Morlaix est une ville du Finistère dans la région de Bretagne en France où vous aurez tout le plaisir d’avoir sous les yeux cette guirlande de belles images ! Ces paysages se donnent la main pour célébrer le terroir morlaisien qui joint la mer et les monts. Ils sont d’autant plus attachants qu’ils sont les porteurs d’une émotion, d’une sensibilité, celles des artistes qui les ont peints. A leur propre beauté formelle s’ajoute le précieux don d’une ferveur.
PEINTRES AU PADS DE MORLAIX
On sait combien la Bretagne a toujours séduit les peintres avec sa lumière délicate, ses cieux changeants, ses sites si variés. Comment auraient-ils pu, ces peintres, n’être pas ravis par la vision d’une baie de taille humaine, si harmonieuse, ourlée d’îles qui semblent vouloir enfermer le bonheur ? Ravis par une sylve antique où murmurent les légendes, par ces landes graves, où le recueillement s’accommode si bien de douce mélancolie ?
Voici donc la mer qu’apaise la vigilance du noble Château du Taureau et qui se fait havre de paix en ce port charmant du Dourduff, tout en gardant l’ardent souvenir du grand large.
Voici Huelgoat, tout bruissant d’eaux et de feuillages, où les fées s’amusent encore à sauter de roche en roche. Voici les tourbières de l’Arrée qui n’arrivent pas à oublier le ciel. Voici Morlaix avec ses vieilles maisons qui écoutent sans envie les mâts le long de ses quais. Car pourquoi partir ? N’est-ce-pas ici qu’on peut croire à une sorte de paix intérieure ? N’est-ce-pas ici qu’on peut désirer demeurer pour contempler le temps se berçant au rythme des marées. Heureux donc les peintres qui à la grande joie de vibrer plus que bien d’autres à de tels spectacles, ajoutent celle de recréer pour les goûter plus intensément, plus intimement, et peut-être afin de découvrir leur message.
LE PORT
C’est à sa vocation maritime que Morlaix dut sa richesse et son prestige du XIIe au XVIh siècle.
La petite bourgade installée au pied du château vers l’an 1000, vit au rythme des marées. On pêche surtout le congre dans la baie de Morlaix. Bientôt les pêcheries et sécheries du duc de Bretagne prirent les proportions d’une véritable industrie. La qualité des équipages et des navires bretons permet aux Morlaisiens d’accéder au trafic maritime international à la fin du XIVe siècle. D’abord comme transporteurs, puis comme armateurs et marchands.
Le port est entretenu et géré par la confrérie du Sacre. Des « droits d’entrée et d’issue » sont perçus au profit du duc de Bretagne. Les fines toiles de lin blanc tissées dans un rayon de onze à dix-huit lieues autour de la ville, devaient obligatoirement être vendues à la bourse de commerce de Morlaix et exportées à partir de son port. Outre les toiles marquées du sceau « Creas Nuevas Morlaix » qui connaissent un grand succès en Espagne et au Portugal, on exporte : cuirs tannés, papiers, grains, beurre, suifs, saindoux, vers Bilbao d’où les vaisseaux ramenaient : vins, eaux-de-vie, raisins, figues, amandes, oranges, citrons, et aussi du fer. Les productions locales étaient également acheminées vers la Hollande, Hambourg et les pays du Nord, en échange de planches, mâtures, aciers, fers, goudrons.
Morlaix était une étape sur la route du vin de Bordeaux et d’Aunis en direction du nord de l’Europe, et sur la route du sel en provenance de Guérande et Bourgneuf. De Jersey, de Guernesey et d’Angleterre, nos navires importaient des laines, de l’étain, du tabac, des pièces d’or. Le plomb de Poullaouen et d’Huelgoat était dirigé sur St-Malo d’où les bateaux rapportaient du cidre, du café, des savons, des morues. En provenance de Nantes étaient débarqués : sucre, cafés, épicerie, eaux-de-vie, huiles de noix.
Aujourd’hui 600 yachts montent, chaque année à Morlaix. Ouverture du sas une heure et demie avant la pleine mer, à l’heure de la pleine mer, et une heure après’ la pleine mer. De mai à septembre inclus, service assuré de trente minutes après le lever du soleil jusqu’à trente minutes après le coucher du soleil. Pas de service de nuit.
153 places aux pontons, 30 places à quai. Bornes de prise d’eau douce et d’électricité sur le quai. Stations de fuel à proximité ou livraisons par camions-citernes pour grosses quantités. Des cales permettent de mettre à l’eau des bateaux sur remorque. En ville approvisionnement. Réparations aisées de moteurs marins. Chantiers de constructions en bois et plastiques près de Morlaix.
Espace, confort et agrément se trouvent améliorés pour l’accueil des équipages de la plaisance. Le Maître de Port s’y tient à leur disposition « BAR TEMPO » les reçoit dans la meilleure ambiance.
SAINT-POL-DE-LÉON
La culture, le commerce des choux-fleurs et des artichauts qui ont porté au loin le renom de Saint-Pol-de-Léon en ont assuré depuis des décennies la prospérité.Mais déjà au XVe, et au XVIe siècles, la ville jouissait d’une opulence certaine, grâce surtout à l’activité de ses ports ; celui de Pempoul, d’où s’en allèrent en 1527 certains navigateurs pour faire du négoce avec le Brésil. Alliant à son sens des réalités le respect des valeurs spirituelles, Saint-Pol qui était jusqu’à la Révolution le siège de l’évêché du Léon, fut aussi une ville de piété.
