Le Patrimoine de Longwy, qui est une ville du département de Meurthe-et-Moselle, située dans le Nord-Est de la France, dans la région Alsace–Champagne-Ardenne–Lorraine, est très diversifié, riche d’une architecture exceptionnelle, d’une histoire pleine d’évènements hors du commun, de trésors culturels, et de paysages riches et variés, le Pays de Longwy est devenu, par son office de tourisme, un des 305 sites classés de France. Un patrimoine qui vous laisse découvrir les fortifications Vauban, les ouvrages de la célèbre ligne Maginot, musées, châteaux et surtout, les somptueux et célèbre émaux de Longwy.
Patrimoine religieux
- L’église paroissiale Saint-Dagobert: l’église paroissiale de Longwy, a été fondée en 652, par le duc Martin (VIIe siècle), au Mont-Saint-Martin. Dévastation de Longwy et de l’église, en 1633 par les Suédois, en 1634 par la peste, en 1635 par les Polonais et en 1636 par les Français. Église agrandie et transformée en 1866-1867, puis reconstruite et inaugurée le 8 août 1926, et le maître-autel consacré à cette occasion par monseigneur de La Celle, évêque de Nancy.
- L’église paroissiale de la-Sainte-Trinité: sa construction a été réalisée en 1855-1856, par madame Margaine, sur un terrain acquis par ses soins. Allongée du côté du chœur en 1923-1924 financés en partie par des collectes auprès des paroissiens, en partie par un emprunt. Elle a remplacé l’ancienne chapelle de la Sainte-Trinité, devenue trop petite.
- L’église paroissiale Saint-Jules: elle fut construite de 1911 à 1913, dans un style néo-roman aux frais de la commune, de la société des Aciéries de Longwy et des hauts fourneaux de la Chiers.
- L’église Ménnonite.
- L’église néo-apostolique, sise rue de Metz.
- La Chapelle Saint-Louis: élevée en 1909-1910, c’est une annexe de l’église de Longwy-bas. Elle est détruite depuis 2009.
- La Chapelle Notre-Dame-du-Mont-Carmel: appelée aussi chapelle Margaine, ancienne église paroissiale de la Trinité, construite dans la ville basse par autorisation du duc Antoine de Lorraine et de Bar ; elle fut rétablie en 1688, 1689, après sa destruction, et agrandie de la travée droite du chœur.
- Le Couvent de récollets: en 1638, les récollets s’établissent à l’extrémité nord de la ville basse, au pied de la côté des vignes ; bâtiments aménagés ou reconstruits dans la seconde moitié du XVIIe siècle, puis dans le courant du XVIIIe siècle, l’église étant sans doute détruite à l’époque de la Révolution, devenu école.
- Le Couvent de Carmes: avant sa destruction, c’était le premier couvent de carmes établi dès 1501 dans la ville haute.
- Le Couvent de Carmes: les carmes décident de se rapprocher de la ville basse et acceptent en 1661 la donation qui leur est faite par Martin Béguinet, marchand à Longwy, d’une chapelle et d’un logement y attenant, qu’il avait fait construire en 1655, au pied de la côté de Mexy, au-delà de la Chiers, proche du pont de l’hôpital, la chapelle ayant été bénite en 1657, et Louis XIV autorisant cet établissement en 1674.
- Le Couvent de Sœurs de la Congrégationde Notre-Dame-de-la-Miséricorde, à la suite de la destruction du château et de ses fortifications en 1672, le couvent fut transféré en 1683 ou 1684 dans la ville basse et installé dans une maison qu’elles firent aussitôt construire à côté de la chapelle Notre-Dame-de-la-Miséricorde qui leur avait été concédée. Actuellement maison, c’est le seul corps qui subsiste aujourd’hui de l’ensemble des bâtiments.
- Le Couvent de Sœurs de la Congrégation: avant sa destruction, c’était le premier couvent des religieuses de la congrégation Notre-Dame fondé en 1628, par Pierre de La Mouillye, receveur de Longwy, et établi à la ville haute, dans une maison appartenant à celui-ci, située dans l’enceinte du château. Il a été transféré dans la ville basse à la suite de la destruction de la fortification ancienne, en 1672.
