Le mot « safari » vient incontestablement du mot arabe « safar » qui veut dire voyage. En langage swahili, c’est devenu « safari » avec un i final qui en arabe n’a pas lieu d’être puisque ça en fait un adjectif. Pourquoi alors ce mot a-t-il voyagé en Afrique et Afrique du SUd , faisant sa transhumance de l’arabe vers les langues africaines dont le swahili, jusqu’à devenir international ?
Partez pour un voyage aux pays du Sahel, pays de l’Afrique du sud pour faire le meilleur choix dans votre safari Big Five
Les caravanes commerciales, préludes aux safaris en Afrique
Pendant longtemps et avant les moyens de transport motorisés, les déplacements sur les longues distances pour visites, pèlerinages et surtout commerce se faisaient grâce aux caravanes, regroupement de plusieurs bêtes au physique adapté aux longs déplacements, c’est-à-dire essentiellement des chameaux, plus résistants, plus endurants et capables de transporter plus de poids que les chevaux. Les chameaux ont en plus l’avantage de rester beaucoup plus longtemps sans boire.
Les caravanes sont généralement constituées de longues files de dromadaires. Destinées à faire de longs périples, elles font des haltes dans les oasis et les caravansérails. Un caravansérail est un endroit fortifié, comportant à la fois des écuries (ou des enclos) pour les montures et les bêtes de somme, des magasins pour les marchandises et des chambres pour les gens de passage.
Souvent, les magasins se trouvent au rez-de-chaussée et les chambres au premier étage. Lieu d’échanges fréquenté par de nombreux étrangers et des voyageurs, le caravansérail dispose d’hommes de garde et de personnels civils pour assurer l’hygiène et la restauration des hommes et des animaux. Sauf exception luxueuse et coûteuse, il n’y a pas de literie mais des chambres et des salles, individuelles ou communes, pourvues de divan où les voyageurs disposent leurs effets.
Les marchands arabes ou berbères venus du Maghreb, pour des raisons pratiques et de sécurité se regroupaient en caravanes pour affronter l’immensité du Sahara afin de vendre leurs produits à l’Empire du Mali situé au sud de ce rude désert et y acheter de précieuses marchandises afin de les ramener dans leurs pays.
Les caravanes pouvaient se composer d’un grand nombre de chameaux (entre 1000 et 12 000 par caravane) sur le dos desquels on attachait solidement les précieuses marchandises. La traversée du Sahara prenait entre 25 et 50 jours, ponctués par des arrêts dans des oasis et dans des villes où tous, hommes et bêtes pouvaient se reposer et reprendre des forces dans ces fameux caravansérails avant de repartir.
Le sahel, terre d’aventure entre Afrique « Blanche » et « noire »
Vaste de plus de 3 millions de km carrés, le Sahel (rivage en arabe : al-sâhil) est un couloir de 4 000 kilomètres de long s’étendant du Sénégal, à l’ouest, au Soudan, à l’est. Rift ethno-racial, le Sahel est également un espace de contact. Il met en effet en relation l’univers nomade de l’Afrique « blanche » et les sociétés sédentaires de l’Afrique « noire ». (Bilâd as-Soudân). Au nord, il s’abîme insensiblement dans la désolation saharienne, cependant qu’au sud il se fond par touches dans le monde des savanes.
Avec ses 45° le jour, ke manque d’eau, l’absence de toute route tracée, le chemin à suivre est à trouver, à inventer… Dans le désert, on peut se perdre à jamais. C’est pourquoi on voyageait souvent la nuit, afin de bénéficier de la fraîcheur nocturne et surtout de pouvoir se guider à l’aide des étoiles.
Face à ces conditions de voyage plus que pénibles et dangereuses, on peut se demander pourquoi des marchands décidaient tout de même de partir et de risquer le tout pour le tout. La réponse à cette question se trouve dans la nature des produits qui étaient échangés entre le nord et le sud du Sahara. Des produits qui avaient une très grande valeur marchande.
