Lamécourt, dont les habitants sont appelésles Lamécourtois et les Lamécourtoises, est une commune du département de l’Oise, située dans la région Picardie en France, se trouvant à 26 km à l’ouest de Compiègne, à 28 km à l’est de Beauvais, à 53 km au sud d’Amiens et à 64 km au nord de Paris.
L’altitude du territoire communal, s’élève entre 77 mètres à la limite sud de la commune et 150 mètres au-dessus du niveau de la mer au nord-ouest du territoire et se localise principalement entre 85 et 100 mètres d’altitude. Le cimetière se trouve à 111 mètres. Une majorité de la partie ouest de la commune culmine à plus de 125 mètres alors que la partie est se stabilise à plus de 135 mètres. Le territoire est traversé du nord au sud par un large vallon dépourvu d’eau, sur les pentes duquel le chef-lieu est bâti. Lacraie noduleuse occupe le vallon de Lamécourt. Il n’y a pas de craie jaune sur le territoire, mais toute la masse crayeuse est mêlée de nœuds plus durs, ayant l’aspect du silex corné, répandus irrégulièrement dans la roche dont ils augmentent la pesanteur, et qu’ils rendent plus difficile à tailler. On y trouve également une immense quantité de cailloux en abondance. Ils sont brisés en petits fragments entre Argenlieu et le chef-lieu, tout en sachant que la commune se trouve en zone sismique.
Concernant l’hydrographie, signalons qu’aucun cours d’eau ou ruisseau n’est présent sur le territoire. Cependant, une mare se trouve au sud du village. La formation du vallon explique une ancienne présence d’eau dans la commune. Les zones les moins élevées du territoire, dans le fond du vallon, sont situées au-dessus de plusieurs nappes phréatiques.
Climat
La ville de Lamécourt bénéficie d’un climat océanique dégradé, qui se caractérise par des hivers doux et pluvieux et des étés frais et relativement humides, sachant que le maximum de précipitations se produit durant la saison froide. Un des traits majeurs de ce climat se caractérise aussi par son évolution progressive dès que l’on s’éloigne des façades maritimes, avec des traits de plus en plus continentaux. Le territoire comprend 291 hectares de zones agricoles (85%), 7% d’espaces boisés (24 hectares) que comprend le bois de la Touffe à l’est, le bois du Quesnoy au nord-est, le Larris de Culmont au sud ainsi qu’une parcelle à la limite septentrionale du chef-lieu. Les vergers et prairies rassemblent 12 hectares et les délaissés urbains et ruraux comptabilisent environ 1% de l’ensemble des milieux. Le Larris du Culmont est inscrit en zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique de type 1, sans oublier les zones bâties du village qui couvrent 13 hectares, soit 4% de la surface communale.
- L’église Saint-Martin: cet édifice est une petite construction percée de cinq fenêtres au midi et deux au nord. Un clocheton, couvert d’ardoise, surmonte la porte. Le chœur, tombé en ruine en 1811, n’a pas été remplacé, en sorte que l’église actuelle n’est que la nef de l’ancien édifice : l’intérieur est lambrissé et humide. Le mobilier est composé de trois statues classées monuments historiques dont la Vierge de douleur, saint Jean et une charité saint Martin.
- Le colombier (ferme) : ce petit pigeonnier de plan carré est en colombages hourdés de briques. Sa toiturepyramidale en ardoises à égout retroussé dont le débord repose sur des consoles présente des arêtiers de zinc. Elle est garnie d’une lucarne à fronton triangulaire en bois, avec neuf trous d’envols.
- Monument aux morts.
- Calvaire et hêtre, dans la rue de Rémécourt.