180 km à travers les montagnes corses : qui n’a jamais rêvé de randonner dans un paysage alpin, tout en profitant d’une vue imprenable sur la mer ? Le GR20, sentier de grande randonnée, vous en donne l’occasion, à de multiples reprises. Défi sportif pour les uns, rêve inaccessible pour les autres, le GR20 et son histoire font couler de l’encre depuis plusieurs décennies. Du Nord au Sud, ou inversement, les étapes du GR20 vous font traverser les plus somptueux paysages de l’île de Beauté sur plus de 180 km où vous pourrez approcher les plus hauts sommets de Corse.
De Calenzana à Conca, nous vous faisons découvrir ce trek emblématique en Europe, réputé pour sa difficulté et ses paysages qui se méritent !
Pour le GR20, une certaine expérience de l’alpinisme est conseillée. Le trekking nécessite quelques escalades, l’utilisation de chaînes et d’une échelle (sur la section nord) et un pas assuré pour le paysage rocheux et les crêtes montagneuses. Pour relever ce défi en autonomie, vous devez être un marcheur de montagne confiant et, surtout, vous devez être capable de lire les notes d’itinéraire et de vous situer sur une carte si nécessaire.
Vous trouverez ci-dessous toutes les informations dont vous avez besoin pour relever ce défi de la manière la plus préparée possible.
Itinéraire, préparation physique, budget, hébergement, nous vous expliquons tout ce qu’il faut savoir sur le GR20.
Croyez-nous, cela en vaut la peine !
Où se trouve l’itinéraire du GR20 ?
Le GR20 est l’une des nombreuses possibilités de randonnée que la France a à offrir. La randonnée en France devrait figurer sur la liste des souhaits de tous les randonneurs, à commencer par l’époustouflant itinéraire du GR20.
GR est l’abréviation de Grande Randonnée. Les GR sont un réseau de sentiers de grande randonnée en Europe, situés principalement en France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Espagne. Le GR20, considéré comme le plus difficile de tous ces itinéraires, est situé sur l’île française de Corse, sur la mer Tyrrhénienne. Son nom corse est Fra li Monti, ce qui signifie « à travers les montagnes » en corse.
Comment se rendre en Corse ?
Comme indiqué ci-dessus, la Corse est une île française située dans la mer Tyrrhénienne. Vous pouvez vous rendre sur l’île soit par bateau, soit par avion. Il y a 4 aéroports sur l’île, 2 au nord et 2 au sud. Si vous prévoyez de commencer le trekking par le nord, il est conseillé d’atterrir à Calvi (CLY). Si vous prévoyez de partir du sud, l’aéroport le plus proche de Conca est celui de Figari (FSC). Les compagnies aériennes qui desservent directement l’île sont Air France et Air Corsica, avec des vols au départ de Paris, Marseille et Nice. Les vols durent généralement de 1 à 1,5 heure.
Vous pouvez également vous rendre sur l’île en bateau. Entre avril et septembre, des ferries partent quotidiennement de Toulon, Nice ou Marseille. Cette option est bien sûr moins chère que l’avion, mais elle est aussi plus longue. Le trajet en ferry de la côte à l’île dure environ 6 heures. Si vous souhaitez prendre un ferry pour vous rendre dans la partie sud de l’île, le trajet sera encore plus long.
Combien de temps faut-il pour parcourir le GR20 ?
En général, 12 à 15 jours, en fonction de la forme physique et du rythme. De nombreux randonneurs souhaitent se donner 16 jours pour se ménager une journée de repos et faire preuve de souplesse en cas de mauvais temps. Tenter d’effectuer la totalité de l’itinéraire en moins de 12 jours n’est recommandé qu’aux randonneurs les plus endurcis, prêts à passer de longues journées sur le sentier. Il est important de garder à l’esprit que le GR20 est différent de beaucoup d’autres randonnées en raison de la quantité d’escalade nécessaire. Alors que vous pouvez avoir une bonne idée de votre rythme de marche sur des sentiers normaux, ces estimations ont tendance à s’envoler sur le GR20.
Notre conseil ? Donnez-vous plus de temps que vous ne le pensez et n’essayez pas de doubler les étapes du GR20. La randonnée est bien plus agréable (tout en restant très exigeante) lorsque vous ne vous précipitez pas et que vous ne repoussez pas vos limites.
Je n’ai le temps d’en faire que la moitié, dois-je faire le nord ou le sud ?
Le GR20 est divisé en deux parties, le nord et le sud, avec la ville de Vizzavona à mi-chemin. Il est donc relativement facile de monter ou de descendre du sentier à Vizzavona pour ne faire qu’une moitié des étapes du GR20. Si vous devez choisir, consolez-vous en vous disant que le GR20 est vraiment spectaculaire du début à la fin et que vous ne pouvez pas vous tromper sur l’un ou l’autre tronçon !
Notre avis
À notre avis, c’est le nord qui offre les paysages de montagne les plus accidentés et les plus beaux, et il est plus amusant et plus intéressant à parcourir. La contrepartie, cependant, c’est que c’est là que l’on fait le plus d’escalade et que l’on trouve le plus de tronçons de sentiers escarpés et techniques. Le sud est un peu plus doux, mais il n’est certainement pas facile. Il y a encore beaucoup de montées difficiles et de parties qui nécessitent de l’escalade. Si vous choisissez de ne parcourir que la moitié sud, vous aurez toujours de belles vues sur les montagnes, mais vous passerez aussi beaucoup de temps dans les forêts et les vallées.
Quelle direction donc ?
L’itinéraire traditionnel du GR20 commence à Calenzana au nord, passe par le point médian de Vizzavona et se termine à Conca au sud. Cependant, il est possible de randonner dans les deux sens. La moitié nord du GR20 a la réputation d’être la plus difficile, tandis que la moitié sud est un peu plus douce. Certains randonneurs préfèrent commencer par le sud pour s’habituer au sentier avant de s’attaquer aux sections plus difficiles du nord. D’autres préfèrent commencer par le nord afin d’oublier les journées les plus difficiles et d’avoir les jambes fraîches.
Bien que le nombre de randonneurs soit légèrement inférieur dans le sens nord-sud, vous ne constaterez probablement pas de différence significative en termes d’affluence, car les randonneurs qui se dirigent dans les deux sens séjournent dans les mêmes refuges.
Quelle est la difficulté du GR20 ?
Il ne fait aucun doute que le GR20 est un trekking difficile. Parmi les principaux facteurs qui contribuent à sa difficulté, citons les nombreux escaliers, les montées et descentes abruptes, la distance totale, la chaleur et les conditions météorologiques, ainsi que la nature exposée du sentier. Nous pensons que la plupart des personnes raisonnablement en forme peuvent parcourir le GR20, mais cela ne signifie pas nécessairement qu’elles doivent le faire.
Vous aurez beaucoup plus de chances de l’apprécier si vous êtes en bonne forme physique et si vous avez de l’expérience en matière de randonnée. La plupart des escalades sont facilement gérables ; elles sont parfois délicates et maladroites et peuvent devenir fatigantes au bout d’un certain temps. Si vous évitez judicieusement les orages et si vous êtes prudent dans les passages exposés, cette randonnée n’est pas plus dangereuse que d’autres.
Quelle préparation physique pour compléter le GR20 ?
