Guilherand-Granges, est une commune du département de l’Ardèche, située dans la région Rhône-Alpes en France, juste à l’ouest de la ville de Valence, sur la rive droite du Rhône. Chef-lieu de canton du département de l’Ardèche, la commune de Guilherand-Granges est située sur la rive droite du Rhône, face à Valence, préfecture de la Drôme. Le Mialan traverse la ville au nord avant de se jeter dans le Rhône.
Elle est située sur la rive droite du Rhône, à la hauteur du 45e parallèle. Carrefour des axes de circulation routière, ferroviaire et fluviale, elle a su tirer profit de sa situation géographique pour son développement. Elle couvre une superficie de 654 ha, et compte aujourd’hui près de 11000 habitants. Ce qui la classe la troisième ville ardéchoise en termes de population, après Annonay et Aubenas.
Environnement
Offrant un cadre de vie agréable avec ses nombreux espaces fleuris, notre commune arbore fièrement le panneau « ville fleurie, 2 fleurs », au concours de fleurissement sur le plan départemental et régional.
HISTOIRE
L’histoire de la commune commence à l’époque néolithique (5000-3000 avant JC), où les peuples, ancêtres des Ibères, suivirent la route naturelle et facile de la vallée du Rhône pour se répandre sur nos contrées. Ils occupèrent des grottes creusées dans les massifs calcaires, et à la même période, sur les bords du Rhône, des chasseurs-pêcheurs décident d’implanter leur campement. Durant l’époque gallo-romaine, et après une division des terres et leur attribution aux vétérans de l’armée ou aux indigènes par Jules César, une dizaine d’exploitations voient alors le jour, lançant l’activité économique de ce qui deviendra cette charmante commune. Ces exploitations prospèrent pendant plusieurs siècles. Les vagues successives de grandes invasions qui auront lieu pendant le Haut Moyen-âge (du Ve au VIIIe siècle) feront immigrer plus d’une fois les populations, qui finiront par trouver refuge sur les hauteurs, d’où les vestiges mérovingiens et carolingiens de la croupe du Sud de Crussol. Cependant, la plaine reste habitée ; l’église qui y est édifiée au XIIIe siècle (Sainte Eulalie) montre que celle-ci n’est pas déserte. Attesté à partir de 1214, « Guillaran » désignait déjà des habitations groupées autour de l’église Ste Eulalie. Ce nom deviendra « Sancta Eulalia » en 1275 puis « Guilharandus » en 1431 . Il faut également noter que, jusqu’à 1790, la commune est une communauté de la subdélégation du Haut Vivarais. C’est pendant les XIIIe et XIVe siècles que deux pôles de peuplement distincts, Guilherand et Granges, se mettront réellement en place : Guilherand est un pôle foncièrement rural. Le futur hameau des Granges (qui sera attesté sous ce nom au XVIIIe siècle), au contraire, s’avère être un pôle à vocation commerciale et d’échanges, en relation permanente avec le Rhône et son trafic, d’où le nom que la ville porte depuis 1991.
Aujoud’hui, Guilherand-Granges Village, constitué de vieilles maisons rustiques et de petites ruelles pleines de charme, d’une part, de l’autre, le nouveau centre-ville de la ville organisé autour de bâtiments à l’architecture moderne et tourné vers l’avenir. C’est ce qui a permis à ce berceau de la commune de conserver un aspect pittoresque et moderne. Bref, Guilherand-Granges est une cité gaie qui concilie la modernité de son urbanisme avec la qualité de son environnement.
Climat
Elle jouit d’un climat tempéré océanique dégradé avec des influences méditerranéennes et continentales. Les étés sont secs. Le Mistral, un vent de couloir qui souffle le long de la vallée du Rhône impacte aussi les conditions météorologiques locales. L’ensoleillement annuel a connu 2 013 heures en 2013, contre une moyenne nationale des villes de 1 548 heures seulement. La commune se situe à la position no 1 655 du classement des villes les plus ensoleillées. Quant à la pluviométrie a indiqué 687 millimètres de pluie en 2013, contre une moyenne nationale des villes de 622 millimètres de précipitations, en laissant Guilherand-Granges à la position no 11 490 du classement des villes les plus pluvieuses.
Lieux et monuments
- Le château de Crussol : Cet édifice majestueux construit au XIe siècle appartient au patrimoine régional. Il reçoit des festivités, grâce au théâtre de verdure de 3000 places dont il est doté. Classé Monument Historique depuis 1927, ce magnifique bâtiment se dresse fièrement sur son écrin rocheux dominant ainsi la vallée du Rhône. En effet, soucieuse de ce patrimoine endormi, la ville l’a acquis auprès de la comtesse d’Uzès, en 1984. Le château a été restauré dans le respect des matériaux et des méthodes de construction de l’époque, sa physionomie médiévale se redessine, les zones d’habitat se dévoilent et l’on devine ce qu’a pu être la vie dans son enceinte. Les visiteurs, de plus en plus nombreux, sont en quête de nature et de dépaysement mais aussi d’Histoire. Des visites guidées sont proposées à cette intention les mercredis et dimanches.
- Les églises rattachées à la paroisse catholique Saint-Pierre de Crussol : Sainte-Eulalie au « village » (XIXe siècle) et Sainte-Thérèse aux « Granges » (XXe siècle) . Elles ont été consacréesrespectivement les 4 juillet 1858 et 9 juin 1963.
- Temple de l’église protestante unie de France
- Pile de l’ancien bac à traille en bordure du Rhône