Noisy-le-Roi, Yvelines, Île-de-France, France

Noisy-le-Roi, dont les habitants sont appelés les Noiséens ; est une commune de la France, située dans le département des Yvelines en région Île-de-France. Le territoire communal s’étend dans la plaine de Versailles entre la forêt de Marly au nord et le ru de Gally au sud, à environ 130 mètres d’altitude. C’est un territoire urbanisé pour un quart de sa superficie environ, le reste étant occupé par des terres agricoles dans la partie sud et par une frange de la forêt de Marly dans la partie nord.

Concernant sa position, les communes limitrophes sont l’Étang-la-Ville au nord, Fontenay-le-Fleury au sud sur environ 500 m, Bailly à l’est,  Rennemoulin au sud-ouest, Villepreux à l’ouest-sud-ouest et à l’ouest-nord-ouest, se trouve Saint-Nom-la-Bretèche.

Essentiellement composé d’habitations individuelles, l’habitat est groupé le long de l’ancien tracé de la RD 307, à l’exception d’un important lotissement, le domaine de la Tuilerie, situé à l’ouest en bordure du golf de Saint-Nom-la-Bretèche. La ville forme, avec Bailly, une seule agglomération de près de 12 000 habitants.

PATRIMOINE

Lieux et monuments

  • L’église Saint LubinNoisy-le-Roi, Yvelines, Île-de-France, France, l'eglise

La paroisse de Noisy fut érigée au XIIIe siècle. Quand Albert de Gondi, vers 1589, construisit le château aujourd’hui détruit, l’ancienne église paroissiale en devint la chapelle. Pour dédommager les paroissiens, Gondi leur fit construire une nouvelle église – l’église actuelle – en dehors de l’enceinte de son château, à seulement, quelques mètres de distance.

D’architecture modeste, l’église Saint-Lubin de Noisy-le-Roi, qui porte le nom de l’ancien évêque de Chartres mort en 557, est cependant typique des constructions de la fin du XVIe en Île-de-France avec, notamment, un entourage de briques encore visible sur certaines ouvertures, malgré de nombreux remaniements ultérieurs, en gardant son aspect original. En 1874, Alfred Sisley fit un tableau de l’église Saint-Lubin, lequel se trouve actuellement au Burrell Collection à Glasgow, en Angleterre.

  • Le relais de Postes

C’était un relais sur la route de Paris-Normandie, qui date du XVIIe siècle. Longtemps bâtiment de ferme, il fut réhabilité par la municipalité en 1980 pour y abriter le Centre culturel, dont la bibliothèque municipale.

  • Le chemin des impressionnistes

Dans le but de promouvoir la tradition de l’impressionnisme, il a été créé à l’initiative du Syndicat intercommunal des coteaux de Seine qui regroupe huit communes (Bougival, Carrières-sur-Seine, ChatouCroissy-sur-SeineLouveciennes, Marly-le-Roi, Le Port-Marly et Noisy-le-Roi). Sur ce « chemin » sont exposés, à l’endroit même où les peintres posèrent leur chevalet, les reproductions – sur plaques émaillées – des tableaux réalisés par les plus célèbres des impressionnistes. À Noisy-le-Roi, Alfred Sisley avait planté son chevalet sur un petit promontoire d’où il avait vue sur le clocher de l’église Saint-Lubin. La reproduction du tableau se trouve le long de la RD 307, sur une butte – la terrasse Sisley – à l’entrée de la ville.

  • La porte des Gondi

Elle reste le dernier vestige des fastes d’antan, cette ancienne porterie du château construit par Albert de Gondi.

  • Le château

Le château fut construit au centre de Noisy-le-Roi, en 1748 avec les matériaux provenant de la démolition du château des Gondi. Témoins de ces vestiges, les deux magnifiques chiens de pierre situés sur les piliers du portail d’entrée Nord.

  • La roseraie

Située au sud du château, cette partie du parc fut aménagée, en 1984, en espace public. A l’origine, ce parc de 7 193 m2 comportait une roseraie, une prairie centrale dans l’axe du château et un espace abritant des réservoirs et l’ancien potager. Après son aménagement qui a recréé le joyau de ce parc : la roseraie où toutes les formes de conduite de rosiers sont représentées, comme les rosiers anciens sur des arceaux, des rosiers en guirlande, des rosiers pleureurs et des rosiers tiges. On y trouve, également, de magnifiques spécimensNoisy-le-Roi, Yvelines, Île-de-France, France, ancien couvent d’arbres aux essences diverses, des azalées, hortensias, bruyères, et des plates-bandes de fleurs formant une symphonie de couleurs et de parfums.

  • Le couvent des Cordeliers

L’ancienne église devint  la chapelle du château d’Albert de Gondi, vers 1589. Cette chapelle fut d’abord desservie par des religieux minimes lesquels, en 1599, furent remplacés par des Cordeliers. De cette époque date la fondation du couvent des Cordeliers à Noisy. Durant la Révolution, le couvent fut réquisitionné et les frères dispersés.

  • La table d’orientation

Elle permet de situer les principaux lieux ou édifices chargés d’histoire, classés ou inscrits au patrimoine des communes voisines. La table est érigée sur la terrasse Sisley, auprès de la reproduction du tableau du peintre.

  • Labatterie de Noisy-le-Roi

Construite en 1875, elle s’intégrait dans l’ensemble des « positions de la forêt de Marly », qui étaient au nombre de 11 et faisait partie des ouvrages dits de « deuxième ceinture » entourant la ville de Paris, dont la construction fut décidée pour tenir compte des leçons de la guerre de 1870 et du siège de la capitale.