Ce n’est un secret pour personne, une bonne préparation physique et mentale est indispensable pour réaliser l’épreuve qu’est le GR20. Il est nécessaire de s’habituer à l’altitude et de faire de longues marches au préalable. La pratique régulière d’un sport d’endurance est fortement recommandée afin d’aborder votre randonnée dans les meilleures conditions possibles. La course à pied, le vélo, la natation et bien sûr la marche sont autant d’activités sportives qui améliorent le souffle et l’endurance musculaire. Un bon entraînement consiste à parcourir deux jours de suite un dénivelé de 1000 à 1500 m pour avoir un avant-goût de ce que réserve le GR20. Le recordman Guillaume Peretti déclare pour sa part que les étapes du GR20 se préparent un an à l’avance… Vous savez ce qu’il vous reste à faire ! Si vous faites cette randonnée à plusieurs, il est essentiel que le niveau du groupe soit le plus homogène possible. En effet, le sentier corse impose un rythme soutenu pendant plusieurs jours. Une personne incapable de poursuivre pénaliserait l’ensemble de l’équipe et la ralentirait fortement. Certains groupes sont même contraints d’abandonner la randonnée à cause d’un de leurs membres… Vous l’avez compris, le GR20 n’est pas à prendre à la légère, il induit un engagement mental absolu.
Comment Se rendre au point de départ du GR20 ?
Quel que soit votre point de départ, prévoyez une journée entière pour vous rendre au point de départ du sentier. Il faut juste du temps et une bonne connaissance des horaires de train ou de bus pour arriver là où vous devez être.
Consultez la page non officielle Corsica bus (corsicabus.org) pour connaître les horaires des bus et des trains. N’hésitez pas non plus à contacter les offices de tourisme pour plus d’informations.
N’oubliez pas que les horaires des bus et des trains changent en dehors de la haute saison. Celle-ci se situe généralement entre la mi-septembre et la fin septembre.
Points d’entrée possibles
Si vous voyagez du nord au sud, vous voudrez commencer par Calvi. Ceci, bien sûr, à moins que vous ne souhaitiez ne faire que la moitié de l’itinéraire du côté le plus facile en voyageant du nord au sud. Dans ce cas, vous commencerez à Vizzavona et terminerez à Conca.
Si vous voyagez du sud au nord, vous devrez commencer à Conca ou à Vizzavona. Rendez-vous à Conca pour parcourir l’intégralité du sentier sud-nord ou la moitié la plus facile du sentier sud. Commencez à Vizzavona si vous prévoyez de faire la moitié la plus difficile de la randonnée sud-nord.
Depuis Calvi
Si vous suivez la route traditionnelle du nord au sud, le mieux est de prendre l’avion ou le ferry jusqu’à Calvi. Calvi est la grande ville la plus proche du point de départ du sentier nord.
De là, vous pouvez soit héler un taxi directement jusqu’à Calenzana, soit explorer les environs de Calvi et prendre le bus quotidien de Beaux Voyages jusqu’à Calenzana. Notez que les horaires de Beaux Voyages sont limités en dehors des mois de juillet et d’août et qu’ils ne circulent parfois qu’en semaine.
Vous pourriez envisager de vous rendre à pied au point de départ du sentier de Calenzana depuis Calvi. Cela vous prendra une heure ou deux et vous emprunterez une route étroite sans trottoir. Faites preuve d’une extrême prudence lorsque vous empruntez ces routes et ne pensez pas avoir la priorité.
Depuis Bastia
La plupart des vols partent de Bastia, mais gardez à l’esprit que vous passerez la majeure partie de la journée à essayer de vous rendre à Calenzana ou à Vizzavona.
Quelques fois dans la journée, un bus sera stationné juste devant les portes de la salle des bagages pour emmener les gens à la gare du centre-ville de Bastia. Les billets de train pour Calvi ou Vizzavona peuvent être achetés directement à la gare.
Pensez à prendre un vol qui arrive plus tôt le matin afin d’avoir le temps de vous rendre à la gare pour prendre le train, puis de parcourir les trois heures de trajet jusqu’à Calvi.
Quand faire les étapes du GR20 ?
Guide mois par mois
La saison de randonnée typique pour le GR20 s’étend de juin à septembre. Il est possible de faire une randonnée à la fin du mois de mai, mais vous devrez être prêt à affronter la neige et la glace sur le sentier.
Si vous randonnez en mai, les refuges seront ouverts mais sans personnel, ce qui signifie que vous devrez apporter toute votre nourriture et votre carburant.
À partir de juin, les refuges seront pourvus de personnel et approvisionnés, mais il se peut que vous deviez encore négocier quelques sections de neige et de glace le long du sentier. En juin, il fait chaud, mais pas trop.
Juillet et août sont les mois les plus populaires pour la randonnée sur les étapes du GR20. Tous les services (hébergement, bus, etc.) fonctionneront à plein régime et le sentier devrait être déneigé. Il faut s’attendre à des températures très élevées et à des orages l’après-midi.
En septembre, les températures sont plus fraîches et les foules moins nombreuses. Le personnel des refuges reste en place jusqu’à la fin du mois, mais les services de bus sont réduits et certains refuges commencent à fermer.
Il est possible de faire de la randonnée en octobre, mais les refuges ne sont pas pourvus en personnel (ils restent ouverts) et la neige est probable à partir de la mi-octobre.
Les mois de mai et d’octobre sont les périodes les moins fréquentées sur le sentier. Les mois de juin et de septembre sont plus calmes que la haute saison, mais restent tout de même assez fréquentés.
C’est en juillet et en août que la piste est la plus fréquentée. Nous vous recommandons de réserver à l’avance tous les hébergements (sauf si vous transportez votre propre tente) si vous prévoyez de faire du trekking entre juin et septembre.
Climat de la région
Le temps en montagne est toujours instable, et le GR20 n’échappe pas à la règle. Cependant, le GR20 est assez unique en ce sens que le sentier reste en altitude sur des crêtes exposées pendant de longues périodes, ce qui fait qu’il est plus important que jamais pour les randonneurs d’être vigilants quant aux conditions. Il est extrêmement dangereux de se retrouver en haute montagne lors d’une tempête, mais vous pouvez réduire considérablement les risques en prenant quelques précautions importantes.
Demandez toujours aux gardiens du refuge les dernières prévisions météorologiques et tenez compte de leurs conseils.
L’application Meteoblue est sans doute la meilleure ressource pour consulter la météo. Elle vous permet de consulter les prévisions pour des sommets ou des coordonnées spécifiques, et offre d’excellents affichages radar et des prévisions de vent. Consultez-la chaque fois que vous disposez d’un service de téléphonie mobile.
Conseil :
Commencez vos randonnées tôt dans la journée ! Non seulement vous profiterez de magnifiques levers de soleil, vous arriverez au camp avant la foule et vous éviterez la chaleur, mais vous réduirez aussi considérablement le risque d’être pris dans les orages de l’après-midi.
Nourriture et boissons
Comme nous l’avons déjà mentionné (et nous vous le rappellerons certainement encore !), il est essentiel de garder votre sac à dos aussi léger que possible pour réussir les étapes du GR20.
Heureusement, vous n’avez pas besoin de transporter beaucoup de nourriture, ce qui réduira considérablement le poids de votre sac. Vous pouvez acheter de la nourriture dans tous les refuges situés le long de l’itinéraire. Toutefois, les disponibilités varient beaucoup d’un refuge à l’autre, d’un jour à l’autre.
La nourriture n’est pas bon marché, mais elle n’est pas forcément très chère non plus, à condition que vous cuisiniez vous-même vos repas. En revanche, si vous commandez des repas dans les refuges, attendez-vous à payer plus de 20 euros pour un simple bol de pâtes.
La plupart des refuges du GR20 disposent également de petites boutiques où vous pourrez vous procurer des produits de base comme du pain, des pâtes, de la sauce, du poisson en conserve, des repas en conserve, du chocolat et des biscuits.
Tous les refuges servent également le dîner et le petit-déjeuner, et certains proposent également des repas à la carte tout au long de la journée. Les sodas, le café et le thé sont vendus partout. Il n’y a pas d’épicerie le long du GR20.
Les magasins les plus proches d’un supermarché sont ceux, plus grands et mieux approvisionnés, que l’on trouve dans quelques refuges et terrains de camping le long de l’itinéraire.