Mais ces « aventuriers » d’un autre âge ont ouvert la voie pour relier le nord et le sud via des contrées arides, désertiques qui aujourd’hui ne le sont plus, grâce au développement de véhicules motorisés adaptés aux conditions climatiques du Sahara et aux besoins des voyageurs. Outre les voies goudronnées qui permettent aux véhicules tout terrain de circuler sur de longues distances à travers le désert, on construit aujourd’hui des lignes ferroviaires afin de relier les pays du Maghreb à leurs voisins du sud en permettant aux gens de voyager dans des conditions confortables, et à des prix abordables, sans être obligés de jouer les aventuriers et de subir les désagréments des temps de trajets et des haltes obligatoires dans les oasis pour repos et ravitaillement.
Traversée du désert du Sahel vers les pays safaris, les transports évoluent
C’est surtout l’Algérie en premier et la Tunisie qui sont concernées au premier chef par l’ouverture de lignes ferroviaires directes vers les pays d’Afrique, capables d’assurer un trafic plus dense, plus rapide et certainement moins coûteux que les « caravanes » de camions ou les avions. Trafic de marchandises et de voyageurs. Dont notamment les touristes européens et d’autres continents qui souhaitent connaître ces deux pays du Maghreb avant de réaliser leur rêve : un safari au pays de leur choix en Afrique !
L’Algérie dispose d’un réseau de 2300 km en exploitation et de 4000 km autres, en cours de réalisation. Quatre nouvelles lignes ferroviaires sont au programme.
- la ligne Port El-Hamdania/ Tamanrasset sur une longueur de 1900 km et une vitesse de 220 km /h.
- La ligne de 572 km, reliera le port de Djen-Djen(Jijel) à Hassi Messaoud (grande base pétrolière).
- La ligne reliera le port d’Oran à Ghar Djebilet où se trouve un important gisement de fer.
- La ligne reliera le port d’Annaba avec l’extrême sud.
Une fois ce projet réalisé, le « vertical Nord-Sud » sera renforcé.
Les pays d’Afrique : safaris animaliers et The Big Five
Les meilleurs endroits où les visiteurs peuvent voir les cinq grands animaux à l’état sauvage sont l’Afrique du sud, la Namibie, la Zambie, le Zimbabwe, le Kenya, l’Ouganda, la Tanzanie, le Malawi, l’Ethiopie, le Botswana et le Rwanda. Cependant, les visiteurs peuvent également voir certains Big Five lors d’une visite en République démocratique du Congo.
Le terme de « Big Five » (les Cinq Grands) est l’un des favoris chez les organisateurs de safaris. Les réserves de gibier qui hébergent les Big Five utilisent généralement ce fait comme principal argument de vente.Dans les réserves de gibier et les parcs nationaux de l’Afrique australe, les Big Five représentent la royauté du safari : lion d’Afrique, léopard d’Afrique, éléphant d’Afrique, buffle d’Afrique et rhinocéros (blanc ou noir).
Cette expression a été inventée à l’origine par les premiers chasseurs de gibier qui ont reconnu que ces espèces étaient les animaux les plus difficiles et le plus dangereux à chasser à pied. Cela en a fait des proies rares et chères. Aujourd’hui, la phrase est devenue la représentation des observations de safari les plus recherchées ; même si en réalité, c’est une question de préférence personnelle.
Certains animaux africains, parmi les plus menacés, les plus beaux ou les plus charismatiques ne figurent pas sur la liste des Big Five, notamment le guépard, le chien sauvage d’Afrique (lycaon), la girafe et l’hippopotame.
Les caractéristiques des principaux animaux sauvages d’Afrique
Dans n’importe quel parc national d’Afrique subsaharienne, on peut voir des Big Five lors d’un safari. La plupart des parcs nationaux d’Afrique proposent à leurs visiteurs des safaris guidés le matin et le soir, avec des safaris nocturnes offrant aux touristes plus de chances de voir des animaux nocturnes tel que des lions, des léopards, des bébés de brousse, des servals et bien d’autres…
Voici quelques détails intéressants sur les caractéristiques qui distinguent chaque espèce des Cinq Grands animaux :
L’éléphant d’Afrique
L’éléphant d’Afrique (Loxodonta africana) est l’animal terrestre le plus gros et le plus lourd du monde, le plus gros individu jamais enregistré pesant plus de 10 tonnes. Les éléphants se trouvent dans 37 pays subsaharien et sont capables de survivre dans un large éventail d’habitats différents, des zones humides luxuriantes aux déserts arides.
