La Trinité Porhoët est un petit village du nord ouest de la France. Le village est situé dans le département du Morbihan en région Bretagne. Les habitants de La Trinité-Porhoët se nomment les Trinitais et les Trinitaises.
SUR LA TRACE DES ROMAINS ET DES ROMAINS ET DES ROIS BRETONS
Le terme » Porhoët » est issu du celtique et signifie » pays de (autre coté des bois « . En l’an 590, la Trinité Porhoët fut le lieu de résidence d’une importante tribu bretonne, sous le règne de Judieaël, roi de Domnonée (né vers l’an 590 et mort en 658). Les vicomtes du Porhoët, héritiers et successeurs des Rois de Domnonée, choisissaient La Trinité pour capitale car trois voies romaines s’y croisaient en triangle. La symbolique du chiffre trois fit ainsi naître le pardon de la Sainte Trinité dès l’an 800, qui est aujourd’hui encore célébré.
Le Pays du Porhoët fit partie du domaine des Rois de Bretagne, qui le possédèrent jusqu’en 874. A la mort du roi Salomon, ce domaine se trouva partagé et le pays du Porhoët fut compris dans le comté de Rennes jusqu’à la fin du Xè siècle.
Les seigneurs du Porhoët étaient donc issus des cadets de la maison souveraine ; ils prenaient le titre de vicomtes de Rennes et de comtes de Bretagne. La petite ville de la Trinité peut donc réclamer (honneur de devoir son origine à des princes qui descendaient des souverains de la Bretagne, et de porter un nom qui a précédé dans l’histoire ceux de deux autres villes, Josselin et Rohan, toutes deux fondées comme elle, mais plus tard, par des princes de cette famille de Porhoët.
PATRIMOINE
LA TRINITE PORHOËT
Calvaire Saint Judicaël
Route de Loudéac au centre. Une première église fut dédiée à saint Judieaël à cet endroit sur les rives du Ninian.
En 1050, cette église, trop petite fut délaissée et les seigneurs du Porhoët aidèrent les moines de Saint Jacut à fonder un prieuré en l’honneur de la Sainte Trinité.
Eglise de la Sainte Trinité
Datant de 1055, cette église fat construite par les moines de Saint Jacut Landouar, soit Saint. Jacut de la Mer puisque la Trinité faisait partie du diocèse de Saint Malo. Elle offre un véritable intérêt par les diverses époques de sa construction (du Même au XVè siècle). La partie la plus remarquable est le portail occidental, datant du XIIIème siège. A l’intérieur, le magnifique arbre de Jéssé (XVIIè siècle ) et son retable offert marquise Mme de Sévigné. Les styles roman et go s’entremêlent entre les pierres. Eglise ouverte tous les jours en journée.
Chapelle Sainte Yves
Route de Gomené, d partir du centre. Datant du XV siège, elle a connu plusieurs phases de restauration et de reconstruction. Par manque d’argent on ne remplace as le vitrail derrière l’autel, et 1a baie ogivale est tout simplement murée. En 1720, ce lieu servit d’hospice pour les plus miséreux, grâce aux finances du vicaire qui légua sur son testament sa fortune poux l’entretien de la chapelle. Magnifique charpente à croisillons. Ouverte en juillet /août du Ma. au Sa. de 9h d 17h. Hors saison, demander la clé au syndicat d’initiative.
MENEAC
Eglise Saint Jean Baptiste
Datant de 1849, son style néo-classique est peu commun dans la région. La descente de croix, datant du XIXè siècle, est également fort original. Cette église fit beaucoup de souci à ses constructeurs car la pierre leur manquait. Ils furent donc obligés d’utiliser de la pierre d’un menhir situé au village de Camblot, afin de montre la croix sur le clocher ….