Sur le sentier entre les refuges, il n’y a généralement pas d’endroit où acheter de la nourriture, à l’exception d’une rare bergerie vendant du fromage et de la charcuterie.
Restrictions alimentaires
Le GR20 n’est pas très accommodant pour les personnes ayant un régime alimentaire particulier. Les végétariens s’en sortiront, à condition qu’ils acceptent de manger des pâtes au dîner tous les soirs et de consommer de grandes quantités de fromage et de pain. Nous recommandons d’emporter au moins un repas de secours au cas où vous ne trouveriez pas de nourriture végétarienne dans un refuge. Les personnes végétaliennes ou sans gluten doivent prévoir d’apporter la plus grande partie de leur nourriture, car leurs options seront très limitées.
La cuisine
Presque tous les hébergements situés le long des étapes du GR20 disposent d’un coin cuisine dont l’utilisation est gratuite pour tous ceux qui y séjournent, y compris les campeurs. Toutes ces aires de cuisson sont équipées d’une table de cuisson à gaz, beaucoup ont des casseroles et des poêles, et certaines ont de la vaisselle et des couverts. Il n’est pas nécessaire d’apporter son propre réchaud et son propre combustible, mais de nombreuses personnes choisissent de le faire, car les zones de cuisson peuvent être bondées. Si vous prévoyez de vous restaurer régulièrement, vous devrez probablement apporter votre propre casserole, votre propre bol et vos propres ustensiles, car ils ne sont pas fournis dans la plupart des endroits. Vous devrez également apporter votre propre briquet pour allumer les réchauds.
L’eau
Tous les refuges fournissent de l’eau potable (généralement à partir d’un robinet étiqueté « source »). L’eau est généralement potable et la plupart des randonneurs choisissent de la boire sans la filtrer. Il y a des sources d’eau le long du sentier, mais elles ne sont pas toujours à intervalles réguliers, elles ne se trouvent pas à chaque étape et beaucoup dépendent de la saison. Certains de ces points d’eau doivent être filtrés en raison de la proximité du bétail (les vaches corses sont d’incroyables randonneuses et vous les verrez dans des endroits étonnamment élevés). Nous vous conseillons de faire le plein dans les refuges avant de partir et d’emporter suffisamment d’eau pour toute la journée (2 à 4 litres, en fonction de la durée de l’étape, de la chaleur et de vos préférences personnelles).
Hébergement sur le GR20
Vous aurez plusieurs possibilités d’hébergement le long des étapes du GR20, mais la plupart seront dans des refuges gérés par le PNRC et presque tous seront au mieux « rustiques ». Nous vous indiquons ci-dessous ce que vous pouvez attendre de chaque option.
Dormir à l’intérieur
Refuges
Si vous préférez ne pas camper le long du GR20, vous passerez la plupart de vos nuits dans les refuges gérés par le parc. Ces refuges offrent un hébergement de base, de type dortoir. Les lits sont fournis, mais vous aurez besoin de votre propre sac de couchage et de votre oreiller. Tous les refuges offrent un repas du soir et un petit-déjeuner de base moyennant un supplément. Certains refuges disposent de douches chaudes, de toilettes correctes et d’un système de chargement des appareils électroniques, tandis que d’autres n’ont que quelques douches froides et des toilettes rudimentaires.
Les refuges peuvent être réservés sur ce site web.
Bergeries
En plus des refuges du PNRC, il existe quelques bergeries privées le long du GR20. Ils sont assez similaires aux refuges en ce sens qu’ils offrent un hébergement de base en dortoir et la possibilité d’une demi-pension (Dîner et petit-déjeuner).
Hôtels
Il existe quelques possibilités de séjourner dans des hôtels pendant la randonnée sur le GR20, généralement lorsque le sentier vous rapproche de la civilisation. Ces hôtels offrent les commodités typiques de ce type d’hébergement, comme des douches chaudes, des salles de bain privées, des draps et des serviettes, et le WiFi.
Dormir en plein air
Louer une tente
De nombreux randonneurs du GR20 choisissent de dormir dans les « tentes de location » disponibles dans tous les refuges et dans la plupart des bergeries. Cette option coûte moins cher que de dormir dans des dortoirs, mais plus cher que de camper avec sa propre tente. Les tentes de location sont généralement de type Quechua, pour deux ou trois personnes, et comprennent un matelas ou un tapis de sol. Elles constituent une bonne option pour ceux qui souhaitent bénéficier des avantages du camping (plus d’intimité, moins de risques de punaises) sans avoir à transporter tout le matériel.
Il est possible de réserver à l’avance une place dans une tente de location, mais il n’est pas possible de réserver une tente en particulier. Les tentes varient beaucoup en termes d’emplacement dans la zone de camping, de niveau de l’emplacement et de qualité générale. Arrivez tôt pour pouvoir choisir les meilleures tentes.
Transporter une tente
Porter votre propre tente vous coûtera le moins cher et vous donnera le plus de flexibilité. Le camping sauvage est interdit sur le GR20 (à l’exception d’un endroit désigné entre les refuges d’Usciolu et d’Asinau). Cependant, vous pouvez planter votre tente à l’extérieur de tous les refuges situés le long de l’itinéraire, et la plupart des gîtes et des chambres d’hôtes autorisent également le camping.
Les campeurs ont accès à toutes les installations des refuges, y compris les toilettes, les douches, les cuisines et les repas. Porter sa propre tente est la seule option d’hébergement qui ne nécessite pas de réservation à l’avance.
Cela dit, en période d’affluence, il est préférable d’arriver tôt au terrain de camping pour trouver un bon emplacement. Les emplacements de camping ne sont pas tous égaux ! De nombreux emplacements sont inégaux, rocailleux et assez éloignés des installations, et les terrains de camping peuvent être très remplis vers 16 heures.
Si vous envisagez d’emporter une tente, vous devrez peser soigneusement les avantages d’un confort et d’une flexibilité accrus par rapport au poids supplémentaire dans votre sac.
Quelques autres choses à savoir sur l’hébergement au GR20
Réservations
Le GR20 est un sentier extrêmement populaire qui offre peu de possibilités d’hébergement. À moins que vous ne randonniez très tôt ou très tard dans la saison, vous pouvez vous attendre à ce que les refuges et les terrains de camping soient complets à chaque étape de votre randonnée.
Les randonneurs qui possèdent leur propre tente n’ont pas besoin de réserver (et nous ne recommandons pas de le faire), mais tous les autres – ceux qui utilisent des tentes de location, ceux qui séjournent dans des dortoirs et ceux qui séjournent dans des hôtels – doivent faire des réservations à l’avance.
Les réservations peuvent être effectuées en ligne sur le site du Parc Naturel Régional de Corse (PNRC) et doivent être payées en totalité pour être confirmées. Les gardiens des refuges vous demandent d’imprimer votre réservation et de la présenter à votre arrivée. Si vous devez modifier votre réservation, vous devez appeler le PNRC ou lui envoyer un courriel en utilisant les informations fournies sur votre reçu de réservation. Les réservations peuvent être annulées dans les 15 jours suivant la date de réservation initiale et remboursées intégralement.
Autres informations importantes :
- Vous devez fournir votre propre papier hygiénique. Certains refuges en vendent, mais il n’y en a pas partout. Cela vaut la peine d’être préparé !
- Les toilettes, les douches et les dortoirs sont presque toujours mixtes.
- Les punaises de lit sont un problème courant dans les refuges. Apportez un spray contre les punaises de lit et soyez vigilant.
