L’île de Malte est la terre des temples mégalithiques, de la grotte de Calypso et des citadelles médiévales est l’un des pays les plus petits et les plus densément peuplés du monde doté d’une superficie 316 km² situé au centre de la Méditerranée, à quelque 80 km au sud de la Sicile et à 230 km au nord de l’Afrique. C’est un archipel de cinq îles situées dans la zone centrale de la mer Méditerranée.
Le pays a obtenu son indépendance du Royaume-Uni en 1964 et est devenu la république de Malte (en anglais Republic of Malta, en maltais Repubblika ta’ Malta) en 1974. Malte constitue l’un des très rares États arabophones à être une démocratie parlementaire.
Malte n’est pas un pays musulman, mais chrétien (catholique). Bref, au cours de son histoire, l’île de Malte a été arabisée, mais non islamisée, ce qui suffit en soi à lui procurer une originalité incontestable au plan démolinguistique.
Difficile de ne pas se laisser surprendre par ce petit archipel entre Orient et Occident. C’est au carrefour des routes maritimes de la Méditerranée que s’égrènent les petites îles de l’archipel maltais : latinité au nord, arabité au sud.
Le pays forme un archipel et comprend les îles de Malte (la principale île), de Gozo, de Comino et de Filfola. Si l’idée d’un voyage à Malte séduit des visiteurs de plus en plus nombreux, le petit état européen a su se préserver du développement anarchique des infrastructures touristiques, et conserver intacte la beauté de ses paysages.
Qu’on y aille pour plonger, vivre quelques pages d’histoire, perfectionner son anglais ou se reposer aux franges de l’Europe, l’archipel maltais répond présent. Sur peu de kilomètres carrés, on trouve du terroir, de grands hôtels, des sites archéologiques, et des côtes où alternent criques et rochers blancs, sable doré et sculptures éoliennes : la plus célèbre étant l’Azure Window sur Gozo.
Ses villes révèlent, au détour de leurs étroites ruelles pavées, quantité de cathédrales normandes et de palais baroques.
Des villes, un patrimoine. Impossible de passer à côté lors de votre voyage, elles font partie intégrante de la richesse architecturale et historique de l’île, à l’image de la mosaïque de villages qui compose la ceinture urbaine à l’est de Malte. En tête, La Valette est un festival de constructions baroques dont le temps a patiné la globigérine, cette pierre à la couleur sablonneuse typique de l’île.
Par contre le soir c’est bien dommage que les Maltais désertent les ruelles et laissent une capitale éteinte. Ils pointent habituellement vers la ville de St Julian’s, à une dizaine de minutes en voiture, où se concentrent restaurants et bars dans le coude de son petit port pittoresque. Les fêtards se retrouvent ensuite derrière la butte, dans les ruelles étroites de Paceville.
Avec son adhésion à l’Union européenne, Malte, le plus petit pays d’Europe, renoue avec sa longue histoire et retrouve sa place dans le concert des nations. Ce processus de transition signifie ouverture au monde, essor économique et modernité, mais pas perte de son identité insulaire.
Les bars de même jouent du coude à coude pour s’y faire une place, toute l’année ils embrasent la nuit maltaise jusqu’au petit matin, pour peu que l’on aime la musique dance crachée dans les enceintes. Les voyageurs amateurs de calme pousseront de quelques kilomètres vers le nord jusqu’au village de Mellieha ou dans le centre de l’île pour les villes historiques élégantes de Rabat et Mdina avant de partir à la découverte des temples préhistoriques de Hagar Qim et Mnajdra.
L’une des caractéristiques des Maltais, c’est qu’ils parlent une langue arabe (famille chamito-sémitique), alors qu’ils ne sont pas musulmans, ce qui signifie que les arabophones ne sont pas tous musulmans, les musulmans, pas tous arabophones. De plus, cette variété d’arabe, qui s’écrit avec l’alphabet latin, compte de nombreux emprunts au sicilien, à l’italien et à l’anglais. Son vocabulaire compte beaucoup de régionalismes tirés de l’arabe du Moyen Âge. La langue maltaise est le résultat de son histoire particulière. Il ne faut pas oublier que l’île de malte a vécu de nombreuses conquêtes depuis seulement le Moyen Âge: les Normands, les Souabes, les Angevins, les Aragonais, les Espagnols, les Siciliens, les Français et les Anglais. Durant huit siècles, le maltais a été coupé de ses sources linguistiques arabes pour se rapprocher du monde chrétien. Si les Maltais se sont christianisés, ils ont conservé leur langue arabe.
Les amoureux de tous âges viennent admirer La Valette, ou Mdina, passionnantes cités d’art si bien conservées, où chaque monument porte la marque chevaleresque. Les petites routes mènent aux plus vieux temples mégalithiques du monde méditerranéen.
L’île maltaise. L’île est une destination sportive. En plus des activités balnéaires traditionnelles que l’on peut pratiquer en bord de mer, la plongée est particulièrement populaire auprès des touristes. Non sans raison. Les eaux de la Méditerranée sont claires et les fonds sous-marins attirent aussi bien contemplatifs qu’amateurs d’histoire à la recherche d’épaves héritées des affrontements militaires de la 2nde Guerre Mondiale. Les infrastructures, nombreuses sur Malte Gozo ou Comino, sont rôdées à l’accueil des amateurs qu’ils soient fraîchement démoulus ou pratiquants chevronnés. Côté trekking, escalade ou randonnées en VTT, l’île a fait ces dernières années un gros travail pour se développer et de nombreuses voies sont ouvertes dans les paysages sauvages pour découvrir une autre facette du pays.
Malte est une destination ouverte toute l’année. Pour profiter de ce petit territoire au calme, privilégiez le printemps ou l’automne. Les températures sont encore douces et l’ensoleillement parfait. Les précipitations sont faibles sur l’archipel et commencent à la fin de l’automne jusqu’à la fin de l’hiver en février. Si les températures avoisinent les 30° en été, elles restent douces l’hiver autour de 10°c en moyenne.
Gastronomie Maltaise
La cuisine maltaise est le résultat d’une longue relation entre les habitants de l’archipel et les nombreux étrangers qui en firent leur demeure au cours des siècles.
La gastronomie Maltaise, assez rustique, est un mélange d’influences européennes. La « soupe de la veuve » est un plat de légumes coupés en dés, cuisinés avec des tranches de lard et des oeufs. Les Maltais préparent le poisson frit, en tourte ou grillé. Il s’agira de lampuki (dorade), du dotte (rascasse) ou le cerna (mérou). Le kinnie est une sorte de jus d’orange mélangé à des plantes au goût amer. La bière locale, dont la Cisk Lager, est excellente et bon marché. L’expresso maltais n’a rien à envier à son voisin italien. Ne pas rater la visite d’un marché, en ville ou dans un petit village où l’on ne résistera pas aux biscuits « qaghaq tal-ghasel » fourrés à l’anis, aux fromages de chèvre et à quelques bouteilles de vin maltais.
Economie:
En 2012, l’économie maltaise reposait essentiellement sur le commerce de gros et de détail, le transport, les services d’hébergement et de restauration (21,1 %), l’administration publique, la défense, l’éducation, la santé et les services sociaux (19,4 %), et l’industrie (13,0 %).
Le pays exporte principalement vers l’Allemagne, Hong Kong et la France, la majorité de ses importations provenant de l’Italie, du Royaume-Uni et de la France.