LA CREUSE,Limousin,France

« FAITES-VOUS UNE FLEUR, OFFREZ-VOUS UN JARDIN »
LA CREUSE, la ville qui peut vous offrir ce que vous méritez. Du temps, du vert, du bleu, du ciel, de l’eau, de l’horizon, du bien-vivre, du bon-vivre, des sourires. Vivez pleinement, savourez les bons moments, pensez à vous… et comme tous ceux qui profitent de la vie finissent par se rencontrer, vous êtes certains de vous faire des amis, partagés comme vous, entre l’envie de ne rien faire et de tout faire. La Creuse, c’est le privilège d’avoir ce choix. La Creuse, c’est « l’insoutenable légèreté » de l’envie, qui nous rappelle avec fantaisie tous les plaisirs et les facéties de la vie.

LA PIERRE À MASGOT : LE VILLAGE SCULPTÉLA CREUSE,Limousin,France,nature
Dans un écrin de verdure, le petit village de Masgot sur la commune de Fransèches, abrite précieusement l’œuvre de François Michaud (1810-1890), tailleur de pierre du XIXème siècle. Il y a 15 ans, les habitants du village ont pris conscience de la qualité d’une oeuvre présente depuis toujours, à laquelle ils n’avaient jusque là pas prêté attention. C’est ensemble ils ont décidé de la sauvegarder et de la mettre en valeur en créant: l’association des « Amis de la Pierre de Masgot ». François Michaud, fils de tailleur de pierre migrant, lui-même tailleur de pierre, refusa quitter sa terre natale comme ses contemporains, pensant à juste titre que l’on pouvait vivre et même faire de belles choses en restant au pays. C’est ce qu’il fit. Tailleur de pierre de son état, paysan comme tout un chacun, il prit le temps de décorer tous ses lieux de vie de sculptures en granit. (maisons, ,potager, entrée de champs, etc …).
Se sources d’inspiration allaient de la police, au bestiaire, en passant par la religion.
Tout à Masgot est prétexte à promenade. L’œuvre de François Michaud bien sûr, mais également un petit patrimoine riche (pressoirs à cidre, puits, couderc, lavoirs…), un centre de la pierre qui accueille les groupes les individuels lors d’initiations à la taille pierre et la première maison de François Michaud meublée comme pouvait l’être une maison du XIXème Pour terminer la promenade manière agréable, un bar accueille le visiteur dans une ambiance chaleureuse et conviviale.

PATRIMOINE ET HISTOIRE

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Les hommes et l’histoire
La Creuse a connu trois grandes périodes historiques: avant l’an 1000, son histoire se confond avec celle du Limousin et plus généralement avec celle de l’Aquitaine. DU XIe au XIIIème l’ancien Comté de la Marche, tour à tour sous domination romaine, anglaise ou française, a connu la guerre de 100 ans, la révolte des « Croquants », les guerres de religion, pour s’affirmer enfin à la Révolution comme un département fier de son identité et de son appartenance à la Limousin. L’histoire de la Creuse, c’est d’abord celle des hommes illustres: Pierre d’Aubusson, Tristan l’Hermite, Martin Nadaud, Marcel Jouhandeau… ou anonymes, comme les maçons qui ont bâti le Paris d’Haussmann. Tous ont marqué leur époque et forgé cette identité complexe tout à la fois modeste et fière.

Histoire de la Creuse en Limousin
L’histoire de la Creuse est longue, tumultueuse et complexe. Une histoire émaillée de noms illustres, guerriers, poètes ou médecins de renom, quelques dates permettent de mieux comprendre l’identité de la Creuse et son ancrage au sein du Limousin. En fait, la Creuse n’existe que depuis 1790, date de la création des 3 départements du Limousin, par l’Assemblée Constituante. La création de la Creuse donna d’ailleurs lieu à un débat passionné entre Aubusson, Guéret et Felletin afin de déterminer quelle ville en serait le chef-lieu.
Finalement Guéret l’emporta.

Les Maçons de la Creuse 
Dès la fin du Moyen-âge, les ouvriers de notre région partent annuellement sur les routes de France. Ils seront jusqu’à 50000 ont 35000 Creusois au milieu du XIXème siècle… Ils sont maçons, tailleurs de pierre, terrassiers, charpentiers, couvreurs, tuiliers, cintrés… et quittent leur village natal neuf lois sur douze. Les conditions de vie et de travail sont rudes. Maurice Agulhon voit dans l’ouvrier migrant Creusois du XIXème siècle « le premier modèle u travailleur, immigré ». À partir de 1850, ils s’instruisent, participent aux grandes luttes politiques et sociales et finissent par imposer respect par leurs réussites. Ils ont conquis leur dignité. La longue histoire de ces hommes, faite de siècles de labeur, de souffrance et de deuils, marqué de façon profonde la Creuse et eux qui en sont issus. Elle mérite d’être sauvée le l’oubli et, même d’être reconnue.