Le balisage
Le GR20 est extrêmement bien balisé, avec des flashs de peinture rouge et blanche tous les 20 pieds environ. Gardez l’œil ouvert pour repérer les balises, car le sentier part parfois dans des directions apparemment improbables ! Les balises vous indiquent le chemin le plus facile pour monter ou descendre, alors suivez-les de près, surtout si vous faites de l’escalade. Si vous choisissez d’emprunter l’un des nombreux itinéraires alternatifs, vous pouvez vous attendre à ce que ces sentiers soient moins bien balisés. Nous vous recommandons d’emporter une carte à tout moment et d’utiliser un GPS.
L’argent
La chose la plus importante que vous devez savoir ici est que le GR20 est pratiquement une économie où l’on ne peut acheter que de l’argent liquide. Il n’y a pas de distributeurs automatiques de billets le long de l’itinéraire, pas même à Calenzana et Conca aux extrémités, ni à Vizzavona à mi-parcours. Il est donc essentiel que vous estimiez vos coûts journaliers (nourriture et logement), plus une marge pour le transport et d’autres éléments divers ou imprévus. Multipliez vos coûts journaliers par le temps que vous prévoyez de passer sur le sentier, en prévoyant à nouveau une marge pour les jours de repos, le mauvais temps et le temps passé à Calenzana et Conca. Si vous réservez des refuges ou louez des tentes, vous aurez payé la totalité de l’hébergement à l’avance et n’aurez pas besoin d’emporter autant d’argent.
Un petit nombre d’endroits acceptent les cartes de crédit (comme le magasin du camping de Vizzavona et de nombreux hôtels) et vous aurez peut-être la chance de pouvoir récupérer de l’argent liquide en cas de coup dur. En général, les choses sont relativement chères en Corse, surtout le long de la piste.
Que faut-il emporter pour le GR20 ?
La bonne planification
Décider de ce qu’il faut emporter (et ne pas emporter) est l’une des étapes les plus cruciales de la préparation d’un trekking réussi du GR20. Le sentier exige que vous vous hissiez à l’aide de chaînes sur des parois rocheuses abruptes, que vous vous glissiez dans des ravins peu commodes et que vous montiez et descendiez d’interminables pentes d’éboulis.
Croyez-nous, c’est déjà assez difficile sans un gros sac à dos encombrant qui déséquilibre votre centre d’équilibre et augmente votre effort général… inutile de rendre les choses plus difficiles qu’elles ne doivent l’être !
Nos meilleurs conseils
La bonne nouvelle, c’est qu’avec un peu de planification stratégique, vous pouvez réduire la taille de votre sac à dos tout en conservant tout ce dont vous avez besoin, et vous n’avez pas besoin d’acheter tout le matériel léger le plus sophistiqué pour le faire.
- N’emportez que l’équivalent de 1 à 2 jours de nourriture, car il est possible d’acheter des provisions dans tous les refuges.
- À moins d’être un photographe passionné, laissez votre appareil photo encombrant à la maison. La plupart des smartphones prennent d’excellentes photos. De plus, vous n’aurez pas souvent l’occasion de recharger la batterie de votre appareil photo.
- N’emportez que les vêtements dont vous avez absolument besoin. Deux chemises suffisent amplement, car vous pouvez les rincer et les faire sécher au soleil assez facilement.
- Vous pouvez cuisiner dans les refuges, vous n’avez donc pas besoin d’emporter beaucoup de combustible pour votre réchaud (si vous en avez).
- Apportez des bâtons de trekking. Ils sont très utiles sur les tronçons les plus escarpés.
- De nombreux hôtels vous permettront d’entreposer des bagages supplémentaires si vous avez déjà réservé chez eux.
- Des chaussures de randonnée ou des chaussures de course peuvent faire l’affaire, mais assurez-vous qu’elles sont confortables et qu’elles offrent un bon soutien. Elles doivent être un peu rodées, mais sinon assez neuves (les conditions difficiles du GR20 usent beaucoup les chaussures).
Électronique
Chargement
Certains refuges et autres hébergements le long du GR20 vous permettront de recharger vos appareils électroniques, mais cela varie beaucoup d’un endroit à l’autre. De nombreux refuges exigent un petit paiement pour la recharge (généralement 2 €) et ne vous permettent de recharger que votre téléphone (pas votre smart Watch, votre appareil photo, etc.). D’autres le font gratuitement et vous donnent un accès illimité pour brancher tout ce que vous voulez. D’autres encore n’offrent la possibilité de recharger que pendant une période déterminée de l’après-midi, parce qu’ils dépendent de l’énergie solaire. Si vous prévoyez d’utiliser votre téléphone pour la navigation, nous vous recommandons vivement d’emporter une batterie de secours ou un panneau solaire portable.
Service de téléphonie cellulaire
Le service de téléphonie cellulaire n’est pas fiable le long du GR20. Il est possible d’obtenir un signal aux points culminants du sentier et dans certains hébergements proches d’une route ou d’une ville. Le WiFi est encore moins répandu ; vous ne le trouverez probablement que dans quelques hôtels de luxe le long de l’itinéraire.
L’application Hiiker vous permet de télécharger des cartes et des informations pour une utilisation hors ligne. Cela peut s’avérer très utile lorsque vous êtes loin de la civilisation !
Le GR20 – Les 16 étapes à défier
Vous trouverez ci-dessous une brève description de chaque étape du GR20, en citant les options d’hébergement et de services que vous pouvez vous attendre à y trouver.
Ce guide est rédigé dans le sens nord-sud, mais il peut facilement être inversé.
Les prix des hébergements dans les refuges du PNRC sont les suivants :
Lit en dortoir : 15 € par personne
Tente de location : 11 € par tente, plus 7 € par personne.
Camping (bivouac) dans une tente personnelle : 7 € par personne
Ces prix sont les mêmes dans tous les refuges du PNRC, c’est pourquoi nous n’avons pas indiqué les prix pour chaque refuge individuel. Pour tous les autres hébergements, les prix ont été notés dans le guide dans la mesure du possible.
Étape zéro : Calenzana
Nous vous recommandons vivement de passer la nuit à Calenzana la veille de votre départ, car il est essentiel de partir tôt pour la première étape parmi les fameuses étapes du GR20. Calenzana est une jolie ville avec une bonne gamme d’options d’hébergement et de services disponibles. Si vous ne voulez absolument pas passer une nuit à Calenzana, vous pouvez rester à Calvi et prendre un taxi pour le départ de la randonnée le lendemain matin.
Hébergement à Calenzana
Le Gite d’Etape Communal, situé à la périphérie de la ville, propose des lits en dortoir et du camping.
L’hôtel Bel Horizon et les chambres d’hôte L’Ombre du Clocher proposent des chambres d’hôtel dans un endroit plus central. Comptez environ 150 € pour une chambre dans l’un ou l’autre de ces hôtels.
Il existe également quelques AirBnBs en ville qui proposent de beaux appartements à des prix raisonnables.
Services à Calenzana
Il y a un supermarché Spar en ville qui vend une large gamme d’articles, y compris du combustible pour les poêles. Un bus exploité par Beaux Voyages circule entre Calenzana et Calvi, bien qu’il soit assez peu fréquent (une ou deux fois par jour, selon la période de l’année). Il y a plusieurs restaurants en ville qui proposent tout, des pizzas décontractées aux plats corses copieux. Un bureau de poste se trouve au centre du village. N’oubliez pas qu’il n’y a pas de distributeur automatique de billets à Calenzana.
Étape 1 : Calenzana – Refuge d’Ortu di u Piobbu
Description
Durée de la randonnée : 5 h à 7 h
Distance : 12,2 km
D+ : 1 510 m / D- : 300 m
Nous vous conseillons de dormir la veille de votre départ au gîte d’étape de Calenzana (nuit en dortoir possible si vous arrivez tôt ou bivouac dans le pré attenant), première étape de votre aventure et dernière soirée en civilisation comme indiqué ci-dessus.