Les éléphants d’Afrique sont extrêmement bien adaptés à leur environnement, de leur peau de deux centimètres d’épaisseur (quiles protège des épines de la brousse) à leurs énormes oreilles qui aident à disperser la chaleur et à réguler la température corporelle. Ils peuvent consommer jusqu’à 180 litres d’eau et 170 kilos de végétation chaque jour.
Les éléphants sont des animaux très sociables. Ils vivent dans des groupes dirigés par des patriarches qui comptent souvent plus de 100 individus et communiquent en utilisant une variété de grondements à basse fréquence qui peuvent parcourir de nombreux kms. Les éléphanteaux femelles restent généralement avec le troupeau tout au long de leur vie , tandis que les jeunes mâles partent pour former des groupes célibataires et éventuellement créer leurs propres troupeaux.
Dans les années 70 et 80,la demande mondiale d’ivoire a entraîné une diminution spectaculaire du nombre d’éléphants. L’interdiction de tout commerce d’ivoire a contribué à stabiliser la population à environ 600 000 individus au cours de la dernière décennie, mais le braconnage reste un problème majeur, en particulier dans les régions d’Afrique où règne l’instabilité politique. En tant que tel , l’éléphant d’Afrique est répertorié comme vulnérable sur la liste des organismes de défense des animaux sauvages.
Le lion d’Afrique
Le lion d’Afrique (panthera leo) est le roi incontesté de la savane subharienne et est le deuxième plus grand félin du monde après le tigre. Bien que les lions chassent parfois pendant la journée, ils sont généralement plus actifs la nuit, c’est pourquoi la plupart des observations de safari de jour concernent des félins dormant à l’ombre. Les lions peuvent dormir jusqu’à 20 heures par jour.
Contrairement aux autres félins, les lions sont des animaux très sociables. Ils vivent dans des groupes composés généralement d’un (ou parfois deux) mâles, de plusieurs femelles et de leurs petits. Les lionnes font généralement le travail difficile en matière de chasse, travaillant souvent ensemble pour abattre des proies plus grosses. Ce sont des chasseurs d’embuscades, utilisant leur couleur fauve comme camouflage efficace.
Dans la nature, les lions peuvent vivre jusqu’à environ 14 ans, bien que la plupart des groupes connaissent un taux élevé de mortalité des petits, tandis que les mâles meurent souvent en se battant pour protéger leur territoire. Les lionnes sont capables de synchroniser la naissance de leurs petits afin qu’elles puissent s’entraider pour les élever. Les lionceaux naissent avec des marques de rosette qui s’estompent avec le temps.
Les lions ont peu de prédateurs naturels, bien que les buffles piétinent souvent les petits. Comme on pouvait s’y attendre, l’homme est la plus grande menace de l’espèce. Les coutumes traditionnelles de la chasse, les chasseurs de gros gibier et la perte de l’habitat à grande échelle ont contribué au déclin des populations de lions en Afrique, et à ce titre, le lion est également classé comme espèce menacée.
Le léopard d’Afrique
Le léopard d’Afrique (panthera pardus) est le plus insaisissable des Big Five.Naturellement timides et exclusivement nocturnes, les léopards passent la journée à l’abri des regards. Ce sont d’excellents grimpeurs, utilisant des arbres pour rechercher des proies et pour stocker les animaux morts loin des charognards comme les lions et les hyènes.
Les léopards sont superbement camouflés avec une série de points noirs, ou rosettes. Ils ont de vastes territoires et restent rarement dans la même zone plus de quelques jours. Les mâles s’étendent plus largement que les femelles et marquent leur présence en urinant et en laissant des marques de griffes. Ils sont extrêmement forts et peuvent abattre des proies beaucoup plus grosses qu’eux.
