La ville de Bearn, appartenant à la région d’Aquitaine en France, compte 355 200 habitants, sa capitale est Pau depuis 1464. Il est un ancien État souverain puis une ancienne province française situé au pied des Pyrénées,. Il constitue la partie orientale du département des Pyrénées-Atlantiques (64). Il est traversé en diagonale par les gaves de Pau et d’Oloron, dont les vallées parallèles constituent la partie la plus vivante du pays. Il est limité au nord par la Chalosse et le Tursan dans les Landes, au sud par l’Aragon(Espagne). à l’est par la Bigorre et enfin à l’ouest par la Soule et la Basse-Navarre, , l’Armagnac,
Le Bearn n’a pas un seul climat puisqu’il connaît une variation d’altitude de près de 3 000 mètres entre le point le plus bas et le plus élevé. La température moyenne s’abaisse depuis les plaines jusqu’aux sommets les plus élevés, où il peut neiger au milieu de l’été. Les précipitations sont plus importantes à mesure que l’on s’approche du relief. La température dite normale est celle des plaines : elle est exceptionnellement douce. Le climat Béarnais a plusieurs caractéristiques : égalité de température (températures moyennes maximales comprises entre 11° et 25.5 C° à Pau), douceur, et fréquence des pluies. En hiver, le climat est exceptionnellement ensoleillé avec 332 heures. De plus sous l’effet de Foehn sur les Pyrénées, il est fréquent que le Vent de Sud fasse monter les températures hivernales entre 15 et 25 °C en particulier sur le piémont (Oloron, Arudy). La beauté du ciel surtout en automne, est impressionnante. Cette clarté est principalement liée à l’effet de foehn.
Economiquement, Aujourd’hui l’activité du BEARN s’appuie sur quatre grands secteurs qui sont :
- aéronautique
- pétrole & gaz
- chimie & pétrochimie
- agro-alimentaire
Comme il ne faut pas oublier les secteurs de rappel pour l’économie notamment : le bâtiment, l’industrie, le textile et le tourisme qui à son tour vit notamment de trois secteurs qui sont :
- Stations de ski alpin de Gourette, Artouste et La Pierre Saint-Martin, et de ski nordique au Somport et à la station d’Issarbe ;
- Thermalisme à Salies-de-Béarn, aux Eaux-Bonnes et aux Eaux-Chaudes ;
- Affaires au Palais Beaumont (centre des congrès) et au parc des expositions de Pau.
LE PASTORALISME
Le pastoralisme rythme toujours la vie de la montagne béarnaise. Issu d’une grande tradition multi-séculaire, il est travail, coutumes et passions à la fois. Il fait la fierté d’un pays et son fruit s’exporte sur toutes les tables gourmandes : c’est le célèbre fromage de brebis. Découvrir cette activité et cette tradition, c’est mieux comprendre le caractère des gens d’ici.
LA TRANSHUMANCE
La longue marche des troupeaux guidés par les bergers commence aux beaux jours. Le jour du départ, vers 4 heures du matin, les troupeaux se mettent à gravir les routes et les chemins qui les mèneront sur les hauts pâturages. En tête des troupeaux il y a les brebis les plus robustes, le berger et son chien ferment la marche. Pendant tout l’été, les troupeaux vont paître là-haut et la cabane du berger, le « cuyala » (ou « cujala »), servira de maison, de laiterie et de fromagerie parfois. Dès les premiers froids, les troupeaux emprunteront le chemin inverse pour redescendre dans la plaine et hiverner. Et c’est ainsi depuis des siècles.
LE CHEVAL EN BEARN
Il est tradition, savoir-faire, sport, plaisir, et surtout passion. Ici, on découvrira une prestigieuse histoire, là, comment le Bearn devint le berceau du célèbre Anglo-Arabe…Cette tradition équestre est aujourd’hui bien présente dans le cœur des béarnais. Pour s’en rendre compte, il suffit de visiter le haras national, d’assister à l’entraînement des champions, de s’enivrer autour d’une course à l’hippodrome, ou encore de suivre les chemins de randonnée dédiés au cheval.
LES SONNAILLES
Avant le départ pour l’estive, les bergers fixent autour du cou des brebis des cloches, ayant pour chacune d’entre elles un timbre particulier. Son rôle est essentiel ! L’oreille exercée du berger va lui permettre de surveiller la bonne marche du troupeau ou de déceler une brebis égarée.
LE FROMAGE
Chaque jour, les bergers consacrent plusieurs heures à la fabrication des fromages ; traite des brebis le matin et le soir, caillage du lait, découpage, brassage et chauffage du caillé. Interviennent alors le moulage et le pressage. Le fromage est salé, et commence son long affinage. Marqué aux initiales du berger, le fromage sera régulièrement retourné et lavé, avant de le retrouver sur toutes les bonnes tables.
MAISON DES VALLÉES
les communs se regroupent autour de la maison créant une ceinture protectrice. Un unique portail (couvert d’un petit toit) est la seule ouverture pour accéder à la cour. Les ouvertures de la maison se font rares et se situent surtout à l’étage supérieur. Le tympan de la porte, les encadrements des fenêtres sont de marbre. Des galeries de bois qui servent de balcon et de séchoir courent en façade. Le toit est en ardoise.
LA MAISON BEARNAISE
Des habitudes de construction qui découlent de l’histoire, du climat et de la vocation agricole caractérisent la maison béarnaise. Plan rectangulaire, toit à quatre pentes, la « case » (désignation béarnaise de la maison) est faite des matériaux offerts par la nature dans la région. Les coutumes diversifient les demeurent rurales en types locaux ; celles de la plaine, de Salies, du Vic-Bilh, des vallées de montagne.
MAISON DE LA PLAINE
C’est une vaste demeure qui attire l’œil par la noblesse de sa façade sobrement rythmée par de nombreuses fenêtres disposées de part et d’autre de la porte d’entrée. Une double génoise sous le toit, un tympan de marbre au-dessus de la porte ornent cette façade sobre. LE toit est fait de tuiles rousses, plates,et des murs de galets.
La maison rurale traditionnelle a un toit plus pointu et plus couvrant, conservant la couleur des tuiles que l’on fabriquait avec l’argile des coteaux. Plus cachée par le toit, la façade est rythmée par des fenêtres symétriques, crépie, dissimulant les galets.
MAISON DU VIC-BILH
La région proche de l’Armagnac influence cette maison, par d’adjonction d’un pignon triangulaire qui prolonge la façade au-dessus de la porte d’entrée. A la différence de la maison de plaine ou de celle de Salies, seule la partie consacrée à l’habitation utilise des galets ; les communs sont dressés à partir de structures de bois hourdées en torchis (mélange d’argile et de paille).
L’EAU DE BEARN
Eau vive, eau pure, en sources ou en cascades, en gaves ou en lacs, l’eau est partout souveraine. Elle est une des richesses naturelles du BEARN. Pour la santé, pour l’aventure, pour la pêche,ou pour le simple plaisir des yeux, elle est tellement généreuse qu’on oublierait vite son caractère indomptable. Elle est un don de la nature que les béarnais ont su préserver.
lA NATURE QUI SOIGNE
Aux Eaux Bonnes, aux Eaux Chaudes ou à Salies-de-Béarn, les stations thermales et de remise en forme du BEARN, l’eau jaillit pour la santé. Salée,chaude ou froide, l’eau des sources du BEARN répond à des besoins thérapeutiques variés. Chargée d’éléments naturels précieux, ses bienfaits sont reconnus. Elle constitue un pôle privilégié pour la forme, la santé et l’équilibre…