C’est aussi la Collégiale du Kreisker qui date du XVe siècle et dont le clocher s’élevant à 78 m, flèche la plus haute de Bretagne, représente une merveille d’audace, de pureté, de foi. Des édifices importants témoignent des sentiments religieux cultivés au cours des siècles par la population : c’est principalement la superbe Cathédrale bâtie au XIIe siècle sur le modèle de Saint-Pierre de Caen.
D’autres richesses architecturales rappellent le passé de Saint-Pol, telles la gracieuse Maison Prébendale de la place du Petit-Cloître, l’ancien Hôtel de Ville rue Rozière, l’actuel Hôtel de Ville qui est l’ancien Evêché, l’Hospice de Kersaudy. II en est de même certaines façades sculptées, de certaines fenêtres à lucarne de la Grande Rue. Et si l’on quitte le centre ville, quel autre dépaysement ! On avait oublié que la mer était si proche ! Quelles vues admirables on découvre du Champ de la Rive, de la Croix de Trégondern, de l’esplanade de Kérisnel. Voici bordée par des frondaisons du parc de Kernénez, l’anse de Pempoul avec ses bateaux de pêche, les bateaux de plaisance de son Ecole de Voile. Voici le Sillon de Saint-Anne avec ses rochers et ses pins, avec ses plages de sable fin pour le farniente ou le bain, et voici par-delà l’île Callot, le grand large.
ILE DE BATZ
Un chenal de deux kilomètres sépare Roscoff de l’Ile de Batz. Les Vedettes Blanches relient l’île au continent en moins de 15 minutes. Longue de 3,5 km sur 1,5 km de largeur, Batz est ceinturée d’une vingtaine de plages de sable fin. Criques paisibles et côte sauvage en font, avec ses chemins étroits aux murs fleuris, toute la beauté et tout le charme. Saint-Pol Aurélien, l’un des sept fondateurs de la Bretagne y aborda en 517 et, nous dit la légende, débarrassa les îliens d’un dragon qui faisait de grands ravages. La découverte d’un cimetière préhistorique à l’est de l’île y atteste la présence de l’homme il y a 3 500 ans. L’agglomération et le port étaient d’ailleurs primitivement situés à Pors an Iliz, â l’extrémité sudest, comme en témoignent les ruines de la chapelle Saint-Anne.
Le climat habituellement d’une grande douceur contraste, les jours de tempête, avec le formidable déchaînement des lames sur la côte nord.
PLOUEZOCH, PLOUGASNOU, ST-JEAN-AU-DOIGT
Sortir de Morlaix par le quai de Tréguier et le cours Beaumont. Longer la rive droite de la rivière de Morlaix. L’estuaire s’élargit après le Bas-de-la-Rivière. A l’horizon se profile le château du Taureau et les îles de la baie. A 7 km, on arrive au Dourduff, petit port de pêche aux maisons étagées à flanc de coteau. La route monte en direction de Plouézoc’h (clocher intéressant). Poursuivre vers Têrénez et, à l’embranchement de Kergaradec, continuer sur la presqu’île de Barnénez. Un sentier mène au Tumulus. « Ce monument, nous dit PR. Giot, fait partie des premières et grandioses manifestations d’une architecture en matériaux durables. Son édification remonte à 6 000 ans au moins. Il paraît avoir une destination funéraire, avec tombes collectives, familiales ou tribales. Chaque tombe A 69 m de hauteur, le phare darde ses éclats blancs qui portent à 26 mille (environ 48 km). Le parcours à pied autour de l’île est praticable en suivant deux circuit de sentiers pittoresques bien balisés. Les fêtes traditionnelles : pardon de Sainte-Anne, courses de chevaux sur la grève, fête de la mer, sont l’expression des caractères profonds de la Bretagne. Information : Mairie – Tél. 02 98 61 77 76 Office de Tourisme de Ife de Batz – Tél. 02 98 61 75 70
• Descente de la rivière au départ des écluses (rive droite, direction Plougasnou) : en juillet et Août calendrier disponible l’Office de Tourisme Renseignements horaires et réservations Office de Tourisme de la ville – Tél. 02 98 62 14 94 Place des Otages – se compose d’une chambre précédée d’un couloir d’accès, c’est un dolmen à couloir ». Revenir par Kergaradec et prendre à gauche la jolie route en corniche en direction de Térénez, port typique. Saint-Samson, Le Guerzit, ouvrent leurs anses aux flots de la baie. Des pinèdes bordent dunes et falaises jusqu’au Diben où l’on peut visiter les viviers. Rochers curieux à la pointe du Diben, belle vue sur la baie. Se diriger vers Plougasnou en passant par Sainte-Barbe ; très belle vue de la côte, de Trébeurden à l’île de Batz. A Plougasnou, église du XVIe, porche Renaissance. A l’intérieur, arcades romanes sur des piliers massifs, retable du maître autel. Prendre la route de la plage de Plougasnou-St-Jean-du-Doigt. A Saint-Jean-du Doigt, intéressant enclos paroissial ; arc de triomphe gothique, église de style flam-boyant, ossuaires gothique et Renaissance au pied de la Tour, oratoir du sacre, charmante fontaine Renaissance du sculpteur ).