Leurs prouesses de chasse reposent sur leur capacité à courir à des vitesses de plus de 56 km/h ! Ils peuvent également sauter à plus de 3 mètres dans les airs et sont d’excellents nageurs. Les léopards sont répartis dans toute l’Afrique subsaharienne et sont l’une des rares espèces de gros gibier encore présente en dehors des parcs nationaux.
Des taches blanches sur le bout de leur queue et à l’arrière de leurs oreilles rendent les mères visibles à leur petits, même dans les hautes herbes. Comme pour les autres espèces des Big Five d’Afrique, les léopards sont menacés par les humains. Les terres agricoles envahissantes ont réduit leur habitat, tandis que les agriculteurs leur tirent souvent dessus pour les empêcher de tuer leur bétail. Ils sont aussi classés espèce en danger.
Le buffle d’Afrique
Le buffle d’Afrique (Syncerus caffer) se trouve dans les réserves de gibier riches en eau et les parcs nationaux de toute l’Afrique subsaharienne. Il existe quatre sous-espèces de buffles, dont la plus grande est la plus couramment observée en Afrique orientale et australe.
Le buffle d’Afrique est une créature redoutable et s’est taillé une réputation comme l’un des animaux les plus dangereux d’Afrique. Ils sont souvent de mauvaise humeur, surtout lorsqu’ils se sentent menacés, et sont équipés d’un ensemble de cornes courbées mortelles. Le buffle mâle peut peser jusqu’à 920 kilogrammes.
Malgré leur réputation féroce, les buffles sont relativement pacifiques les uns avec les autres , se rassemblant parfois sur les prairies ouvertes en troupeaux de plus de mille individus. Ils protègent leurs membres les plus faibles, formant souvent un cercle défensif autour d’animaux malades ou jeunes lorsqu’ils sont attaqués par des lions rôdeurs.
Le buffle d’Afrique a besoin de boire tous les jours et se trouve souvent près de l’eau. Les buffles mangent des herbes hautes et grossières et des buissons et ne peuvent donc pas vivre dans le désert. Le buffle d’Afrique reste l’un des animaux trophées les plus recherchés par les chasseurs de gros gibier ; il est exceptionnellement sensible aux maladies du bétail domestique comme la peste bovine et la tuberculose bovine .
Le rhinocéros (blanc ou noir)
Il y a deux espèces de rhinocéros en Afrique : le rhinocéros noir (Diceros bicornis) et le rhinocéros blanc (Ceratotherium simum). Les deux sont menacés d’extinction en raison de l’épidémie de braconnage causée par la demande de corne de rhinocéros dans les cultures asiatiques. On estime qu’il reste environ 5 000 rhinocéros blancs à l’état sauvage.
Déjà, trois sous-espèces de rhinocéros noirs ont été déclarées éteintes, tandis que le rhinocéros blanc du nord est maintenant éteint à l’état sauvage. Malgré leur nom, il n’y a aucune différence de couleur entre le rhinocéros blanc et le noir. Le moyen le plus simple de distinguer les deux espèces est de regarder leurs lèvres : celles des rhinocéros noirs sont pointues et préhensiles, tandis que celles des rhinocéros blancs sont plates et larges.
Les rhinocéros noirs sont généralement solitaires et ont la réputation d’être de mauvaise humeur, tandis que les rhinocéros blancs vivent souvent par paires. Les noirs préfèrent les zones désertiques et de brousse et sont herbivores ; les blancs paissent dans les zones de savane ouverte. On pense que les rhinocéros parcourent les plaines africaines depuis 50 millions d’années.
Safaris Big five en Afrique : l’embarras du choix
Comme vous pouvez le voir en suivant nos guides safaris en Tanzanie, le pays du safari, les types de voyage safari sont très nombreux ce qui nécessite de bien élaborer son carnet de voyage par rapport à ses aspirations. Les safaris les plus courants en Afrique du Sud sont les safaris animaliers pour découvrir les plus beaux animaux sauvages d’Afrique.
