Le Patrimoine de Biarritz, qui est une commune du département des Pyrénées-Atlantiques, située dans la région Aquitaine en France, est riche et diversifié, comprenant des lieux et monuments historiques, dont dix monuments répertoriés à l’inventaire des monuments historiques et un monument répertorié à l’inventaire général du patrimoine culturel. Par ailleurs, elle compte trois objets répertoriés à l’inventaire des monuments historiques. Sans oublier son patrimoine naturel, culturel, civil et religieux.
Patrimoine naturel
Au concours des villes et villages fleuris 2012, le Conseil national des villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune de Biarritz, qui dispose de
- Six belles plages: la Côte des Basques – la plage de Marbella – la plage de la Milady – la plage Miramar – la Grande Plage – le Port Vieux
- Deux lacs: lac Marion et lac Mouriscot, tous deux protégés par le Conservatoire du littoral. Le lac Mouriscot accueille des espèces aviaires et de nombreuses espèces de poissons d’eau douce.
- Espaces boisés: couvrant 120 hectares.
- Le jardin public, qui a été créé en 1903, est aujourd’hui transformé en espace culturel, situé au centre-ville, en face de la gare du Midi.
- Le jardin Lahouze
- Le parc Mazon
Les musées
La cité de l’océan et du surf : c’est un site permettant la découverte de l’océan
Le musée de la Mer : Il abrite une importante collection d’animaux marins et d’oiseaux. Depuis juillet 2011, le musée et la cité, sont regroupés en un ensemble nommé Biarritz Océan.
Le musée historique de Biarritz : le musée relate quatre thèmes dans ses expositions :
- Biarritz et la mer
- Biarritz et l’Empire
- Biarritz et le monde
- Biarritz au XXe siècle.
le musée du chocolat et Asiatica : c’est un musée d’art oriental, qui sur 800 m2, regroupe des objets d’art de la Chine, d’Inde, du Népal et du Tibet.
Patrimoine civil
Le rocher de la Vierge : ce rocher été percé sur l’initiative de Napoléon III. il devait servir de base à la construction d’un port-refuge. En 1865, une statue de la Vierge, achetée à l’exposition franco-espagnole de Bayonne (ateliers Ducel), y a été installée.
L’hôtel du Palais : cet hôtel cache une belle histoire, depuis que Napoléon III ordonna la construction de la villa Eugénie en 1854, en cadeau à son épouse Eugénie de Montijo. Au départ lieu de villégiature de l’impératrice, la résidence a vu défiler toute l’aristocratie et les vedettes de l’époque. La villa gardera son appellation initiale jusqu’en 1893, date à laquelle elle est transformée en palace et renommée hôtel du Palais. À la suite de l’incendie de février 1903, l’hôtel doit être reconstruit. Otto von Bismarck, Winston Churchill, Vladimir Poutine, Coco Chanel ou encore Frank Sinatra y ont séjourné. L’hôtel a obtenu en mai 2011 la « distinction Palace » et il est classé 5 étoiles.
La pâtisserie Miremont : elle se trouve place Clemenceau et date du début du XIXe siècle. La boutique, et son mobilier intérieur sont classés. Elle a été fréquentée par plusieurs célébrités, dont, la reine Amélie d’Orléans et le roi Alphonse XIII d’Espagne.
Le casino municipal de Biarritz : il a été construit en 1929 par l’architecte Alfred Laulhé, dans un style Art déco. Il est situé au bord de la Grande Plage. Il a été rénové dans les années 1990.
Le phare de Biarritz : il fut érigé de 1830 à 1832 à la pointe Saint-Martin, c’est l’un des points les plus visibles depuis la mer dans cette partie du golfe de Gascogne. Il succède à la tour de la Haille, sise à l’Atalaye, où un feu brûla le 1er octobre 1739 et qui s’effondra en 1856. Le phare tournant à éclipses fut conçu par Nicolas Philippe Vionnois et inauguré le 1er février 1834.
La villa Belza : elle fut construite de 1880 à 1895, suivant les plans de l’architecte Alphonse Bertrand. Elle se dresse sur le rocher du Cachaous, en abritant des appartements après avoir été pendant les années folles, un cabaret et restaurant russe, ouvert par un beau-frère d’Igor Stravinsky et devenu à l’époque « le dernier refuge des noceurs impénitents ».
La stèle des évadés de France : elle est érigé par la commune en 1990, à la mémoire des résistants qui quittèrent la France pour rejoindre l’Armée de la libération via l’Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.
Patrimoine religieux
la chapelle impériale : suite au vœu de l’impératrice Eugénie, sa construction fut décidée en 1863 pour célébrer les victoires des armées françaises au Mexique.
L’église Saint-Martin : c’est l’un des deux plus anciens lieux de peuplement de la localité, elle fut construite en 1450, pour être ensuite restaurée en style gothique en 1541. Son clocher-fronton était autrefois blanchi tous les ans pour servir d’amer aux pêcheurs. L’église fait l’objet d’une inscription auprès des monuments historiques.
La paroisse Sainte-Eugénie : sa construction fut décidée suite au décret du 12 août 1894. Une kermesse fut organisée en septembre 1895, dans le parc du Helder, pour lever les fonds nécessaires à la construction de la nouvelle église. La première pierre fut posée le 11 septembre 1898 par le duc d’Osuna, et la construction fut réalisée sur les plans d’Ernest Lacombe, pour être achevée en 1903.
L’église Sainte-Eugénie : elle fut commencée sur l’emplacement de l’ancienne chapelle Notre-Dame-de-Pitié.