Menhir de Gamblot
Route de Coëlogon, 2ème à gauche (comme indiqué) après le bourg. Il y avait autrefois deux côté à côté : on disait même que l’un était la femme et l’autre l’homme. des deux a servi pour la croix de l’église. La légende ne révèle pas l’identité de celui qui est resté …
Manoir de Bellouan et sa chapelle (privée, possible visiter selon disponibilité de Mme Bellamy) Route d’Illifaut au bourg, 1er village, manoir sur la gauche. Ce manoir, datant du XVIIè siècle, contient dorénavant 5 chambres d’hôtes. Ce fut le berceau de la seigneurie de Bellouan dès le XIIIème siècle. Ce manoir, prenant la suite d’un autre a été fini de construire en 1604 avec des pierres à grand appareil à l’origine. Au temps des Apuril au XIXè siècle, le domaine était plus important qu’aujourd’hui car il comprenait d’autres habitations et un colombier n’existe plus. Dans les salles, les murs sont tapissés e boiseries moulurées sont dignes de Versailless.
Menhir de Bellouan
Route d’llli faut, au village de Bellouan, tourner à droite vers Tréaulé. Mesurant 9 mètres de hauteur et pesant 25 tonnes ce menhir est appelé » grès de Garagantua » : La légende raconte qu’il aiguisait son couteau et qu’il fit tomber sa pierre. Ne la retrouvant pas, cette pierre resta là, plantée !
Pépinière la Peignie
Route d’Illifaut, passer Bellouan. Au carrefour de Brignac tourner à droite. Découvrez des spécialités de roses anciennes. Ouvert le samedi toute l’année (de septembre à juin : lundi, mercredi et samedi).
Chapelle Sainte Anne de la Riaye (privée) Route d’Illifaut, passer Bellouan. Au carrefour de Brignac, tourner à droite vers la Peignie, la Riaye. Elle fut construite en 1504 par Caro de Bodegat, chevalier domicilié à Mohon au village de Bodegat. Apparenté à un narthex, le porche est constitué d’une charpente en bois abondamment sculptée qui repose sur des colonnettes en granit, elles-mêmes établies sur un petit muret. Porche inscrit aux monuments historiques.
EVRIGÜET
La Bouesnardière
Continuer vers Brignac, puis vers Evriguet. Au bourg, prendre la route de la Trinité Torboët, la croix est sur la gauche. Cette antique croix de chemin, érigée en 1621, est très largement ornée. Un ion furieux figure sur le socle. Les représentations d’un évêque et d’un guerrier sont sculptées sur le fût tandis qu’au sommet figure un Christ. Une telle iconographie peut laisser supposer qu’une bataille s’est déroulée à cet endroit précis. A (époque de la chouannerie, elle était un lieu de rendez vous poux les chouans. Elle a été récemment dégagée et mise en valeur par les services municipaux.
Fontaines Saint joseph et Saint Mèen
Retourner au bourg d’Evriguet,puis direction Guilliers au bourg. La fontaine St Joseph attirait autrefois les visites car son eau avait la réputation de guérir les maladies de peau. La source s’abrite sous un petit édifice couvert d’ardoises. Sa façade est percée d’une niche abritant une statue de saint. La fontaine St Méen se situe à quelques pas plus loin sur la droite.
GUILLIERS
Eglise Saint Pierre et Saint Paul
Construite à la fin du Xve siècle, cette église comprenait un clocher au milieu de la nef, abattu en 1840 et reconstruit comme de nos jours. Une pierre gravée sur le mur derrière le monument aux morts reste mystérieuse : Le texte est en français, on peut deviner certains mots comme frère ou prétre, certains noms propres, une date comme 1362. L’usure de la pierre ne permet pas d élaborer un texte cohérent, ni une date formelle.
Etang de Château Trô
A partir du bourg de Guilliers, prendre la direction de Mohon Cet étang est alimenté et traversé par le Léverin, affluent du Ninian se jetant dans l’Oust. Il fait la fierté des Guillierois tant par sa beauté que par son histoire.
Peu avant les terreurs de fan mille, Guéthenoe, vicomte de Porhoët, choisit de construire un château nommé château Trô et édifie une motte féodale en 992 défendue en partie par les eaux de l’étang. Assis sur un roc de plus de 10 mètres, le château est protégé, coté terre, par de profondes douves. Bientôt, son rang appelant plus de faste, le prince abandonn sa demeure pour aller s’établir sur les bords de l’Oust, jetant ainsi les bases du château de josselin. Au XVéme siècle, Chàteau Trô appartenait à Philippe de Montauban. Renaud de Montauban aurait fait creuser un passage souterrain. Il aurait également caché un tonneau d’eau dans les fondations
SAINT MALO DES TROIS FONTAINES
Après Château Trô, continuer cette route et prendre la première à gauche vers Bosbaran. Passer ce village, et au deuxième carrefour, tourner à gauche vers Saint Malo des Trois Fontaines Prendre la rue en face de la boulangerie.
