Le Patrimoine de Chantilly, qui est une commune du département de l’Oise, située dans la région Picardie en France, est très riche et diversifié, qui présente des lieux et des monuments religieux, historiques et culturel. Dans ce sens, la commune a recruté un animateur afin de promouvoir le patrimoine de la ville et d’organiser des visites guidées, sans oublier que Le Conseil national des villes et pays d’art et d’histoire, réuni le 13 février 2007, a décerné le label « Ville d’art et d’histoire » à Chantilly, qui rejoint ainsi le cercle des 137 villes et pays d’art et d’histoire. Conformément à la convention signée avec le ministère de la Culture.
Ce magnifique château fut bâti pour les Montmorency puis résidence des Condé et enfin du duc d’Aumale, cinquième fils de Louis-Philippe. Le bâtiment est constitué de deux parties : le Petit Château et le Château Neuf. Le premier est construit en 1560 par l’architecte Jean Bullant pour le connétable Anne de Montmorency, tandis que le Château Neuf est construit par l’architecte Honoré Daumet entre 1876 et 1882 à l’emplacement de la partie détruite au début du XIXe siècle et comporte les galeries de peinture, les bibliothèques ainsi que la chapelle. Le château est entouré d’un parc de 115 hectares dont 25 ha de plans d’eau. On y distingue les grands parterres dessinés par André Le Nôtre, le jardin anglo-chinois aménagé entre 1772 et 1774 au centre duquel se trouve le Hameau de Chantilly, le jardin anglais, aménagé en1817 autour du temple de Vénus dans la partie ouest et enfin, en limite de forêt, les parcs de la Cabotière et de Sylvie.
- Le musée Condé
Situé dans le château, ce magnifique musée est l’une des plus grandes collections d’art ancien et la deuxième collection de peinture ancienne en France après le musée du Louvre. Il abrite une collection de 1 300 manuscrits parmi lesquels Les Très Riches Heures du duc de Berry.
Sa construction a demandé quatre ans, elle fut commencée en 1687 pour se terminer en 1691. L’église paroissiale est construite sur les plans de Jules Hardouin-Mansart et sous la houlette de Pierre Gittard. Elle est consacrée le 13 mars 1692. Elle est agrandie en 1724 par la construction de bas-côtés ainsi que l’adjonction d’une travée à la nef gagnée sur la rue. En 1854, un monument est aménagé dans le bas-côté droit pour accueillir les cœurs des Princes de Condé recueillis de l’ancienne chapelle du château à la Révolution.
- Les Grandes Écuries
Elles sont l’un des sites équestres les plus visités au monde. Elles sont construites où se situe le musée vivant du cheval, entre 1719 et 1740 par Jean Aubert. Longues de 186 mètres avec un dôme central culminant à 38 mètres de hauteur, elles pouvaient accueillir 240 chevaux et 500 chiens pour les chasses à courre quotidiennes. Des spectacles équestres sont organisés régulièrement sous le grand dôme, proposant des reprises ou démonstrations de dressage qui ont lieu tous les jours dans la carrière.
- La porte Saint-Denis
C’est l’un des édifices d’un pavillon inachevé, suite à la mort du duc de Bourbon, survenue en 1740. Ce pavillon devait être aménagé pour marquer l’entrée monumentale de la ville naissante
Il fut inauguré le 15 mai 1834, tout en sachant que le tracé des pistes actuelles date de 1879. Les grandes tribunes sont construites en 1881 par Honoré Daumet ce qui en fait les plus anciennes tribunes hippiques en France.
- Le Pavillon de Manse
Il fut construit en 1678 pour abriter une machine hydraulique. Son rôle était de puiser l’eau d’une source à son aplomb, de l’élever pour remplir un réservoir à ciel ouvert, et de là, la distribuer aux bassins, fontaines, cascades et jets d’eaux qui ornaient la partie ouest des jardins du Grand Condé, dessinés par Le Nôtre.
- Le potager des Princes
Il correspond à l’ancien potager et à l’ancienne faisanderie du château construite en 1682.
- L’hôtel Lovenjoul
Situé entre l’hémicycle et les maisons des officiers, au 23 de la rue du Connétable, l’hôtel fut construit par Jean Aubert en 1730, puis Légué à l’Institut de France en 1906, il abrite alors la bibliothèque du vicomte Spoelberch de Lovenjoul, soit 1 400 manuscrits d’écrivains du XIXe siècle et des estampes légués eux aussi à l’Institut.
- La Table, dite « de Montgrésin »
Son appellation vient du nom du village d’Orry-la-Ville situé à proximité. Cette table de pierre date des aménagements des allées en forêt effectués en 1669-1670 selon les plans d’André Le Nôtre.
- L’hôtel de Beauvais
Construit par Anne de Montmorency en 1539, cet hôtel est considéré comme la maison la plus ancienne de la ville. Elle est construite pour servir de résidence pour le capitaine des chasses du domaine et ensuite pour régisseur du domaine. À la création de la paroisse, une partie de l’hôtel sert de résidence au curé, et ce jusqu’en 1724, date de construction d’un véritable presbytère à proximité de l’église paroissiale. En 1790, elle devient la première mairie de la commune.
- L’hôtel Quinquempoix
Situé au 50 rue du Connétable, l’hôtel fut construit en 1553 pour servir de résidence à l’écuyer du Connétable puis de logement pour les menuisiers et serruriers du domaine.
- L’hôtel d’Andigné de la Chasse
Construit au milieu d’un jardin à partir de 1790 pour un ancien évêque de Chalon-sur-Saône, le bâtiment est racheté par la municipalité grâce à l’aide financière du Duc d’Aumale qui y installe la mairie en 1850.
- Le bois Bourillon
Il doit son nom à un nommé « Bourillon », propriétaire de la parcelle au XVIe siècle. Il accueille en son centre, depuis 1841, le plus ancien cimetière subsistant dans la ville.
Dite de « la mère Mary », est l’une des sept chapelles construites par Anne de Montmorency de 1534 à 1538. Elle a fait office de lieu d’habitation à la famille Mary au XIXe siècle et la chapelle en a gardé le nom en mémoire de la mère de famille qui servait de nourrice pour les enfants cantiliens à l’occasion..
- L’hôtel du Grand Condé
Appartient à la chaîne d’hôtels Ruhl, il fut construit en 1908 par l’architecte Charles Holl et compte 100 chambres avec bains et téléphone sur six étages, un bar et un restaurant avec terrasse donnant sur la pelouse. Le roi George V y a résidé à plusieurs reprises. Il a été vendu et transformé en appartements, depuis 1948.
- Le pavillon Egler
Abritant actuellement le Centre culturel et le musée du patrimoine et de la dentelle, ce pavillon désigne un ancien hôtel particulier de style Louis XIII construit à la fin du XIXe siècle englobé dans l’aménagement de l’école municipale des filles en 1912. Il servit d’hôpital militaire pendant la Première Guerre mondiale.
- La porte Richard-Lenoir
La porte Richard-Lenoir, qui marque l’entrée de l’actuel parc public Watermael-Boitsfort, est le dernier vestige de l’ancienne usine dans laquelle s’est installée la filature de François Richard-Lenoir au début du XIXe siècle.