Vous pourrez partir très tôt le lendemain matin et éviter la chaleur parfois suffocante des mois de juillet et août. Au petit matin, réveil entre 5h et 6h, l’excitation est à son comble et les autres randonneurs, qui vont se lancer dans cette aventure avec vous, piétinent d’impatience. Pour certains, le refuge d’Ortu di u Piubbu marquera la fin de la première étape, pour d’autres ce ne sera qu’une halte à midi !
De Calenzana, le GR20 commence par un charmant sentier muletier qui vous mènera au Capu di u Ravalente à 616 m. On s’élève lentement mais sûrement de la côte et de Calvi pour entrer dans la montagne corse, réputée hostile dans cette partie nord. Le chemin s’élève à nouveau pour atteindre la Bocca au Saltu (1250 m) qui marque le début du véritable GR20.
Après quelques virages dans la forêt, le GR20 commence à montrer son vrai visage, entre terrain accidenté, pentes raides et terrains rocheux à traverser. Les premières difficultés se font sentir, surtout par temps de pluie ou en tout début de saison car les dalles rocheuses deviennent glissantes.
Quelques mains courantes permettent de franchir la première partie rocheuse pour atteindre la Bocca au Bazzichellu (1486 m). Lorsque le mauvais temps et le brouillard sont de la partie, soyez prudent ! Vous continuerez ensuite sous la crête de Fucu et traverserez la vallée pour atteindre le refuge d’Ortu di u Piubbu (1550 m).
Hébergement
Dans son guide Cicerone, l’auteur Paddy Dillon décrit cette première étape du GR20 comme un » baptême du feu « . Personnellement, nous pensons que c’est un peu dramatique, mais ce n’est certainement pas une promenade de santé. Quelle que soit la difficulté de votre première journée sur le sentier, vous serez ravi d’arriver au Refuge d’Ortu di u Piobbu. Avec son gardien sympathique et ses vues imprenables sur la mer, c’est l’introduction parfaite à votre expérience sur le GR20.
Il y a de nombreux bons emplacements de camping plats disponibles, dont la plupart sont sur de la terre battue.
Services
Location de tentes, camping, douches chaudes, toilettes à compostage, éviers, eau potable provenant d’une source située à quelques centaines de mètres sur le sentier, petit magasin, nourriture à la carte (omelettes, charcuterie, sandwichs, etc.) disponible jusqu’à l’heure du dîner, possibilité de recharger les appareils électroniques (demander au gardien), service de téléphonie mobile, tables de pique-nique.
Étape 2: Ortu di O Piubbu refuge – Carrozu refuge
Description
Durée de la randonnée : 6 à 7 h
Distance : 9 km
D+ : 900 m / D- : 1,180 m
5 heures, le soleil se lève sur le refuge d’Ortu di u Piubbu, et il est temps de se diriger vers le refuge de Carrozu. Vos jambes fourmillent légèrement et le poids de votre sac à dos commence à vous chatouiller les épaules, mais il est temps de vous lever et de partir pour une belle randonnée. Au départ du refuge Ortu di u Piubbu, vous traverserez une belle source, pensez à remplir votre gourde car il n’y en aura pas d’autres sur le chemin !
Après la source, le chemin s’élève rapidement à travers une forêt de bouleaux, sur un beau sentier rocailleux, puis descend de l’autre côté de la vallée. Une fois le ruisseau passé, l’objectif est d’atteindre la Bocca Pisciaghja avant la dernière étape au Capu Ladroncellu (2145 m).
En traversant les éboulis, vous devrez accrocher plusieurs fois vos bâtons de randonnée à votre sac à dos et vous aider de vos mains pour grimper. Au sommet, la vue est imprenable sur la plus haute montagne de Corse !
Le plus dur n’est pas encore fait, il vous faudra ensuite franchir une arête rocheuse composée de multiples brèches dans lesquelles s’immisce le GR20. Aérien et agaçant, ce passage peut en effrayer plus d’un ! Une fois arrivé à Bocca Avartoli, une longue descente en paliers vous attend pour atteindre le refuge Carrozu (1270 m), au fond de la vallée, caché dans la forêt.
Hébergement
Le PNRC Refuge de Carozzu est niché dans les bois, ce qui lui donne un air de colonie de vacances. Le refuge dispose d’un dortoir de 36 lits, ainsi que d’une cuisine et d’une salle à manger. Il y a des emplacements de camping dans une zone ouverte à côté du refuge, ainsi que dans les arbres environnants, dans toutes les directions à partir du refuge. N’oubliez pas que le terrain de camping peut être très fréquenté et qu’il est donc difficile de trouver un bon emplacement. Le gardien n’arrive pas avant 15h00, donc si vous arrivez plus tôt, vous pouvez planter votre tente (ou prendre une tente de location) et payer plus tard. Il y a une belle terrasse devant le refuge avec de nombreuses tables de pique-nique pour profiter de la vue imprenable sur la vallée boisée.
Services
Dortoir, location de tentes, camping, toilettes à compostage, douches froides (disponibles après 15h), eau potable, boutique avec une offre très limitée, plats à la carte disponibles toute la journée, cuisine intérieure, coin cuisine extérieur, éviers, cordes à linge, tables de pique-nique.
Étape 3 : Refuge de Carrozu – Refuge d’Ascu Stagnu
Description
Durée de la randonnée : 5 h à 6 h 10
Distance : 6,1 km
D+ : 930 m / D- : 750 m
L’étape 3 est sans doute l’une des plus belles étapes de ce GR20 ! Au départ du petit refuge de Carrozu, vous commencez par une descente vers la passerelle suspendue de Spasimata. Une fois cette passerelle franchie, une longue montée vous attend pour atteindre le lac de la Muvrella puis, plus haut encore, le point culminant de l’étape. L’eau coule à flot sur les grandes dalles aux couleurs roses. Vous réaliserez alors à quel point le GR20 est minéral. Peu ou pas d’ombres, et la chaleur se reflétant sur les dalles environnantes, vous comprendrez que plus vous partirez tôt, plus les températures seront bonnes !
Vous pourrez contempler la belle cascade de Spasimata et vous émerveiller ! Le lac de Muvrella (1 860 m) vous offre une halte appréciée pour un pique-nique ou une collation, avant de partir à l’assaut du col.
En début de saison, un important champ de neige peut persister, du lac Muvrella à Bocca Muvrella. Un équipement spécifique (crampons et piolets) est recommandé si les traces ne sont pas encore tracées.
Le passage le plus haut atteint, il faudra ensuite emprunter une longue descente dans un pierrier au début puis un sentier accidenté pour rejoindre le refuge de l’Ascu Stagnu, à la station de ski du Haut Asco.
Hébergement
De nombreux randonneurs abordent la troisième étape avec un sentiment d’inquiétude, car le sentier nécessite la traversée des dalles de Spasimata (surnommées « dalles de la mort » par certains randonneurs). Ces grandes dalles rocheuses inclinées sont situées dans une gorge spectaculaire et sont équipées de chaînes et de câbles pour faciliter la traversée à certains endroits. Vous pouvez cependant vous détendre : par temps sec, surtout en montée, elles ne sont pas du tout effrayantes et les gorges environnantes sont vraiment magnifiques !
Quoi qu’il en soit, vous aurez mérité un peu de luxe à la fin de la troisième étape, et c’est ce que vous obtiendrez en atteignant le domaine skiable d’Ascu Stagnu (également connu sous le nom de Haute Asco). Le manque d’esthétique est compensé par les services offerts. Outre les 32 lits en dortoir du refuge du PNRC, les randonneurs peuvent également séjourner à l’hôtel le Chalet (100 € pour une chambre double) ou dans un lit en dortoir du gîte d’étape géré par l’hôtel (45 € pour une demi-pension). Les campeurs ont le choix entre de nombreux emplacements. En cas de camping, vous pouvez payer au refuge du PNRC et utiliser ses installations.
