Nogent-le-Rotrou est une commune située dans le département d’Eure-et-Loir (région du Centre) à une altitude de 110 mètres environ. La ville rassemble les cantons de l’arrondissement dont elle est le chef lieu. Ses habitants s’appellent les Nogentais et sa superficie est de 23.4 km².
SAINT-JEAN-PIERRE-FIXTE
Le nom PETRA FIXA ( » pierre fichée ») indique une ancienne pierre levée: un atelier préhistorique a d’ailleurs été découvert près de l’ancien moulin de Chéneau. Le village traversé par la Ronne et la Jambette a une curieuse particularité : la fontaine du village dédiée à Saint-Jean avait la réputation de posséder des vertus curatives. Un pèlerinage amenait une foule de parents qui y plongeaient leurs enfants, lisaient un évangile et déposaient une offrande. Au 121″‘e siècle, l’église romane dépendait de l’abbaye Saint-Denis. Elle fut restaurée au 19ème siècle. A cette époque, la tour-clocher fut aménagée en presbytère et la Mairie s’y installa aussi!
ARGENVILLERS
Le nom même d’Argenvilliers témoigne d’une ancienne tradition du travail des métaux dans le pays. Dans cette commune se trouvent les sources de la Berthe et de la Foussarde. L’église, dédiée à Saint-Pierre date des 15ème et 16ème siècles. Le remarquable retable du maître-autel date d’environ 1650. Une grande niche abrite Saint-Pierre encadré de deux anges assis, témoignant d’une évolution vers le baroque. A ne pas manquer, la poutre de gloire et le bénitier (petite marmite gallo-romaine).
SOUANCE-AU-PERCHE
Les seigneurs de Montdoucet et de la Chaise (on trouve deux tours de ces noms au château de Nogent) vassaux des ROTROU, possédaient un domaine Souancé. Ce village établi sur les rives de la Ronne est typique du Perche avec ses lavoirs, son bocage et se sources (fontaine Saint-Marc et Saint-Georges). L’église Saint-Georges date du 16ème siècle, son porta surbaissé est surmonté d’une accolade et de pinacles. Des vitraux retracent la vie du saint patron.
VICHERES
Ce village est situé au pied de la colline de Rougemont, point culminant du département d’Eure-et-Loir (285 mètres), d’où l’on jouit d’une vu splendide sur la vallée de la Berthe et de ses environs. L’église du 16ème siècle, curieusement située à mi-pente est composée de deux nefs accolées, une belle porte renaissance (murée) donne sur la travée centrale, c’était la porte réservée aux seigneurs du lieu. La légende raconte que » la Dame de BURE fut si méchante et si arrogante, que par punition du ciel, elle enfla tant et tant que son énorme cercueil ne put franchir la porte de l’église; pendant la nuit suivante, cette porte se trouva miraculeusement murée et au matin les vichérois mirent la dame en terre sans autre cérémonie ».
BRUNELLES
Edifiée sur une colline et dominée par l’élégant clocher de l’église Saint-Martin, elle est riche d’histoire. Brunelles adonné son nom à l’une des tours du château de Nogent-le-Rotrou, les seigneurs du lieu, vassaux des Rotrou, étant tenus à la garde du Château Saint-Jean. Entre Brunelles et Ozée se trouvait l’abbaye » Notre-Dame-du-Val-d’Arcisses » qui dépendait des moines de Thiron et connut un certain renom. Aujourd’hui, il ne reste plus qu’une arche de porte incrustée dans la façade d’une maison privée. Dans les environs se déroula en 1228 le combat entre Blanche de CASTILLE et Enguerrand de COUCY qui avait usurpé le titre de comte du Perche.
CHAMPROND-EN-PERCHET
Commune très boisée (bois de Perchet, des Glands, de Chainville), située sur le Val Roquet. Les ruines de l’ancienne église du 10″e siècle sont visibles entre sous bois et pâturages à la lisière du village. Elle fut donnée vers 1035 par GEOFFROY V à l’abbaye de Saint-Denis. Au Moyen- Age la terre de Champrond et sa forêt appartenaient au domaine direct des ROTROU. Au lieu-dit « Les Salles », les Comtes du Perche avaient leur résidence où ils pouvaient s’adonner au plaisir de la chasse. La paroisse fut supprimée et rattachée en 1803 à Brunelles.
LA GAUDAINE
Dans cette commune naît le ruisseau d’Arcisses qui se jette dans le Val Roquet à Nogent le Rotrou. L’église rurale dédiée à la Vierge a connu le pèlerinage dit de Saint-Marcoul. Un dicton du pays appliquait ironiquement le nom de « prieur de la Gaudaine » à ceux qui voulaient paraître au-dessus de leur condition. Le prieuré de la Gaudaine dépendait de l’abbaye de Saint-Chéron à Chartres.
TRIZAY-COUTRETOT-SAINT-SERGE
Village formé par la réunion de trois communes en 1835 mais toujours éloignées dans l’espace. Paysage vallonné traversé par la vallée de la Berthe. L’église de Trizay, agrandie au 19ème siècle présente des vitraux retraçant la vie de Saint-Martin, patron de la paroisse. A Coutretôt, on peut encore voir les ruines de la très ancienne église de style roman (8ème au 10ème siècles).
MARGON
L’église du 11ème siècle agrandie au 16ème siècle domine le vieux bourg sur son éperon rocheux; elle a gardé son portail roman. A l’intérieur se trouvent deux statues provenant de l’abbaye d’Arcisses, Saint-Benoît et Sainte-Scholastique . Chaque dernier dimanche de juin, on brûle sur un bûcher un mannequin appelé » La Bourbonnaise » l’origine de cette coutume sont les feux de la Saint-Jean, doublés de quelques légendes. A l’extérieur du village, la vallée de la Cloche voit le cours d’eau sinueux baigner de nombreux pâturages où paissent des bovins et des chevaux, souvent de race percheronne.