Comme nous l’avons vu plus haut, de nombreuses espèces sont menacées de disparition et donc la majorités des Etats africains concernés prennent des mesures de protection maximums, aidés en cela par des mouvements écologistes du monde entier.
Selon vos envies, vous pourrez donc choisir d’expérimenter soit un safari sportif avec la pratique de la chasse, en rappelant que c’est là une activité strictement réglementée ayant surtout pour objectif la régulation de l’écosystème ; soit un safari touristique basé sur une activité photographique riche, grâce à la diversité et la densité des animaux.
En effet, il n’ y a qu’en safari que l’on peut voir une multitude d’espèces dont certaines devenues rarissimes : guépards, hyènes, girafes, élans, zèbres, phacochères, babouins, suricates ; mais aussi des flamants roses, des autruches, des crocodiles, et bien d’autres…
L’embarras du choix. En effet, de nombreux pays accueillent les voyageurs de safari. Pourtant répartis sur le même continent, ils présentent tout de même des différences. Les avantages des uns et des autres varient selon plusieurs critères et particularités.
Les pays des safaris en Afrique du Sud
Les pays à safari en Afrique seront présentés par ordre alphabétique, de manière à ne pas privilégier l’un par rapport aux autres. A chacun de faire son choix.
L’Afrique du Sud
C’est la destination la moins chère pour ce genre d’expérience. Il y a pourtant de très bonnes infrastructures, une grande diversité de mammifères et d’oiseaux ainsi que des paysages très variés : montagnes, vallées, plaines et savanes. Il y a même des canyons.
Le pays compte de nombreux parcs et réserves, notamment le célèbre Parc Kruger. Il s’agit de la plus grande réserve d’Afrique du Sud ! Dans les six écosystèmes différents qu’elle compte, on trouve les Big Five mais aussi des girafes, des crocodiles, des guépards, ou encore des zèbres.
Les mêmes espèces se retrouvent dans la Réserve Naturelle Hluhluwe Imfolozi . Mais dans ce parc, il y a surtout des rhinocéros blancs (la plus grande concentration au monde) et des nyalas, une espèce rarissime d’antilopes.*
Parmi les parcs incontournables du pays, il y a le Parc Addo. Véritable sanctuaire pour les éléphants d’Afrique.
Safaris au Botswana
Dans les célèbres montagnes du Kalahari, sur les pans salés de Makgadikgadi ou encore dans le Delta de l’Okavango, on peut voir de très beaux paysages et des animaux sauvages de toute beauté. Le pays organise des safaris haut de gamme, à l’intention de ceux qui possèdent un gros budget de vacances.
Contrairement aux safaris que l’on peut faire en Afrique du Sud et dans d’autres pays d’Afrique, les safaris au Botswana sont généralement axés sur la faune plutôt que sur la flore. Les safaris au Botswana sont l’occasion idéale pour observer les animaux dans leur habitat naturel. On y trouve les éléphants, les lions, les léopards, les rhinocéros, les buffles, les girafes, les zèbres, les antilopes et les hippopotames. Les crocodiles sont également présents. Les amateurs d’oiseaux pourront également profiter de l’occasion de la visite pour observer de nombreuses espèces différentes parfois introuvables ailleurs.
Le climat y est idéal pour une grande expérience en plein air. Situé dans la zone climatique intertropicale, les températures y sont généralement élevées durant toute l’année. Cependant, il y a quelques différences entre les saisons. Le meilleur moment pour faire un voyage au Botswana est généralement la saison sèche, en particulier entre juillet et octobre. C’est à cette période là que la végétation est la plus basse, ce qui rend les animaux plus faciles à repérer. De plus, il y a moins de moustiques et autres parasites estivaux.
En favorisant un tourisme haut de gamme, le Botwana cherche à limiter la présence démesurée de touristes. On peut y profiter de safaris respectueux de l’environnement et des animaux, au calme et sans invasion de touristes.