Services
Tous les hébergements proposent des toilettes intérieures avec chasse d’eau, des lavabos avec eau chaude, des douches chaudes et la possibilité de recharger les appareils électroniques. Le refuge dispose d’une boutique bien achalandée, fournit des repas et vend des collations, des boissons et de la charcuterie. Il dispose d’une belle cuisine intérieure avec un large assortiment de casseroles, de poêles, de plats et de couverts, ainsi que d’une grande salle à manger intérieure et de quelques places assises sur la terrasse extérieure. Le refuge dispose également d’un coin cuisine extérieur et d’un fil à linge. Un restaurant décontracté situé en face du parking du refuge propose des repas chauds, des boissons et des glaces. L’hôtel dispose également d’un restaurant plus sophistiqué. Un service de transport vers la ville de Ponte Leccia peut être organisé et des services de blanchisserie sont également disponibles.
Étape 4 : Refuge d’Ascu – Refuge de Tighjettu
Description
Durée de la randonnée : 7 h 15 à 8 h
Distance : 9 km
D+ : 1 300 m / D- : 1,050 m
Au départ du refuge d’Ascu, cette étape peut être éprouvante pour les jambes, car elle s’avère assez délicate. En début de saison, d’importants champs de neige peuvent persister de part et d’autre, rendant cette étape très technique. Crampons et piolets sont indispensables pour ne pas prendre de risques inutiles si vous voulez réaliser le GR20 dans son intégralité, sans grosse frayeur. N’oubliez pas qu’une chute dans un sapin peut être fatale car les pentes offrent un dénivelé important. Cette étape est l’occasion de faire l’ascension du Monte Cinto (2 706 m) pour le plus courageux, le plus haut sommet de Corse. À noter que le Cirque de la Solitude a rouvert en 2018 et est de nouveau accessible au public. La vigilance est de mise pour éviter tout accident sur ce passage extrêmement délicat.
Hébergement
Vous aurez deux choix pour votre hébergement lors de la quatrième étape. La première option que vous rencontrerez est le PNRC Refuge de Tighjettu, situé à flanc de colline avec une vue imprenable sur la vallée. C’est une bonne option si vous voulez vous arrêter un peu plus tôt (cette étape est l’une des plus longues et des plus difficiles de tout le trek) ou si vous aimez la prévisibilité des Refuges du PNRC. Tighjettu est également un peu moins cher que votre autre option, l’Auberge U Vallone. Si vous continuez encore 30 minutes sur le sentier après Tighjettu, vous atteindrez l’auberge privée. En toute honnêteté, l’endroit est un peu étrange, mais les vues magnifiques depuis la terrasse, l’accès facile à des bassins rocheux parfaits et les douches chaudes à souhait compensent largement ses bizarreries.
Services à Tighjettu
Lits en dortoir, location de tentes, camping, douches (parfois chaudes), toilettes, cuisine intérieure et salle à manger, eau potable, petite boutique, repas, éviers.
Services à Vallone
Location de tentes et camping. Douches chaudes, toilettes à chasse d’eau, terrasse, eau potable, recharge d’appareils électroniques, boutique très limitée, restaurant, camping et location de tentes. Il n’y a pas de coin cuisine et le camping coûte 8,5 € par personne (si vous transportez votre propre tente). Les réservations pour les tentes de location peuvent être effectuées sur leur site web.
Étape 5 : De l’Auberge U Vallone – l’Hôtel Castel di Vergio
Description
Durée de la randonnée : 4 h
Distance : 6,5 km
D+ : 620 m / D- : 80 m
Après le petit-déjeuner dans la région alpine de Vallone, votre journée de six heures commence par une promenade dans une forêt de pins. Le trekking de la journée donnera à vos muscles un peu d’exercice bienvenu puisque vous devrez grimper, ou plutôt escalader, la Bocca di Fuciale. Cette marche sur la crête, difficile et lente, vous récompensera grandement avec des vues qui s’étendent vers la vallée du Golo. La partie la plus difficile est terminée, et vous commencerez à descendre vers la vallée, en passant par de nombreuses piscines rocheuses de la rivière Golo. Si le temps le permet, vous pourrez vous baigner et vous rafraîchir. Ensuite, vous traverserez encore une forêt avant d’arriver au Castel di Vergio, votre gîte pour la nuit.
Hébergement
L’hôtel Castel di Vergio est un autre exemple d’étape sur le GR20 dont vous pourriez tomber amoureux, certainement pas pour la beauté naturelle de son environnement (il n’y en a pas beaucoup), mais pour les petits luxes dont vous profiterez. En raison de sa situation en bord de route, la boutique de l’hôtel est l’une des meilleures sur tout le parcours des étapes du GR20, avec tout ce qu’il faut, du ruban adhésif aux piles, en passant par les produits frais et le pain chaud. L’aire de camping est l’une des rares de l’itinéraire à disposer d’une pelouse douce et agréable (au lieu de la terre battue) sur laquelle on peut planter sa tente. Ce sont les petites choses de la vie, n’est-ce pas ?
Services
Douches chaudes, chargement d’appareils électroniques, service cellulaire, toilettes à chasse d’eau, éviers, eau potable (disponible dans l’évier de l’aire de cuisson), boutique bien achalandée, restaurant situé dans l’hôtel voisin. Le camping (7 € par personne) est disponible pour ceux qui ont leur propre tente, mais il n’y a pas de tentes à louer. L’hébergement est possible à l’hôtel (100 € pour une chambre double) ou dans les dortoirs du gîte (20 € par personne). Les campeurs et les personnes séjournant dans le gîte ont la possibilité de bénéficier d’une demi-pension.
Étape 6 : Hôtel Castel di Vergio – Refuge de Manganu
Description
Durée de la randonnée : 6 h
Distance : 15,11 km
D+ : 738 m / D- : 546 m
Aujourd’hui, vous quitterez la vue des montagnes pour vous rappeler que vous êtes en fait sur une île. En passant la selle Bocca a Reta, le littoral azur de la Corse se dévoile. Un cirque glaciaire, noyé dans la verdure, forme un contraste saisissant avec la mer Méditerranée.
Au fil de la marche, le sentier s’adoucit enfin et permet de reprendre son souffle. Bordé par ses pozzines, le lac Nino est un joyau caché et l’un des points forts de tout le parcours du GR20. Si vous avez de la chance, vous pourrez peut-être apercevoir un troupeau de chevaux sauvages sur les rives. Après environ 7,5 heures de marche, vous vous reposerez au refuge de Manganu.
Hébergement
Après les défis des cinq premières étapes du GR20, la sixième étape est un changement de rythme bienvenu et relaxant. La randonnée se termine parfaitement par un séjour au Refuge du Manganu du PNRC. Ce petit refuge est situé sur un affleurement rocheux pittoresque et jouit d’une vue tranquille sur la vallée en contrebas. Il dispose d’un dortoir de 21 lits, ainsi que de nombreuses tentes de location et d’emplacements de camping disséminés dans le refuge. Malgré sa taille tentaculaire, il peut y avoir beaucoup de monde et les files d’attente pour les lavabos et les toilettes sont assez fréquentes. Manganu a une atmosphère amusante et animée : les randonneurs se rassemblent sur les rochers pour profiter de la vue ou pour se baigner dans la piscine rocheuse en contrebas du refuge.
Services
Lits en dortoir, location de tentes, camping, toilettes à compostage, éviers, eau potable, recharge d’appareils électroniques (2 €), douches chaudes (2 € pour six minutes), coin cuisine en plein air, snacks à la carte disponibles toute la journée, repas, et un magasin avec des provisions limitées à vendre.
