Marcq-en-Barœul, dont les habitants sont appelés les Marcquois et les Marcquoises, est une commune du département du Nord située dans la région Nord-Pas-de-Calais en France, faisant partie de l’ensemble Lille Métropole. Dite « cotée » du Nord, c’est une ville résidentielle qui a connu un développement considérable dans les années 2000. C’est à Marcq-en-Baroeul que le « Grand Boulevard », artère qui relie Lille à Roubaix et Tourcoing, prend son élan. Une avenue bordée d’arbres et d’hôtels particuliers. Elle est une ville du nord de la banlieue lilloise, située en bordure du pays de Ferrain, en Flandre romane et traversée par la Marque, qui est une rivière canalisée.
Le Barœul est une ancienne région englobant notre commune, Mons-en-Barœul et une partie de l’actuelle Villeneuve-d’Ascq. Mais « Marcq », comme celui de la rivière, signifie à la fois marais et frontière, ce qui n’est pas incompatible car à cette époque, la notion de frontière correspond moins à une ligne arbitraire qu’à des zones relativement désertes entre deux peuples.
HISTOIRE
Elle était une zone peu habitée entre les peuples Atrébates et Ménapiens. Puis, après la conquête romaine de Jules César, la ville fut colonisée comme le prouve la découverte d’une villa gallo-romaine mise au jour près de la rivière, devenue canal en 1965. Comme le reste de la région, la ville fut ensuite envahie par les peuples germaniques. Au Moyen-âge, elle devint le territoire de chasse des rois carolingiens, puis un centre dans lequel la bourgeoisie s’installa et déteindra sur le pouvoir local pendant quelque temps à l’aide du suffrage censitaire ou encore sous le Consulat et l’Empire. La Révolution et les évènements qui l’ont suivie, sans oublier la guerre de 1870 n’auront pas d’incidence sur la vie de la commune d’environ 2 700 habitants.
En 1580, la garnison de Menin brûla la plus grande partie des maisons de ce village. En 1667, Louis XIV logea à Marcq, au château dit la Tour-de-Marcq. La Bonne-Maison des Ladres était un hôpital qui rendit de grands services au XIIIe siècle ; en 1239, Walterus, évoque de Tournai, fit un règlement qui établit que les frères et sœurs de cette maison auraient à demeurer séparés l’un de l’autre, et que les frères auraient soin des hommes malades, et les sœurs des femmes et filles, ce qui fut approuvé par la Comtesse Jeanne. Les biens de cette maison passèrent à l’hôpital Saint-Sauveur de Lille, pour l’indemniser des pertes que cet établissement avait essuyées.
Comme les autres villes de la région, les guerres mondiales vont l’affaiblir, mais grâce à l’industrie, elle voit son économie et sa population exploser pour stagner depuis les années 1970 ; la construction d’infrastructures comme l’hippodrome du Croisé-Laroche en 1931, est un bon exemple. Il est à rappeler qu’en 1954, c’est à Marcq-en-Barœul que la chocolaterie Delespaul-Havez a fabriqué le premier Carambar.
PATRIMOINE
- La chapelle du Collège de Marcq : mise à part le clocher, la chapelle fut réalisée par l’architecte Charles Leroy.
- La chapelle octogonale: Ellr est classée monument historique depuis 1951 se trouve dans la rue du Lazaro.
- L’église Saint-Vincent: Elle renferme notamment deux toiles de Pharaon de Winter de 1881 (Les saintes femmes au tombeau et L’adoration des bergers). Datant du XVIe siècle, l’église est inscrite à l’inventaire des monuments historiques depuis 1987.
- Le patrimoine ferroviaire de l’ancien dépôt de tramway de Transpole: Plusieurs machines sont classées monument historique.
- La maison Art-Déco Jules Notelaers: Inscrite à l’inventaire des monuments historiques en 1995, elle fut réalisée en 1933 par l’architecte belge R. Vandenheede.