Les Trois Fontaines
L’une serait dédiée à saint Malo, la deuxième à la vierge et la troisième à Saint Mathurin. Pourquoi trois fontaines ? Tout d’abord, le chiffre 3 est considéré ; comme le chiffre parfait, c’est le chiure de la sainte Trinité. La légende dit qu’à la Sainte Trinité, le martyr de Saint Paul, en tant que citoyen romain, aurait été décapité et sa tête aurait rebondi trois fois, d’ où auraient jailli trois sources. De Plus, la légende raconte que l’eau d’une délies ne pourrait bouillir…
MOHON
Le Camp des Rouëts
Sur la route de Saint Malo à Mobon, à gauche. Ancien camp romain établi sur le tracé des voies Nantes – Coz -Yaudet au village de Bodieu, ce lieu fut ensuite la résidence de Rois de Bretagne de Judicaël à Salomon. Au XIIème siècle, le camp est investi par Eon de L’Etoile, reconnu fou, qui y rassemble plusieurs milliers de fidèles, lesquels vont semer la mort et la terreur dans les villages aux alentours : de par son prénom invoqué dans certaines prières en afin, prières en latin, il se prit pour Dieu.Or « Bodieu » signifie « maison de Dieu »…
Maison du sénéchal
Visite extérieure, bibliothèque municipale à l’intérieur) Bourg, face à l’église. Cette maison a été construite en 1653 par le notaire de Madame de Sévigné, Julien Gaudin, et restera dans cette famille jusqu’au XXè siècle. Pierre Gaudin chef de bataillon de la jus au locale pendant la révolution, transforme ce manoir en centre de recrutement.
Cette bâtisse fût construite avec des pierres du château de Bodegat.
» Bronzes de Mohon «
Face à la mairie, prendre la direction Ménéac. Dans le bourg, au virage, aller tout droit, rue de la gare, atelier sur 1a droite. Découvrez ainsi cette fonderie de bronzes d’Art, au sable et à 1a cire perdue. Visites guidées sur demande. Fermé en août
Chapelle Saint Marc et sa fontaine
Retourner au bourg de Mohon, prendre direction La Trinité Porhoët. Prendre la 2ème à droite après la sortie du bourg direction St Marc. Au croisement des chemins, prendre le ler à gauche. Chapelle dans le bois de sapins.
Elle fut été édifiée en 1635 par les seigneurs de Bodegat. La chapelle est dédiée à Saint Marc pour faire venir les pluies. Un pardon s’y déroulait et est devenu une foire aux chevaux très réputée sur trois jours. Face à la chapelle, une fontaine aurait la réputation de guérir de la peux. Saint Marc en était le patron. Un jour, il prête deux boeufs à un pauvre laboureur, à condition que le paysan ramène les animaux avant la nuit. Voulant terminer son travail, l’homme ne respecte pas les conditions et les boeufs disparaissent dans la nuit. On entendrait depuis les boeufs beugler lorsqu’ils viennent boire à la source.
Eglise Notre Dame des Tertres (Mohon)
De Saint Marc, retourner au bourg et prendre la direction Ménéac. Passer la « Mulotière ». Au carrefour de la croix de 1’Iff, direction Guilliers à droite. Puis, la 2è à droite vers Riolo, Guilliers. Vous passez devant l’église sur votre droite. En 1955, l’évéché, croyant pouvoir enrayer la désertion des campagnes, décide de remplacer deux petites chapelles dont l’une avait dû être rasée faute d’entretien par une vaste église de style résolument moderne. Labbe Heurtel parcourt le pays pour récolter les fonds nécessaires à sa construction. M. Durant-Henriot, directeur de l’école des Beaux Arts de Rennes et deux de ses élèves réalisent les fresques qui décorent l’intérieur de l’église.