Safaris au Kenya
Plus de 60 parcs et réserves sont répartis sur son territoire, ce qui représente 8% du pays. Les chance sont donc grandes de pouvoir apercevoir des animaux sauvages dans leur milieu naturel.
Depuis les savanes de la Réserve Masaï Mara, on peut découvrir des éléphants et des lions alors que les flamants roses baignent paisiblement dans l’un des lacs du Kenya.
Au loin, le Mont Kenya avec ses forêts d’altitudes, mais aussi le célèbre Kilimandjaro et ses neiges éternelles. C’est aussi depuis la Réserve Masaï Mara que l’on peut observer la plus grande migration au monde. Plus d’un million d’animaux (gnous,zèbres, antilopes, ) migrent vers cette réserve pour profiter des orages réguliers de la région entre aout et septembre. Dans un décor varié, ce sont des paysages à couper le souffle…
Le Kenya est considéré comme le berceau de l’humanité. Il fait en effet partie des plus beaux pays d’Afrique. Avec une soixantaine de parcs et réserves (26 parcs, 35 réserves naturelles et de nombreuses réserves privées). Il offre aussi des paysages de toute beauté (forêts, savane, plaines, marécages et déserts…) qui abritent une quantité extraordinaire d’animaux sauvages. Le Kenya dispose de belles infrastructures et un personnel de haute qualité.
On trouve au Kenya , bien sûr, toutes les grandes espèces animales africaines dont les fameux « Big Five ».
- Un des moments privilégié dans une visite au Kenya, c’est l’ascension du Kilimandjaro (avec ses 5 895 mètres d’altitude, on l’appelle le « toit de l’Afrique »). Il se trouve dans le Parc National d’Amboseli, classé réserve de biosphère par l’UNESCO. Ce parc est réputé pour ses oiseaux et ses éléphants. C’est l’endroit idoine pour faire des photos avec en arrière-plan les neiges éternelles du Kilimandjaro.
- On peut également visiter le Parc National Tsavo. C’est la plus grande réserve du pays (20 812 km2) et elle abrite une importante population d’éléphants. Ce parc est séparé par une ligne de chemin de fer. A l’Est, il y a une zone avec de la savane et du désert et à l’Ouest, une terre volcanique de couleur rouge.
- Un des parcs les moins fréquentés du pays est le Domaine de Samburu. Pourtant il mérite la visite, notamment pour aller à la rencontre de la tribu des Samburu, originaire du Soudan et au mode de vie très intéressant.
Safari en Namibie
La Namibie se distingue entre autre par ses paysages, très différents et particuliers. On y trouve de grandes dunes (elles peuvent atteindre 300 m de haut !) et un des plus grands canyons au monde : le « Fish River Canyon » où les randonnées sont à couper le souffle…
Le Parc d’Etosha est l’un des plus grands du continent africain avec ses plus de 22 000 km2. On y trouve le plus grand nombre d’animaux sauvages (plus de 300 espèces d’oiseaux, notamment). On y trouve également une espèce hélas en voie de disparition : le rhinocéros noir et les plus grands éléphants du monde.
La Namibie compte de nombreuses réserves privées où on peut faire du camping ; malheureusement, certains camps ne sont accessibles qu’en avion, ce qui rend la visite assez chère !
Safaris au Sénégal
Pour les amoureux de l’Afrique, le rêve est à peu près toujours le même : déserts infinis, jungles équatoriales, nuits à la belle étoile au bord de lacs où viennent s’abreuver les gazelles et où s’ébattent les hippopotames…
Dakar, ville légendaire, étendues ensablées du Sahel, la coloniale Saint-Louis, le delta de Saloum… Sans oublier les chutes de Dindefelou et le pays Bassari. C’est un pays comme nulle part ailleurs. Une histoire millénaire, métissée, qui fait la fierté de ses habitants, chaleureux et généreux, précieux témoins de la légendaire hospitalité africaine. Les ethnies s’entrelacent, les cultures se fondent, le soleil toujours présent illumine les cœurs…
Le Sénégal offre une flore très riche, mais donne également un aperçu de la faune africaine avec des safaris dans les parcs ou dans les réserves animalières, où la vie se développe à une grande vitesse, entre la steppe, la savane, la forêt et le fleuve s’adaptant à toutes les conditions !
