Le Patrimoine de Dourdan, qui est une commune de la France, située près de Paris, dans l’Essonne et l’Île de France, est riche et diversifié. Dourdan jouit d’un patrimoine environnemental, architectural et religieux.
Patrimoine architectural
La qualité du patrimoine architectural de Dourdan est très satisfaisante, car, en plus de sa richesse, il a bénéficié au cours des derniers siècles de restaurations importantes garantissant aujourd’hui son bon état.
Le château de Dourdan, qui vient en premier lieu, fut construit au XIIIe siècle à la demande de Philippe-Auguste, sur les ruines du château capétien du Xe siècle, suivant le modèle réduit du Louvre médiéval, un plan carré à quatre tours d’angles, un châtelet protégeant l’accès et un donjon caractéristique de l’époque par son fossé propre.
les remparts de la ville, qui datent du Moyen-âge sont à l’origine longs de 1 700 mètres et défendus par dix-huit tours, quatre portes (de Paris, Chartres, Corbreuse et Étampes) et trois fausses portes (Grouteau, Croix-Ferras et Petit-Huis). Aujourd’hui ne subsistent que des parties au nord et à l’ouest de la commune, deux tours sur le boulevard des Alliés et la tour du Petit-Huis, se trouvant dans la rue de l’Étang.
L’église Saint-Germain-d’Auxerre : elle fut Construite à partir de 1150 sur le modèle de la cathédrale Notre-Dame de Chartres, achevée au XIIIe siècle, elle subit des modifications XVe siècle puis au XVIIe siècle. Ses proportions (cinquante mètres de long, dix-huit mètres de large, la flèche sud culminant à cinquante mètres) en font presque une cathédrale. Sa cloche en bronze dite « Germaine » datant de 1778 et pesant 2 300 kilogrammes est classée depuis 1984, quant à l’autre cloche de 1599 est classée depuis 1908. L’orgue de Goyadin, installé en 1870, est classé depuis 1981 et la porte de la façade nord, qui date du XVe siècle est classée en 1965. L’autel classé depuis 1984, des peintures et sculptures complètent cette dotation remarquable. Au nord, dans le hameau de Rouillon se trouve l’ancienne ferme seigneuriale, inscrite aux monuments historiques depuis 1977 et construite vers 1400. un Hôtel-Dieu fut implanté en 1220, puis détruit et reconstruit à partir de 1766 avec la chapelle Saint-Jean-l’Évangéliste mentionnée en 1340. Modifié en 1852 et 1885, il servit d’hôpital jusqu’en 1970.
Le château du Parterre, quant à lui, il fut construit en 1724 et composé d’un corps principal sur les ruines de l’ancienne église Saint-Pierre et d’une aile de retour au nord. En 1809, il devint l’hôtel de ville. De cette époque date aussi l’immeuble du 15 rue Saint-Pierre.
Le XIXe siècle fut aussi une période de constructions importantes à Dourdan, sous l’impulsion de bourgeois qui permirent l’édification par l’architecte Lucien-Tirte van Clemputte de la halle en 1836 à l’emplacement de la précédente datant de 1228. Rénovée en 1922, elle mesure trente-huit mètres de long et quatorze de large, deux bâtiments sont disposés à chaque extrémité. C’est aussi durant le Second Empire et les régimes suivants que des demeures bourgeoises furent construites en périphérie de la ville : l’actuel centre de loisirs de la Garenne occupe l’ancienne propriété du bonnetier Charles Dujoncquoy, sur l’avenue de Paris au Numéro 11, se trouve l’ancienne demeure de l’éditeur Charles Juliot. De cette époque, date aussi la gare construite en 1862, et le bâtiment principal du collège Émile-Auvray, entamé en 1888 et inauguré en 1891.
Le cadre naturel préservé, dont Dourdan bénéficie, mêle espace agricole à sa vaste forêt, ancienne forêt de chasse royale devenue domaniale en 1870. Sur une superficie de 1 683 hectares dont 1 628 ha sur le territoire communal, qui sont séparés par la vallée de l’Orge en forêt de Saint-Arnoult au nord et forêt de l’Ouÿe au sud. Elle est essentiellement plantée de chênes, complétés de châtaigniers, hêtres, charmes, bouleaux et pins. Au sud de la forêt se trouve un chêne âgé de 500 ans, appelé « chêne des Six Frères », composé de six troncs sur une même cépée. Les berges de l’Orge et la forêt communale ont été recensés au titre des espaces naturels sensibles.
On trouve, également, deux parcs importants implantés sur la commune, qui sont : le parc municipal Rouillon Lejars et le parterre François Mitterrand face à l’hôtel de ville, vestige du parc du château du Parterre, parfois attribué à tort à André Le Nôtre. La commune est ainsi récompensée par trois fleurs au concours des villes et villages fleuris.
La « Tour de Paris » : c’est un sentier de grande randonnée GR 1, qui passe par la commune ainsi que le sentier de grande randonnée de Pays du Hurepoix, qui relie la vallée de la Bièvre, à celle de l’Essonne, via la Juine, l’Yvette et l’Orge.