Sans aucun doute l’île de Djerba est la plus grande île tunisienne et aussi classée comme la dixième plus grande île de la méditerranée comportant cinq cent quatorze Km2 de surface et cent trente Km de rivages. Elle est en effet l’une des plus importantes destinations touristiques mondiales. Et d’ailleurs, le marché touristique tunisien garde jusqu’à nos jours la double identité de ses produits : Djerba et la Tunisie.
En effet, ce cachet touristique est certes grâce à sa spécificité géographique et physique en tant qu’île détachée du continent ainsi essentiellement est dû à la réputation de sa population et de sa culture historiquement ancrée. Et avec les encouragements orientés vers le tourisme culturel, la ville se trouve confrontée à son image d’île de flânerie, de rêves ainsi que de repos paresseux. En effet, dans le domaine touristique public ou privé, les spécialistes commencent à chercher d’autres alternatives qui pourront enrichir le produit touristique d’une région d’aussi identité historiquement et ethnologiquement. En ce propos, l’orientation vers le culturel s’est trouvée axée sur l’établissement de différentes sortes de musées dont ceux qui sont encore en phase de réalisation ou aussi en celle d’étude. On peu nommer le musée des mosquées de Djerba qui se situe à la mosquée El Bassi ou aussi le musée de l’Architecture vernaculaire djerbienne qui se trouve la mosquée Fadhloun. On peut aussi compter ceux qui viennent d’être revus et réaménagés comme le musée ethnographique de Sidi Zitouni et d’autres qui sont encore en activité depuis quelques années comme par exemple, le musée de Lella Hadhria ou encore de Guellela ; ces deux sont enfaite établis par des investisseurs privés car ils méritent d’êtres signalés pour leur impact sur le marché ainsi que le mérite d’être des pionniers. En ce qui concerne les deux musées qui sont encore en phase de réalisation, ils présentent en effet l’œuvre d’organismes, le premier est dirigé par l’Institut National du Patrimoine et le second est dirigé par l’Association de Sauvegarde de l’île de Djerba.
Le musée des arts et des traditions populaires de Djerba a été installé dans un ancien joli sanctuaire érigé à la fin du XVIIIe siècle consacré à un saint homme, Sidi Zitouni tout en abritant son tombeau. Il se situe sur la route menant à la zone hôtelière et en bordure de l’agglomération de Houmt-souk.
Aménagé en 1970, pour mettre en valeur son contenu qui présente quelques aspects de la vie traditionnelle des insulaires Jerbiens, le musée a tiré profit de la beauté de l’ensemble. En particulier, on remarque la présence d’une très belle collection de costumes traditionnels djerbiens et une autre de bijoux juifs et musulmans d’argent émaillé racontant la belle époque où les artisans juifs de la Hara Kbira et de Houmt Souk faisaient de Jerba l’un des principaux foyers de l’orfèvrerie du pays. Une très belle collection de costumes de cérémonies à travers lesquels on aperçoit beaucoup de diversité, au-delà de l’unité apparente, fruit de l’apport de chaque localité, chacune d’entre elle tient à se distinguer de sa voisine par le port du vêtement, la couleur ou encore par la forme de l’indispensable chapeau. Dans une annexe, il a été aussi reconstitué un atelier de potier dans l’ancienne citerne désaffectée nous introduit dans le monde caché où l’artisan potier créait paisiblement ses divers objets avec tous ses accessoires : instruments, tour, etc. non seulement ainsi, mais on remarque aussi la présence d’une précieuse collection d’objets en terre cuite représentant une cuisine purement traditionnelle. Une galerie dans laquelle sont exposés des objets vernissés de Guellala, ainsi que 2 cours où on trouve une série de différents calibres et clôturent le thème de la poterie. Enfin, une autre collection complète représentant une collection complète de boiserie donnant une petite idée sur le mobilier qui a été utilisé dans les intérieurs des habitations de Djerba. Et en 2006, une grande opération de réaménagement a été réalisée dans ce musée.
Le musée des arts et des traditions populaires de Djerba comporte plusieurs salles surmontées d’une coupole. Dont celle de la salle principale est couverte de poteries en forme de bobines et, le dôme qui la protège à l’extérieur, se couvre de tuiles vertes vernissées.
On croise de très belles collections de costumes (djerbien, berbère, arabe, etc.) non seulement ainsi mais aussi des tenues de jeunes mariés de plusieurs villages de la même île tel que la mariée juifs d’Hara-Kebira ou la mariés d’Houmt Souk. On remarque aussi la présence d’un dessin de mains de jeune épouse y est exposé, enduites de l’onguent noir dit ouchi, posé par-dessus le henné la veille des noces.
Aussi, le musée abrite des bijoux, des instruments de musique, des livres anciens, de l’orfèvrerie djerbienne ; berbère ainsi que bédouine, et des poteries vernissées ; des plats et des bols qu’on utilise lors des mariages ou des fêtes. On pénètre dans la salle des boiseries après le coin cuisine, avec son foyer et ses chaudrons, il est en effet composé d’étagères murales, de coffres à vêtements et d’étagères à miroir.
Son architecture local est enfaite surmontée de coupoles toutes couvertes de tuiles vertes vernissées, de carreaux en céramique au sol pavé de carreaux en terre cuite très anciens et aux murs agrémentés de décors en stuc ciselé. Ce musée dit « Zaouia » abrite plusieurs collections d’objets d’un artisanat qui ont fait la réputation de l’île et ont ainsi constitué durant des siècles, sa principale richesse manufacturière, bijouterie, textile, bois ouvragé et poterie.
En effet, le musée des arts et des traditions populaires de Djerba est un projet du ministère de la culture et de la sauvegarde du patrimoine et avait été confié à l’architecte T. Ben Hadid. Il s’agit en réalité d’une extension de deux milles m2.
Accès et informations pratiques
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Adresse: Rue Habib Thameur – Houmt Souk
– En Hiver, du 15 septembre au 15 avril, de 9H à 16H30.
– En Eté, du 16 avril au 14 septembre, de 9H à 19H.
– Le musée est ouvert tous les jours da la semaine, sauf le vendredi.
Entrée payante: 7 DT.