Forges-les-Eaux est une commune du département de la Seine-Maritime située dans la région Normandie en France, dont l’histoire en 1631, quand Louis XIII buvait de l’eau de Forges, suite à une cure sur place qui lui fut cependant recommandée. le 15 juin 1633, Anne d’Autriche arriva à Forges suivie par Richelieu qui la rejoigne quelques jours plus tard. Ils logèrent dans la maison d’un gentilhomme verrier, Vincent Le Vaillant. La cour royale et ses artistes allaient ainsi goûter les eaux « claires, lumineuses et bienfaisantes ». La Grande Mademoiselle, Mademoiselle de Montpensier, nièce de Louis XIII contribua elle aussi à la renommée de Forges. Entre 1656 et 1681, elle effectua de très nombreuses visites, soignant ainsi ses maux de gorge. Sa présence entraîna la fréquentation de la ville thermale par la Cour et la haute bourgeoisie. D’illustres personnages dont le duc de Saint-Simon, Voltaire, Marivaux, Buffon ont participé à la renommée de la commune, qui pendant la Révolution, était privilégiée par les émigrés. Sous couvert de prendre les eaux, ceux-ci passaient en Angleterre par le biais d’une organisation clandestine tandis que la municipalité complice leur délivrait de faux certificats de résidence. En 1797, Christophe Potter s’associe avec son bras droit, George Wood et finance l’installation d’une faïencerie « façon d’Angleterre ». Cette manufacture emploie dès l’année suivante une quarantaine de personnes et contribuera à la renommée de Forges-Les-Eaux qui fut en outre le siège du premier concours beurrier de France, en 1906. Organisé par la Société centrale d’agriculture de Seine-Inférieure, sur le modèle des concours britanniques, celui-ci se déroula sous la halle au beurre du 31 mai au 4 juin. Il avait pour but d’améliorer les performances laitières et beurrières de la race normande élevée notamment dans le pays de Bray. Et comme la raconte l’histoire, la gagnante du concours en première catégorie fut la vache « Princesse » appartenant à un éleveur de Thil-Riberpré qui produisit 3,105 kg de beurre, recevant une prime de 300 F pendant le concours, à la suite duquel, un syndicat de contrôle laitier fut mis en place dans le pays de Bray.
La législation sur les maisons de jeux a longtemps empêché qu’elles soient trop près de Paris (d’où Deauville) avec cependant une tolérance pour les stations thermales. A part Enghien-les-Bains, le casino de Forges-les-Eaux est donc celui où l’on joue à la roulette le plus proche de Paris. C’est aussi l’unique station thermale de toute l’ancienne région de Haute-Normandie.
HYDROGRAPHIE
L’Andelle traverse la commune, qui abrite également plusieurs lacs, alimentés par ladite rivière. Au nord-est de la ville se trouve le bois de l’Épinay, qui abrite quelques lieux connus des habitants (notamment la source de La Chevrette, l’une des 4 sources de la ville), et qui est le théâtre annuel d’un concours de chiens de traîneaux. Une piste cyclable qui s’arrête au sud de Dieppe, débute sur l’ancien tracé de la voie ferrée l’Avenue Verte, située au nord de la ville près de Serqueux.
PATRIMOINE
- Le Casino : après celui d’Enghien-les-Bains, c’est le second casino le plus proche de paris.
- L’Église Saint-Éloi
- La Porte du pavillon de chasse de Madame de Maintenon venant de Versailles
- La Porte du couvent des Carmélites de Gisors. Cette porte fut déplacée par le propriétaire du casino, Jacques Hébertot.
- La Grange dans le bois de l’Épinay, datant du XVII siècle.
- Les Sources thermales : elles sont quatre sources, dont 3 dans le jardin du Grand Casino.
- La Statue en bronze de Richelieu: elle se trouve dans ledit jardin.
- La Statue « Les Trois Grâces » : c’est une statue en bronze située au lac.
- La Gare thermale.
- L’Espace Jean Bauchet
- Le Calvaire : il a été construit en 1944 d’après les plans de l’architecte Pierre Chirol (1881-1953), se trouvant route de Neufchâtel.
- La Piscine Hugues Duboscq