêts, ruisseaux peuplés de truites ? ses cités de caractère, Eymoutiers et Saint-Léonard, ses sept plans d’eau de la Maulde dontVassivière (1000 hectares). Le label « Pays d’Art et d’Histoire » souligne la richesse de son patrimoine : l’art contemporain (CAC de Vassivière, Espace Rebeyrolle), les ouvrages d’art (barrages et viaducs), lieux hors du commun (oppidum gaulois, tumuli préhistoriques, mottes castrales), savoir?faire industriels et artisanaux (papeterie, porcelaine, tannerie). Les 6 ? 12 ans peuvent participer à des ateliers d’architecture, à des jeux sur les villages et la vie quotidienne, la force motrice de l’eau.