Meximieux, dont les habitants sont appelés les Meximiards et les Meximiardes, est une commune du département de l’Ain située dans la région Rhône-Alpes en France. Elle est chef-lieu de canton de l’Ain. C’est aussi la commune principale d’une unité urbaine de 9743 habitants en 2011. La localité est située sur le relief de la côtière qui marque la fin du plateau de la Dombes, au contact avec la plaine de l’Ain, pour se trouver à 37 km au nord-est de Lyon et à environ 12 km d’Ambérieu-en-Bugey. D’un point de vue historique, elle appartient à l’ancienne province de Bresse. Sa situation lui a longtemps conféré un rôle de relais sur les routes allant de Lyon vers Genève et vers les frontières allemande ou alpine. Meximieux est également située à 16 km de Lagnieu. Elle est traversée par le Longevent, jouissant d’un climat de type semi-continental, avec des étés chauds et des hivers doux, mais parfois froids.
Au Moyen-âge, le bourg de Meximieux, qui fait partie de la Savoie, situation qui perdura plusieurs siècles, s’abrite derrière une courtine à flanquements circulaires, dont il subsiste des débris. En 1309, une charte de franchise permet le développement du commerce, qui est resté la source de croissance de la ville. Durant cette période prospère, elle acquiert une position de ville frontalière avec Pérouges. À la fin du Moyen-âge, la ville est sur une zone de marche entre Dauphiné, France et Savoie. Cependant, les luttes entre souverains de France et de Savoie, conduisent à un accord qui changea sa destinée. C’est pendant cette période que naît Vaugelas. Sa vie entre Savoie et France est à l’image de sa ville natale. Une proposition d’échange de territoire pendant le traité de Lyon, conduit la France à céder Château dauphin en Piémont à la Savoie, et Savoie cédait ses provinces occidentales de Bresse et du Bugey, difficiles à tenir en cas de conflit. Chacun s’assurant ainsi un territoire plus cohérent. La ville de Meximieux devint chef-lieu du canton éponyme. L’arrivée du chemin de fer en 1858 facilite les liaisons avec les autres points de la région. Au XXe siècle, et lors de la Seconde Guerre mondiale, vers la fin de 1944, plus précisément, fin août-début septembre, Meximieux est le théâtre d’une bataille à la suite d’une contre-offensive allemande. À ce titre, la commune est l’une des rares collectivités territoriales de France, elles seront 17 au total, à recevoir la médaille de la Résistance, attribuée le 22 septembre 1945. Le lieutenant-colonel Davison à la tête des troupes alliées, devint citoyen d’honneur. A partir de 1970, et pendant la décennie, la ville connait un accroissement de population avec l’implantation de la centrale nucléaire du Bugey, à Saint-Vulbas. Les cadres et techniciens d’EDF sont logés dans deux cités construites au-dessus du quartier du Fouilloux, aux Galamières. Dans les années 1980, la population continue de progresser, avec le développement du transport ferroviaire et routier, comme la construction de l’autoroute A42. Il est à rappeler qu’en 2014, la commune obtient le niveau « deux fleurs » au concours des villes et villages fleuris.
PATRIMOINE
Lieux et monuments
- Château de Meximieux: le château de la ville est un ancien château fort, datant du XIIe siècle. Il fut plusieurs fois remanié notamment aux XIIIe et XVIe siècles et reconstruit au XIXe siècle.
- Beffroi de l’ancienne mairie.
- Vestiges de courtinesà flanquement circulaires de l’enceinte urbaine.
- Église Saint-Apollinaire de Meximieux.
- Mairie actuelle qui fut, jusqu’en 1968, le petit séminaire de Meximieux.
- Salle polyvalente et le gymnase, qui présentent une architecture contemporaine