Montréal est une commune française, située dans le département de l’Aude en région Languedoc-Roussillon. Placée au centre d’un territoire communal en France, à la fois agricole et forestier, la commune empiète sur le massif boisé de la Malepère et sur la plaine, limitée au nord par l’ancienne voie romaine d’Aquitaine ( actuellement route de Bram ) et dominée par la Montagne noire. Chef-lieu de canton, ce gros village de 2000 habitants, enlacé autour de son imposante église et situé sur un pic, se distingue de très loin à la ronde, aussi bien de Carcassonne que de l’autoroute A9. Il a, de tout temps, représenté un passage obligé entre sud-ouest et pays méditerranéen.
Montréal a une superficie de 5500 hectares, la commune résulte du regroupement de plusieurs anciennes paroisses qui ont peu à peu subi l’attraction du château de Montréal qui n’existe plus de nos jours, puis de l’église St Vincent érigée en collégiale en 1318 afin de reconquérir un territoire jugé trop compromis par le Catharisme.
Concernent son climat, Montréal est à la charnière entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. La commune est sous influence océanique, tout en conservant sur ses versants Sud l’influence méditerranéenne.
Son environnement préservé et à sa qualité de vie, mais aussi sa position géographique ( à proximité des bassins d’emplois principaux, et avantageusement desservie par les lignes aériennes de Carcassonne ) et ses multiples structures et équipements sportifs et ses loisirs qui constituent un atout majeur pour notre commune, sans oublier Le tissu associatif extrêmement riche de Montréal qui contribue au rayonnement local de notre commune et outrepasse même nos frontières.
Lieux et monuments
L’oppidum de Montréal
Le centre de l’oppidum est confondu avec le quatrième contrefort nord de la collégiale et son rayon de soixante mètres décrit un périmètre où on trouve la rue des Fleurs, la maison Cazenave, le milieu de la place Saint-Vincent tangente aux maisons, la tourelle à signaux de la collégiale.
Il était à l’époque de plain-pied et horizontal et sa lente érosion sur la partie marneuse du tertre, c’est-à-dire au Sud. On en a une autre preuve par la disposition de la bretèche qui sert d’accès à l’ancienne sacristie et le petit escalier qui y donne accès aujourd’hui.
Les maisons de la place Saint-Vincent sont bâties sur l’escarpe de cet oppidum, d’où leur grand développement vertical. Cet oppidum est vraisemblablement celte et date des environs du IIIe et IIe siècle av. J.-C., quoique sa modeste superficie, de l’ordre d’un hectare, le classe parmi les petits oppida. Autrement dit, il daterait de la fin du monde celtique, du début de la romanisation. C’est le Capitole.
Collégiale Saint-Vincent
L’église est érigée en collégiale par le pape Jean XXII le 13 février 1318. Cette bulle a dû être contemporaine avec des travaux importants, ce qui correspond au style de l’église actuelle la datant du XIVe siècle.
Pour vous donner une définition plus claire d’un collégium, nous vous dirons que c’est une institution financière qui peut s’installer n’importe où. C’est parce qu’il est installé dans l’église que celle-ci prend le nom de collégiale. En 1783, il est décidé de faire une voûte pour remplacer la charpente d’origine. Les croisées d’ogives, ou bonnets, sont construits pour masquer la charpente qui est restée en place sur ses doubleaux à tympans de pierre.
Un marché est passé le 6 juin 1783 avec Jean Ribeaute qui est un plâtrier de Pamiers, pour la construction de la voûte de la collégiale au prix de 12500 livres. La collégiale possède un cycle de peintures sur la vie de saint Vincent réalisé à partir de 1751 par le peintre toulousain Despax. Les tableaux sont reçus par le chapitre le 17 août 1755.
Un orgue est réalisé en 1738-1740 par de Montbrun, facteur d’orgues à Castelnaudary. Il est refait en 1781-1785 par Jean-Pierre Cavaillé. L’église renferme, également, d’autres tableaux de Despax, Gamelin et Badin.
HEBERGEMENT
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