Les routes historiques
La route George Sand
De Paris où elle naquit, à Nohant ou elle mourut, George Sand a laisse son emprunte en de nombreux lieux qui sont devenus aujourd’hui les étapes essentielles de cette Route Historique: le musée de la Vie Romantique (Paris), sa demeure de Nohant, La Châtre, Gargilesse… Mais aussi le château de Boussac où elle séjourna en 1841 et en 1870.
La route George Sand en Creuse
Dans sa correspondance de 1870, Sand écrivait, à propos de Boussac : « Nous sommes à Boussac dans le vieux château (…) le pays est splendide de ce côté. » Au cours de ses séjours à Boussac pour rendre visite à son ami Pierre Leroux, George Sand fut sensible aux Tapisseries de « la Dame à la Licorne » que le château abritait depuis 1660. Elle les fait découvrir au public par les descriptions superbes qu’elle en fait dans « Jeanne » e1 dans « Promenades autour d’un village ».
Renseignements/Informations
Office de Tourisme du Pays de Boussac. Tél. 05 55 65 05 95
Office de Tourisme de la Châtre – Tél. 02 54 48 22 64
Route historique George Sand – Tél. 02 54 47 76 62

Les routes de Saint Jacques en Limousin

Le Limousin, terre des saints, vit se développer, au cours du Moyen Âge, pèlerinages et vénérations des reliques qu’abritaient abbayes et prieurés des moines bâtisseurs. Le Limousin fut marqué, surtout au XIIème siècle, par le grand développement du pèlerinage vers Saint-Jacques-de-Compostelle. Il donna son nom à la deuxième des quatre routes qui traversaient la France pour ne former en Espagne qu’un seul chemin : le « Camino Francès ».
Cette « Route Limousine » est aujourd’hui un itinéraire culturel européen: route officielle des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle venant de Vézelay. À travers la région, d’autres chemins s’offraient aux pèlerins pour rejoindre les itinéraires officiels: l’itinéraire des Bruges et la route de la Montagne limousine. Tout au long de ces routes vous découvrirez le patrimoine architectural et artistique du Limousin. La « route de Vézelay » en Creuse, d’après le « Guide du pèlerin » du XIIème siècle, entrait dans notre département à Crozant. Les pèlerins rejoignaient ensuite la Souterraine, le Grand Bourg et Bénévent l’Abbaye. Un itinéraire secondaire au départ de Bénévent l’Abbaye allait rejoindre Bourganeuf.
En Creuse, de nombreuses traces de l’histoire des pèlerins sont à découvrir sur ces itinéraires :
La Souterraine est depuis longtemps marquée par le Chemin de St Jacques :
– de très anciennes tombes sculptées de pèlerins décédés à la Souterraine au cimetière,
– une pierre blanche sur le clocher de l’église qui servait de repère,
– un vitrail de l’église représentant St Jacques (la paroisse cantonale porte le nom de ce saint homme).
À Bénévent l’Abbaye, la remarquable abbaye construite aux XIème et XIIème siècles, est un modèle de l’art roman. Elle renferme 44 chapiteaux et tout autour, on peut voir un grand nombre de modillons sculptés. Images, proportions et orientations en ont fait longtemps un édifice à usage essentiellement symbolique.

L’art et le patrimoine
Modernité éclatante du Centre National d Art et du Paysage de Vassivière en Limousin, planté au coeur du lac ceint de vert profond, tradition des « verdures  » dAubusson où s’entrelacent feuillages d’où jaillissent licornes et démons, éclat et force s tapisseries de Lurçat ou de Picart le Doux, illustrent bien diversité et la richesse de la vie artistique en Creuse. Les peintres de l’École de Crozant, inspirés par les lumières ;fugitives, les eaux miroitantes et le granit imposant, ont permis aux paysages Creusois d’être exposés dans le monde entier.
Les sculptures fantasmatiques de Masgot, proches de l’art brut cher à Dubuffet, perpétuent à leur manière la tradition des tailleurs de pierre. Châteaux découverts au détour d’un bosquet, banales majestueuses ou chapelles minuscules au fond d’un parc, clochers-mur, lanternes des morts, églises romanes ou fortifiées, maisons anciennes, la Creuse a su préserver et faire Te son patrimoine architectural. Exemples réussis du renouveau ce patrimoine vivant : la Tuilerie de Pouligny, le Domaine de Banizette mais aussi L’Abbaye de Prébenoit…
En Creuse l’art est au musée et aussi au détour du chemin…