Les musées
- Le Museum privé et bibliothèque technologique de la Faïencerie Saint-Jean l’Aigle: il abrite une collection de céramiques du XVIIe au XXIe siècle : poterie commune, terre de pipe, faïence stannifère, terre à feu, terre de lorraine, majoliques, barbotines, grès, parian, porcelaines artificielles et naturelles. Œuvres de Carrière, Clodion, Collinot, Cyfflé, Deck, Gaidan, Mougin, Schuller, Toselli, …. Galerie contemporaine : coutellerie de collection de la forge de Fer*Roy et surtout, pièces uniques de Jacques G. Peiffer (acier inoxydable, bronze, céramiques).
- Le Musée municipal: installé dans une ancienne boulangerie militaire (XVIIIe siècle), il renferme une collection d’émaux et de faïences de Longwy ; collection de 3 330 pièces de fers à repasser ; salle Paul-Klein.
- Le Musée sidérurgique: il relate les arts, histoire et terroir, dans « la Grange aux Arts », qui est une ancienne ferme.
Autres éléments du patrimoine
- La Fortification de Longwy: l’édification d’un château-fort par les ducs de Lorraine était réalisée afin de défendre l’extrême nord de leur territoire, surplombant la ville de Longwy. Progressivement, une ville haute s’était édifiée autour de ce château. Après une série de sièges, Longwy est annexée au royaume de France par le traité de Nimègue signé le 19 août 1678 entre les Provinces-Unies et la France à la fin de la guerre de Hollande. Le roi a confié à Vauban et Choisy, la création d’une place-forte de plaine. Ils font détruire le vieux château et l’ancien Longwy-Haut afin d’y construire la ville neuvesur un plateau dominant la vallée de la Chiers et Longwy-Bas. La construction se déroule entre 1679-1684. Notons que La place-forte fut endommagée par des bombardements en 1914 et 1944. L’ensemble des fortifications, l’hôtel de ville, l’église saint-Dagobert, les casemates et le puits sont classés monument historique depuis le 19 mars 1921.
- Le Château fort: datant du XIIe siècle, seuls subsistent des souterrains les vestiges d’une tour reconstruite probablement au XVe siècle, située à l’extrémité nord, on construisit une redoute en plein milieu au XVIIIe siècle, devenue lieu de promenade.
- Le Château de Pulventeux: construit sur la terre de Pulventeux, propriété de hauts fonctionnaires de Longwy et de la région depuis la fin du XVIIe siècle (prévôt, lieutenant général civil et criminel du bailliage de Longwy, subdélégué de l’intendant de Metz, gouverneur de Longwy, notaire, etc.), sans doute transformé après 1761, date de rachat par Eugène de Béthisy, gouverneur de Longwy, vendu avec le domaine à la ville de Longwy en 1960 pour y construire des lotissements puis détruit.
- Le Château Perbal: construit au XIXe siècle, le château a été détruit par un incendie en 1959, laissant la place à de nouvelles extensions d’une usine.
- Le Château de Monplaisir: au XVIIIe siècle plusieurs propriétaires se sont succédés pour la possession du château, qui, avec son vaste parc, a été racheté en 1821 par Constant Margaine, percepteur à Longwy. C’est dans la partie nord du parc que sera installé en 1861 l’asile dit Margaine, dû aux libéralités de la veuve de celui-ci.
- Le Château de Senelle: détruit après la guerre de 1914-1918, le château d’industriel fut construit vers 1880 pour le baron Hippolyte d’Huart, cofondateur, en 1883, de la société métallurgique de Senelle-Maubeuge avec le baron Fernand d’Huart.
- Le Château Saintignon: actuellement commissariat de police, le château d’industriel fut construit dans le quatrième quart du XIXe siècle pour le comte Fernand de Saintignon (1846-1921), maître de forges et instigateur de la société thermale des Récollets en 1909.
- Le Château Thomas: dans un style néo-Renaissance, le château fut construit de 1905 à 1908 pour le banquier Émile Thomas (1839, 1916), à proximité de la banque familiale fondée avant 1869, transformé en collège et lycée privés des récollets.