Étape 7 : Refuge de Manganu – Refuge de Petra Piana
Description
Durée du parcours : 4 h 45 à 6 h 30
Distance : 10,7 km
D+ : 1 000 m / D- : 760 m
L’étape commence par une longue marche vers les montagnes du Cortenais qui demande toute votre attention et votre concentration. La brèche du Capitello domine les lacs Melo et Capitello et ses parois sont le terrain de jeu de quelques grimpeurs courageux. Après le dénivelé de cette ascension, la vue sur le refuge de Petra Piana est rassurante !
Il faudra descendre la Bocca Muzzela avant d’atteindre le premier refuge aménagé pour le GR20. Les derniers mètres qui mènent à Bocca Alle Porte requièrent une extrême vigilance. La neige est toujours très présente à cet endroit, n’hésitez donc pas à utiliser les chaînes et les cordes, mises à votre disposition sur ce tronçon accidenté.
Hébergement
Le refuge Petra Piana du PNRC a mauvaise réputation en raison de sa situation froide, nuageuse et inhospitalière. En fait, de nombreux trekkeurs choisissent de doubler les étapes et de continuer jusqu’au refuge L’Onda afin d’éviter de séjourner à Petra Piana. Il est vrai que Petra Piana est souvent enveloppé d’une couche de brouillard glacial, mais l’endroit n’en est pas moins charmant. Le minuscule refuge abrite un petit dortoir et une cuisine confortable, ainsi que quelques tables de pique-nique où les randonneurs peuvent se retrouver pour profiter de la chaleur et de la camaraderie. Si vous décidez de poursuivre la randonnée au lieu de vous arrêter à Petra Piana, sachez qu’il n’y a pas d’hébergement disponible avant d’atteindre le Refuge de l’Onda. De nombreux randonneurs pensent à tort qu’ils peuvent s’installer dans l’une des bergeries qui se trouvent sur le chemin de l’Onda et finissent par se préparer à une journée beaucoup plus longue que prévu.
Services
Dortoir, location de tentes, camping, toilettes à la sauvette, lavabo, douches chaudes (2 € pour six minutes), repas, petit magasin, cuisine intérieure bien approvisionnée et eau potable. Pas de chargement d’appareils électroniques. Les cartes de crédit peuvent être acceptées ici.
Étape 8 : Refuge de Petra Piana – Refuge d’Onda
Description
Durée de la randonnée : 3 h 45 à 4 h 45
Distance : 10,7 km
D+ : 580 m / D- : 980 m
La 8e étape de votre voyage offre deux possibilités. Vous pouvez suivre le balisage traditionnel du sentier qui mène aux bergeries de Ghjalgu et au ruisseau de Manganellu. Le chemin se poursuit ensuite, à travers une forêt de pins, jusqu’à la passerelle de Tolla, où vous pourrez vous baigner. De cette passerelle, comptez ensuite 2 heures de montée pour atteindre le refuge d’Onda. Une autre alternative, plus alpine, s’offre à vous, avec un passage sur les crêtes. Néanmoins, cet itinéraire plus court n’est pas recommandé en début de saison en raison des nombreux passages enneigés.
N’oubliez pas que le sentier devient délicat si le vent se lève. Par temps clair, vous pourrez voir le golfe d’Ajaccio. Fait amusant, c’est tout près de là qu’est né le légendaire Napoléon Bonaparte. Une fois arrivé au refuge, vous aurez tout le temps d’explorer, de prendre une douche froide et de vous reposer avant la randonnée du lendemain.
Hébergement
Le cadre du Refuge L’Onda ne pourrait être plus différent de celui de Petra Piana. Au lieu de la haute montagne brumeuse de l’étape précédente, L’Onda se trouve dans une vallée pastorale ensoleillée. Il y a un refuge du PNRC en haut de la colline, mais la plupart des randonneurs choisissent de camper dans la vallée, à côté des Bergeries L’Onda. En fait, à moins d’avoir emprunté la variante de haut niveau pour y arriver, vous ne vous approcherez probablement pas du refuge proprement dit. Si vous avez l’intention de séjourner dans le refuge, renseignez-vous à l’avance car il n’est pas toujours ouvert. Si vous campez, des tentes de location sont disponibles, ainsi que des emplacements herbeux (mais pas super plats) pour ceux qui ont leur propre tente. Bien que vous soyez techniquement en train de camper dans les bergeries, tout fonctionne de la même manière que dans les campings du PNRC et les prix sont identiques.
Conseil d’initié : Bien que cela ne soit pas immédiatement évident, il y a de jolies piscines rocheuses à proximité, parfaites pour se rafraîchir après une chaude journée sur le sentier !
Services
Le camping situé à côté des Bergeries dispose de toilettes, d’éviers, d’un coin cuisine avec casseroles et vaisselle, de douches (2 € pour l’eau chaude, gratuites si elle est froide), de nombreuses tables de pique-nique et d’un fil à linge. La bergerie vend des produits à la carte toute la journée, ainsi que des repas, et propose une sélection décente de provisions dans sa boutique. Le refuge dispose d’un petit dortoir, d’une cuisine, de toilettes et de douches.
Étape 9 : Refuge d’Onda – Vizzavona
Description
Durée de la randonnée : 4h45 à 6h30
Distance : 11,4 km
D+ : 760 m / D- : 1,330 m
Vous arrivez presque à la moitié du GR20. Le refuge de l’Onda offre un magnifique panorama sur la pointe du Muratellu et est réputé pour offrir la meilleure restauration lors des étapes du GR20 ! Au tout début de l’itinéraire, il faudra remonter vers la crête quittée la veille pour rejoindre le sentier du GR20 (le refuge de l’Onda est en contrebas du sentier). Commence alors une belle montée vers la brèche de Muratellu pour atteindre la Punta Muratellu (2141 m) afin de passer sur l’autre versant de la montagne et descendre vers Vizzavona.
Punta Muratellu (2141 m) atteinte, quelques champs de neige peuvent persister, côté Vizzavona, donc prudence lors du franchissement des premières dalles rocheuses. La descente vers Vizzavona s’avère éprouvante pour les jambes, mais l’arrivée à la Cascade des Anglais (1150 m) sera époustouflante. L’occasion de faire trempette si le temps le permet et d’admirer la beauté de la nature ! Votre chemin se poursuit, soit en direction du Col de Vizzavona, soit dans le centre-ville, en fonction de l’hébergement choisi.
Hébergement
Camping
Des tentes de location, des emplacements et des lits en dortoir dans un petit gîte sont disponibles au camping de L’Alzarella, à la périphérie de la ville. Ce camping dispose d’un système de recharge des appareils électroniques, de douches chaudes (2,50 €), d’un fil à linge, d’éviers, de toilettes, d’un coin cuisine et probablement de la boutique la mieux achalandée de tout le GR20. Il accepte également les cartes de crédit. Le camping ne prend pas de réservations à l’avance, sauf pour les grands groupes. Le camping coûte 7,50 € par personne pour les campeurs qui ont leur propre tente.
Dortoir
Si vous voulez dormir à l’intérieur sans dépenser une fortune, vous avez le choix du dortoir de l’Hôtel Restaurant I Laricci (pas de site web disponible). Comptez environ 20 euros pour cette option.
Hôtels
Pour un peu de luxe, nous vous recommandons de séjourner à la Casa Alta B&B. Les sympathiques propriétaires se mettent en quatre pour rendre votre séjour spécial, le cadre boisé est paisible et magnifique, et le petit déjeuner est ridiculement bon. L’hôtel U Castellu est une autre option haut de gamme.
Il y a également d’autres possibilités d’hébergement à La Foce, à laquelle on accède en prenant un raccourci avant d’arriver à Vizzavona.
