LIMOGES, TERRE DE CRÉATION
Dans le monde entier, Limoges évoque, plus qu’une ville: la Porcelaine. Capitale des Arts du Feu, Limoges mérite cette réputation depuis le Moyen-Age grâce à son émaillerie très recherchée dans tout l’Occident chrétien.
Héritiers de l’orfèvrerie gallo-romaine dans l’antique Augustoritum (dont est née Limoges), des émailleurs de l’Abbaye Saint Martial (premier évêque évangélisateur d’Augustoritum), des maîtres-verriers tels Chigot, la maîtrise des Arts du Feu par nos artisans apporta à la porcelaine, en plein essor en Europe à partir du XVIIIe s., l’esprit de création nécessaire pour rendre prestigieuse cette noble céramique.
Aujourd’hui, la tradition se perpétue. La recherche sur les nouvelles céramiques laisse présager de nouveaux produits performants. Le Carrefour International de la Céramique et du Verre constitue tous les 3 ans un haut lieu d’échanges et de recherche. La découverte des Arts du Feu de Limoges: c’est celle de l’esprit de la ville de Limoges. De son passé, Limoges conserve deux cœurs historiques, rappelant les 2 cités fortifiées rivales et proches : l’une de l’Evêque, et l’autre, riche d’une abbaye cistercienne puissante et réputée, appuyée par les pouvoirs des Consuls et du Vicomte de Limages. Les remparts ont disparu, laissant place à des boulevards. Le visiteur découvre, dans sa journée, chacun des cœurs de la ville. Autour de la Cathédrale gothique Saint Etienne que domine son clocher, tronqué de la flèche foudroyée 3 fois, s’étendent les jardins de l’Evêché, le jardin botanique, les ruelles et places médiévales, avec leurs maisons à colombages, dans un ensemble harmonieux. Vers les bords de la Vienne, les ruelles pentues du Rajat desservent les petites maisons des laveuses et Notre-Dame du Péteu.
L’autre Cœur historique, plus étendu, ne se livre pas facilement. Profondément remanié avec les grands travaux d’urbanisme, commencés par les Intendants Royaux du XVIIIe s. puis poursuivis jusqu’à nos jours, la structure médiévale se découvre peu à peu, réhabilitée toujours davantage. C’est un véritable creuset architectural, varié, attractif. II mêle la rigueur jésuistique du portail de la Chapelle Gay-Lussac XVIIe s. avec le surréalisme Arts Déco du Pavillon du Verdurier, un contrepoint à la célèbre gare de Limoges coiffée de son campanile et de son dôme de cuivre. Dans ce curieux et attachant mélange, apparaissent au détour des rues piétonnes, l’empreinte médiévale de ces quartiers, blottis au pied de l’Eglise Saint-Michel des Lions et de la Chapelle Saint-Aurélien. La très belle cour du Temple emporte le visiteur à l’époque Renaissance, puis d’autres atmosphères s’offrent : le Présidial, la place de la Fontaine des Barres, le très pittoresque quartier de la Boucherie XIIIe s.
Dans cet univers où des générations architecturales et culturelles se croisent et se mêlent, la nature reste très présente par de nombreux jardins, parcs et surtout grâce aux bords de Vienne. A la tombés de la nuit, la magie s’empare de Limoges Son Parcours de Lumière enflamme les vieilles pierres, et embrase les clochers et clochetons des églises et édifices.
PATRIMOINE
Terre de Résistance
A Limoges, le musée de la Résisitance Henri-Chadourne (cour de l’Evêché) réunit des documents, des armes et des accessoires authentiques. La pièce maîtresse est un avion de chasse abattu-exploit unique-par les maquisards.
OT Limoges, tél.05 55 45 61 75.
A Peyrat-le-Château, des Compagnons d’armes du colonel Guingouin , libérateur de Limoges, ont réalisé dans une partie du château une exposition permanente qui retrace les conditions des combats du maquis.
OT Peyrat-le –château, tél.05 55 69 48 75.