Goult est une commune du département de Vaucluse située dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en France, se trouvant au cœur du Parc naturel régional du Luberon. Au nord du territoire de la commune se trouvent les Monts de Vaucluse avec les villages de Gordes et Saint-Pantaléon. les villages de Roussillon et Gargas se trouvent à l’est et au sud, en direction de la montagne du Luberon, on trouve les villages de Lacoste, Ménerbes et Bonnieux. Le village est perché sur une colline au cœur de la vallée nord du petit Luberon, un château et un moulin reconstitué peuvent être aperçus au sommet.
Concernant l’hydrographie, plusieurs rivières arrosent la commune, dont : le Calavon , l’Imergue et un de ses affluents, la Roubine ainsi que la Riaille. Jusqu’en 1863, la traversée du Calavon, au niveau du hameau de Lumières, se faisait par le biais d’un passage à gué. Celui-ci, malaisé à basses eaux, devenait difficile, voire impossible à hautes eaux. Un pont est alors construit, après souscription des habitants de la commune. Les travaux auront lieu de 1864 à 1866. Détruit lors d’une crue, le 3 décembre 1872, il sera reconstruit trois ans plus tard. Plusieurs crues continueront à frapper le pont, jusqu’en 1909, date à laquelle, est décidée une reconstruction plus solide avec une travée métallique.
Climat
La moyenne des températures augmente de 0, 5°, l’hiver et le printemps sont très doux. Le temps pluvieux a affecté la durée de l’ensoleillement, qui généralement, est bien satisfaisant.
Tourisme
Dans l’économie locale, le tourisme joue un rôle direct ou indirect, comme, d’ailleurs, l’ensemble des communes du Luberon, où on peut considérer trois principales sortes de tourisme. Tout d’abord, le tourisme historique et culturel qui s’appuie sur un patrimoine riche des villages perchés ou sur des festivals. Ensuite, le tourisme détente qui se traduit par un important développement des chambres d’hôtes, de l’hôtellerie et de la location saisonnière, par une concentration importante de piscines et par des animations comme des marchés provençaux. Enfin, le tourisme vert qui profite des nombreux chemins de randonnées et du cadre protégé.
PATRIMOINE
- L’église Saint Sébastien :
Elle a été édifiée au cours du XIIe siècle dans un style roman, d’où, son retable baroque est remarquable à l’intérieur de l’édifice.
- La Chapelle de Saint Véran
Cette chapelle romane, qui se trouve sur la rive gauche du Calavon, au pied de la colline des Artèmes, a été défigurée par une restauration du XVIIIe siècle. Dans la tradition des églises du XIe-XIIe , son abside est plus élevée que sa nef et sa corniche intérieure comporte un décor torsadé et en pointe de diamant. L’édifice roman originel à nef unique s’achève sur une abside en cul de four. Il a servi de sépulture. Les fouilles ont mis au jour, au seuil de l’entrée nord, une tombe où se trouvait un squelette dont le crâne était entouré d’un « aménagement de pierres » connu sous le nom de loge céphalique. Un « dépôt votif » monétaire de cinq pièces de monnaie melgoriennes, pouvant dater de la fin du XIIe siècle ou du début du XIIIe siècle, a été placé près du squelette.
Le moulin à vent de Jérusalem figure dès 1750 sur le cadastre de Cassini où il porte le nom de Tré Casteau. Il est situé en haut du village, derrière le château. Il prendra par la suite le nom du quartier dit de Jérusalem, vraisemblablement en mémoire des croisades où allèrent guerroyer les seigneurs du lieu d’Agoult. Son site offre une vue exceptionnelle sur la vallée du Calavon. Sa restauration a été réalisée par l’APARE.
- Les Anciens remparts
Le vieux village, dominé par son château, était protégé par une enceinte fortifiée et des fossés. Ceux de la partie septentrionale, toujours visibles, ont été creusés dans le rocher. Les remparts s’ouvraient par des poternes ainsi que par trois portes à herse remaniées aux XVe et XVIe siècle.
- Notre-Dame de Lumières
C’est un lieu de pèlerinage avec un sanctuaire et une chapelle datant du XVIIe siècle, se trouvant en contrebas, à deux kilomètres du village. En 1664, après l’apparition de miraculeuses lumières (qui vont soigner un homme d’une éventration) près de la chapelle de la Baume, l’ordre religieux des Carmes s’intéresse au lieu.
En 1699, Jean-Baptiste de Sade, évêque de Cavaillon, dédiait, au bas du village, un sanctuaire à Notre-Dame de l’Éternelle Lumière. Il est plus simplement nommé de nos jours Notre-Dame de Lumières. C’est là que, chaque année, la statue d’une Vierge Noire est montée en procession, le 15 août, jusqu’à Saint-Michel de la Baume.
- Le Dolmen de l’Ubac
Cette sépulture a été découverte fortuitement, après une importante crue du torrent en 1995. Il est situé à l’extrémité de la plaine de Marican sur la rive gauche du Calavon. Pendant la fouille, ils ont mis au jour, sous deux dalles de couverture reposant sur des parois latérales en pierres sèches, la tombe de quatre individus inhumés là au néolithique.
- Le Château
Il fut construit au XIIIe puis remanié au XVIIe et XIXe siècle. Aujourd’hui privé, le château a appartenu à la famille d’Agoult.
- Jolies maisons : elles sont situées dans le Vieux quartier, où vous trouverez, également, des boutiques d’artisanatprovençal.
- « la Ferraille »: c’est une fontaine avec lavoir (eau de source).
- La Tour de l’Horloge