Le Patrimoine d’Antony, qui est une commune et sous-préfecture des Hauts-de-Seine en France, se compose d’espaces verts, des maisons individuelles, de nombreux monuments et sites historiques à visiter. L’espace et la sérénité que lui confèrent ses parcs, squares publics et jardins privés sont autant de respirations dans un beau paysage urbain.
Lieux et monuments
De nombreux monuments répertoriés à l’inventaire général du patrimoine culturel de la France, se trouvent sur la commune.
Ancienne manufacture royale des cires : son nom exact était « Manufacture d’Antony pour le blanchissage des cires & la fabrique des bougies » se situe actuellement au 14 avenue du Bois-de-Verrières. Cette manufacture a été fondée en 1702 par Péan de Saint-Gilles, elle devient manufacture royale en 1719 et sa devise était Deo, regique laborant, c’est-à-dire Elles (les abeilles) travaillent pour Dieu et pour le Roi. Le bâtiment d’origine a été construit en 1714, on y produisait bougies et chandelles pour la cour de Versailles et les autres châteaux de la région. L’entreprise quittera Antony pour Bourg-la-reine et existe toujours sous le nom de « Cire Trudon ». Le bâtiment est aujourd’hui occupé par les Sœurs de Saint-Joseph de Cluny qui s’y sont installées en 1890. C’est pour profiter de la qualité des eaux des rivières qui permettaient de produire des bougies d’une blancheur exceptionnelle, que la manufacture a été construite sur ce site.
Maison Saint-Jean : étant une ancienne propriété Chénier dite de la Belle Levantine, ce bâtiment a été construit par Louis-Sauveur Chénier, fils cadet de Louis Chénier, et frère d’André Chénier sur les plans de l’architecte Georges Auguste Ranchon. En 1820, cette maison est achetée par Jean-Charles Persil, qui y meurt en 1870. En 1880, elle devient la propriété de quatre prêtres parisiens qui y font construire, en 1898, le bâtiment de brique et de pierre qui servira de séminaire aux marianistes. Après leur expulsion, le bâtiment est transformé en pension de famille. Avant qu’ils n’y construisent les bâtiments de l’Institution Sainte-Marie, l’ensemble a été racheté par les marianistes en 1965.
Monuments religieux
L’église Saint-Saturnin : cette petite église gothique à la beauté austère, date pour l’essentiel des XIIe et XVe siècles, elle est l’église d’Île-de-France qui conserve les parties les plus anciennes, car datant de l’époque carolingienne, que d’églises à l’architecture résolument moderne. Elle présente un triple intérêt historique, archéologique et artistique. A l’intérieur, outre le lave-mains de l’époque carolingienne, on peut admirer de beaux vitraux de la fin du XIXe siècle, début du XXe siècle. Le chœur est de la fin du XIIe siècle, le clocher du XIVe siècle, la nef du XVe siècle, la chapelle sud est moderne. Le beffroi soutient quatre cloches dont la plus ancienne, Charlotte-Geneviève, date de 1730. Parmi les travaux de rénovation, le presbytère, sur la place de l’église, a été restauré en 1989. Cette église fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 19 octobre 1928. Dans la chapelle « Sainte-Marie Mère de l’Église » de l’Institution Sainte-Marie d’Antony, construite en 1968 sur les plans des architectes Georges Dengler et Zunz, on peut admirer une très belle et très grande paroi ajourée en briques, œuvre du maître-verrier Henri Martin-Granel, ainsi qu’une grande fresque de céramique de 41 m2. Le bâtiment principal de l’église Sainte-Jeanne-de-Chantal provient de l’exposition coloniale de 1931. Pour ne pas la confondre avec l’église Sainte-Jeanne-de-Chantal située à Paris, on a ajouté le qualificatif « hors-les-murs » pour préciser qu’elle n’était pas dans les murs de Paris. Ce bâtiment a été rénové en 1954.
- L’église Saint-Jean-Porte-Latine : elle a été construite de 1964 à 1967, consacrée au culte catholique le 21 mai 1967. Elle est dédicacée à saint Jean-Porte-Latine, patron de l’industrie du livre. Le « signal urbain », surmonté d’une croix géante, a été inauguré en 2002.