- Le Château de La Faïencerie: datant du XVIIe, le château a été détruit en 1981, suite à un incendie.
- Le monument aux Défenseurs de la Place de Longwy: c’est un monument commémoratif inauguré le 21 août 1932, érigé en souvenir des sièges de 1792, 1815, 1870 et 1914 grâce à une souscription publique et aux dons de la population régionale, des sociétés industrielles, des États luxembourgeois et belge.
- Le monument aux Défenseurs de Longwy: c’est un monument commémoratif érigé par souscription publique en 1878.
- Le monument aux Défenseurs de Longwy: c’est un monument commémoratif aux défenseurs des trois sièges de Longwy (1792, 1815, 1870).
- Le monument aux Déportés de la guerre 1914-1918: c’est un Monument commémoratif franco-belge élevé en 1925, date portée, en souvenir des déportés belges et français, morts pendant la guerre 1914-1918, dans les camps de travail allemands de Longwy.
- Le monument à Jeanne d’Arc: c’est un monument commémoratif élevé en 1900 (date portée).
- L’ancien hôtel de ville: d’après une date portée par le cartouche placé au-dessus de la porte d’entrée, il fut construit de 1731 à 1746. Gros-œuvre terminé en 1737, les grilles en fer forgé des trois grandes baies du premier niveau, fournies en 1746 marquant l’achèvement de la construction. Endommagé lors des sièges de 1815 et 1870, l’édifice fut détruit pendant le bombardement d’août 1914, seules les façades et les voûtes du rez-de-chaussée étant épargnées, et entièrement restauré de 1927 à 1930, les armoiries de la ville de Longwy décorant le fronton ayant été mises en place à cette époque pour remplacer les armes de France détruites à la Révolution, les grilles étant refaites dans le style des anciennes, la charpente refaite en béton. Hôtel de ville pour l’ensemble de Longwy jusqu’en 1914, il est aujourd’hui hôtel de ville annexe pour Longwy-Haut, en 1925, le chef-lieu communal ayant été transféré à Longwy-Bas.
- L’ancienne brasserie des Religieuses: construite en 1743, la brasserie prend ce vocable par référence à un couvent de la congrégation Notre-Dame situé à proximité. Reconstruction des bâtiments dans la seconde moitié du XIXe siècle et au début du premier quart du XXe siècle. Désaffectée entre 1930 et 1945, puis reconvertie en maison et magasin de commerce.
- Les Thermes: construit peu avant 1915, cet établissement thermal a été cédé à la chambre de la métallurgie après la fermeture de la station thermale au lendemain de la mort du comte Fernand de Saintignon, promoteur de l’entreprise, en 1921. Après 1925, le bâtiment a été augmenté d’un avant-corps à colonnade.
- L’établissement de bienfaisance Saint-Gabriel: appelé aussi « asile Margaine ou maison de l’Ange Gabriel », cet établissement fut fondé en 1861 par Mme Constant Margaine et installé dans une maison qui avait été construite dans le parc de son château de Monplaisir. Ayant fait don en 1862 de la totalité de sa propriété au bureau de bienfaisance de la ville, une chapelle dédiée à l’ange Gabriel est construite de 1866 à 1868 sur les plans de l’abbé Lorrain, curé de Longwy, conformément au testament de la bienfaitrice, destinée à l’usage des religieuses de Saint-Vincent-de-Paul chargées de s’occuper de l’établissement. Endommagée en 1871 puis en août 1914, seuls les murs de gros-œuvre ayant été préservés, la chapelle est rétablie dans son état primitif après l’armistice de 1918, tandis que le bâtiment de l’asile était reconstruit en 1928, et en 1939, il a cessé de fonctionner.
- Le puits: il fut construit à la fin du XVIIe siècle en même temps que la place forte. Abandonné en 1908-1909, au moment de l’adduction d’eau, il reste le seul existant des cinq puits de la place, qui a remarquablement résisté aux bombardements de 1914.
- Les tombes: -Françaises (1940) – Françaises et alliées (1914/18) – Allemandes (1870)