Ce pays est aussi détenteur d’un patrimoine hors du commun, que ce soit dans le domaine artistique, culinaire ou historique.
Vivre l’aventure d’un safari au Sénégal est une occasion unique pour découvrir la faune et la flore sauvage emblématique de l’Afrique de l’Ouest. Cela emmène le voyageur en immersion dans le cadre naturel sauvage de l’Afrique de l’Ouest.
La réserve de Bandia, la réserve de faune de Ferlo Nord et le Parc National de Niokolo Koba constituent des sites incontournables lors d’un séjour au Sénégal. Les mammifères et les reptiles emblématiques de l’Afrique ainsi que de nombreuses espèces d’oiseaux rares y évoluent dans un paysage exceptionnel, entre forêts de baobabs, steppes et savanes.
La réserve de Bandia s’étend sur 1500 hectares où vivent des mammifères typiques de l’Afrique : girafes, phacochères, antilopes, chacals, gazelles, dama, singes patas… Ces animaux y ont été introduits dans le but de garantir leur survie. La réserve de bandia héberge également plus de 120 espèces d’oiseaux ainsi que des tortues géantes. De son côté, la mare aux crocodiles constitue une attraction particulièrement fascinante. Des safaris en véhicules sont régulièrement organisés au sein de la réserve pour les voyageurs en quête de paysages authentiques.
Sénégal : Un climat propice aux safaris
Le Sénégal possède un climat tropical caractérisé par deux saisons : la saison sèche et la saison des pluies. La période située entre novembre et mai correspond à la saison sèche et présente de très bonnes conditions pour faire un safari au Sénégal, notamment pour les amateurs d’oiseaux. Toutefois, la végétation sera d’autant plus sublime pendant la période humide. Les paysages sont alors luxuriants et les aventuriers auront davantage de chance d’apercevoir et d’observer les mammifères sauvages et les reptiles.
Safaris en Tanzanie
Le pays du safari par excellence, la Tanzanie offre des possibilités infinies et une authenticité hors du commun. On y trouve bien sûr les Big Five au milieu de paysages époustouflants. Au programme, des plaines, des montagnes, la savane mais également des lacs et de beaux lagons… Parmi les parcs les plus connus, il y a notamment le fameux Parc National du Serengeti (Plus de 15 000 km2). On peut aller à la rencontre des lions, des zèbres, des hyènes, des buffles et autres éléphants…
Le parc qui se trouve autour du Cratère du Ngorongoro (le deuxième plus grand cratère au monde) est aussi à visiter car il permet de voir facilement les animaux. Le cratère leur sert en effet de protection naturelle.
Il y a aussi le Parc du Lac Manyara ou le merveilleux Parc National du Tarangire (2 600 km2) qu’il ne faut absolument pas rater. Il faut savoir aussi que les Tanzaniens accueillent les touristes dans leurs villages traditionnels ce qui est assez rare dans le continent africain.
Résumons. Les meilleurs endroits pour un safari en Tanzanie sont :
- Le Parc National Serengeti, surnommé « les plaines infinies » par les Massaïs, un trésor inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO.
- Le Parc National de Ngorongoro, jardin d’Eden classé réserve internationale de la Biosphère par l’UNESCO.
- Le Parc National de Tarangire, ses baobabs géants, paysages de savane, et troupeaux d’éléphants.
- Les lacs tanzaniens où la faune vient s’abreuver : Manyara, Natron, Malawi.
- Le Parc National de Ruaha, pour son importante concentration d’éléphants et de lions.
- Le Parc National de Mikumi : le troisième plus grand parc tanzanien et le refuge d’espèces rares comme le grand Koudou et l’Hippotrague noir.
- Le Parc National de Gombe Stream, réserve internationale de la Biosphère et terre de recherche de Jane Goodall qui abrite de nombreux chimpanzés habitués aux visites humaines.
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