- L’église Saint-François d’Assise : elle a été construite, durant l’année 1972, et elle a été consacrée au culte catholique le 7 octobre 1972 par Mgr Jacques Delarue, évêque de Nanterre.
- L’église Saint-Maxime : elle a été construite de 1978 à 1980 et a été consacrée au culte catholique le 16 novembre 1980 par Mgr Jacques Delarue.
- L’église Sainte-Odile : elle fut construite en 1933.
- L’église évangélique baptiste : elle se caractérise par une architecture moderne comportant d’importants vitraux et elle a été inaugurée en mars 2001.
Patrimoine environnemental
Espaces verts
Antony est l’une des communes franciliennes les plus vertes : sans compter le parc de Sceaux, c’est en effet un immense poumon vert de 144 hectares (dont 60 hectares du parc de Sceaux) de parcs, de bois, d’allées arborées. Elle bénéficie du label « ville fleurie » avec deux fleurs attribuées depuis 2002 par le Conseil national des villes et villages fleuris de France au concours des villes et villages fleuris. La terre de la région convient particulièrement bien aux glycines qui couvrent les pavillons au printemps, ainsi qu’aux rosiers, d’où les noms des communes voisines de Fontenay-aux-Roses et L’Haÿ-les-Roses. La commune d’Antony compte plusieurs parcs, dont les plus importants sont :
- le parc de Sceaux
- le parc Heller
- le parc Raymond-Sibille
- le parc Bourdeau
- la coulée verte des Godets
- la coulée verte du Paradis
- la coulée verte du TGV
- le bois de l’Aurore
A part la ville, qui est plantée de plus de 50 espèces différentes, ces parcs sont plantés d’arbres « remarquables », pour leur dimension, leur âge, leur caractère historique, leur rareté botanique ou leur port particulièrement élégant ou pittoresque. À l’intérieur du parc Heller, la Ferme d’Antony, qui permet aux enfants de rencontrer le cochon, la vache, la chèvre et le mouton, mais aussi les poules, les oies, les lapins.
Patrimoine culturel
Les salles de cinéma d’Antony du début du XXe siècle étaient trois, qui sont : Family Palace, construite en 1922 – L’Artistic, construite en 1928, rebaptisée Le Sélect Louis-Daquin et classée cinéma Art et Essai – Ciné du Soleil-Levant, construite en 1930, au 6 rue du Soleil-Levant, rebaptisé L’Eden en 1948, exploité jusque dans les années 1970.
- le cinéma Le Sélect: c’est le seul cinéma subsistant en 1995, et au vu de sa fréquentation grandissante, la ville a étudié le remplacement de cette salle par un ensemble de quatre salles sur le même emplacement. Le 28 janvier 2008, ce cinéma a eu les honneurs de la profession, et le nouveau Sélect a été inauguré le 13 janvier 2014, il comprend quatre salles de cinéma et une ludothèque de deux étages 144 hectares.
- la bibliothèque municipale: construite en 1990, elle dispose d’un très important atelier Braille, l’un des rares en France à proposer gratuitement un grand choix de livres aux non-voyants.
- le conservatoire Darius Milhaud : ce conservatoire dépend de la Communauté d’agglomération des Hauts-de-Bièvre, agréé par l’État, il accueille chaque année plus de mille deux cent cinquante élèves encadrés par un corps professoral de plus de soixante-dix professeurs.
- le théâtre Firmin-Gémier: il a été installé dans la halle construite en 1930 sur la place du marché, après y avoir apporté quelques améliorations, notamment la disposition des sièges sur des gradins.
- L’espace cirque : scène nationale, où les chapiteaux de « nouveaux cirques » s’installent régulièrement a fêté ses dix ans fin 2013.
- la Maison des Arts: elle est au sein du Parc Bourdeau, dont l’entrée est libre, est entièrement dédiée à des expositions avec une programmation artistique, des ateliers d’initiation et de sensibilisation pour les enfants.
- l’Espace Vasarely: il a été inauguré le 12 novembre 2014, bâtiment offrant une superficie de 3 500 m2 aux activités associations et culturelles, notamment grâce à ses studios de musique, ses salles de congrès/conférences et la grande salle de spectacles.
- la pouponnière Paul Manchon (démolie au début des années 2000).