Etape 10 : Vizzavona – Gîte d’u Fugu (refuge E Capanelle)
Description
Durée de la randonnée : 4 h 15 à 5 h 30
Distance : 14,3 km
D+ : 1 030 m / D- : 400 m
La partie nord est derrière vous et les beaux sentiers du balcon sud vous attendent, mais ils vous donneront du fil à retordre ! A partir de Vizzavona, vous emprunterez ce que l’on peut appeler votre premier vrai sentier depuis le début du GR20.
À travers la forêt, le sentier du GR20 monte progressivement mais sûrement vers Bocca Palmente (1640 m). Le sentier descend ensuite progressivement vers la forêt de Sambuccu. Peu après ce passage, vous passerez à proximité des bergeries d’Alzeta (1553 m), aux volets rouges. Une source se trouve également à proximité. Le sentier offre des vues uniques sur la mer toute proche et prend des couleurs verdoyantes bien différentes des parties rocheuses du Nord.
En arrivant aux bergeries d’E Scarpaceghje, il faudra s’attaquer à une belle montée pour atteindre le refuge d’E Capanelle (1588 m) ou le gîte d’U Fugu, plus spacieux et agréable, situé juste à côté. Le gîte offre plusieurs tables à l’extérieur, avec vue sur la mer, très agréables pour dîner et déguster la Pietra !
Hébergement
Il existe plusieurs possibilités d’hébergement à ce stade de la randonnée, mais il est parfois difficile de s’y retrouver. En arrivant par le nord, vous rencontrerez d’abord le Gite d’Etape U Fagone (qui se nomme aussi Gite de Capanelle). C’est l’endroit le plus pratique et le plus populaire pour passer la nuit. Il y a des lits disponibles dans de petits chalets et de grands dortoirs, ainsi que des tentes de location et des emplacements disponibles (bien que l’espace soit très limité).
Juste au-dessus du gîte, vous trouverez le très petit et très basique Refuge d’E Capanelle du PNRC. Ce refuge sans personnel coûte moins cher que les autres refuges du PNRC et peut être payé au gîte.
Vous pouvez également remonter la route pour rejoindre le Gite d’Etape U Renosu, qui dispose de quelques petits dortoirs et d’une aire de camping.
Services au Gite d’Etape U Fagone
Douches chaudes, toilettes avec chasse d’eau, lavabos, eau potable, fil à linge, restaurant servant des plats à la carte toute la journée, repas, boutique bien achalandée, buanderie, service de téléphonie mobile, terrasse ombragée avec vue sur la mer. Il en coûte 7 € par personne pour le camping, 10 € par personne pour la location d’une tente et 39 € par personne pour une demi-pension dans le gîte. Les réservations peuvent être effectuées sur le site Internet.
Services au Refuge d’E Capanelle
Coin cuisine, table de pique-nique, lits superposés. Il faut descendre au gîte pour accéder aux toilettes, à l’eau et aux douches. Les personnes qui campent à l’extérieur du gîte peuvent utiliser les installations de cuisine du refuge.
Services offerts au Gîte d’Etape U Renosu
Toilettes, douches chaudes, eau potable, restaurant, petite boutique et service de téléphonie mobile. Le prix est de 7 € par personne pour le camping et de 38 € par personne pour la demi-pension dans le gîte.
Étape 11 : U Fugu Lodge (refuge E Capanelle) – Refuge Prati
Description
Durée de l’excursion : 5 h 30 à 7 h 00
Distance : 18,1 km
D+ : 1 100 m / D- : 880 m
Au petit matin, vous quittez le gîte d’u Fugu par un petit sentier accidenté, qui pourrait bien vous jouer des tours aux chevilles ! Le chemin descend dans la vallée vers les bergeries de Traggette (à environ 30 minutes du gîte). Le sentier continue vers le plateau de Ghjalgone (1591 m), victime il y a quelque temps d’incendies, que vous traverserez avant de continuer à travers une charmante forêt de hêtres et de pins vers le Col de Verde.
Si vous le souhaitez, vous pourrez vous arrêter au Relais du Col pour y passer une nuit plus confortable, avec douches chaudes garanties ! Vous traverserez ensuite la route (D69) en direction du refuge de Prati.
Une belle montée très raide en forêt vous attend ensuite à découvert pour atteindre la Bocca d’Oru (1840 m), à quelques kilomètres du refuge. L’occasion, si le temps est clair, d’observer le Monte d’Oro et le Monte Renoso ! Il vous restera ensuite une vingtaine de minutes, sur un sentier relativement plat, pour rejoindre le refuge Prati (1820 m) où la vue sur la mer vous laissera tout simplement bouche bée !
Hébergement
Vous devrez choisir entre deux hébergements différents à la fin de la onzième étape. Il y a plusieurs facteurs à prendre en compte pour décider où passer la nuit. Tout d’abord, cela dépendra si vous empruntez l’itinéraire classique de basse altitude de la onzième étape ou si vous décidez de vous attaquer à la variante de haute altitude et à l’ascension du Monte Renosu. L’itinéraire de haut niveau est beaucoup plus long et plus difficile que l’itinéraire de bas niveau, qui est plutôt tranquille. Par conséquent, si vous avez emprunté le chemin classique de niveau inférieur lors de la onzième étape, vous voudrez peut-être continuer à passer Bocca di Verdi pour atteindre le Refuge de Prati (encore deux heures de montée) afin de prendre de l’avance sur la longue journée qui vous attend lors de la douzième étape.
En revanche, si vous avez emprunté l’itinéraire de haut niveau, vous serez sans doute plus enclin à vous arrêter au refuge Bocca di Verdi (également connu sous le nom de Relais San Petru di Verde) plutôt que d’affronter deux heures supplémentaires de montée difficile après une journée déjà longue et éprouvante. L’autre facteur à prendre en compte est la nature des installations de chaque option d’hébergement. Le Refuge de Prati est un refuge du PNRC. Vous pouvez donc vous attendre à des installations de base et aux prix habituels. En revanche, Bocca di Verdi est un établissement privé qui offre des installations beaucoup plus agréables à un prix légèrement plus élevé (8 € par personne pour le camping).
Services offerts par le Refuge de Prati
Dortoir, grande aire de camping avec des emplacements herbeux, location de tentes, toilettes à l’anglaise, douche froide de base, repas, boutique très limitée, eau potable.
Services à Bocca di Verdi
Toilettes à chasse d’eau (avec papier hygiénique fourni – une rareté sur le GR20 !), douches chaudes, restaurant, repas, tables de pique-nique, éviers, fil à linge, eau potable, petit magasin, service de téléphone portable. Les campeurs peuvent utiliser la cuisine située dans le bâtiment principal du refuge. Le camping coûte 8 € par personne et la demi-pension dans le refuge coûte environ 40 € par personne. Attention aux cochons agressifs qui se promènent dans le camping à la recherche de nourriture !
Étape 12 : Refuge de Prati – Refuge d’Usciolu
Description
Durée de la randonnée : 5 h 30 à 7 h 00
Distance : 11,5 km
D+ : 1 040 m / D- : 1,130 m
L’étape 12 de votre randonnée est une fabuleuse ligne de crête et vous mènera à Punta Cappella, à 2 041 m d’altitude. En cas de mauvais temps, il faudra être extrêmement vigilant, voire reporter cette étape d’une journée, car l’accident est vite arrivé et les abris sur le parcours n’existent pas. En cas de pluie, le sentier devient très glissant, rendant votre progression difficile voire impossible. Une fois passé Punta Cappella, le sentier continue vers Bocca di Laparo (1525 m), en marchant sur les côtés est et ouest de la crête, tantôt sur des parties rocheuses, tantôt sur des parties vallonnées. Une belle montée dans une forêt de hêtres vous attend pour atteindre Punta Bianca (1954 m). Là, vous suivrez ensuite une belle portion sur l’arête avant de descendre par un sentier accidenté jusqu’au refuge d’Usciolu (1750 m).
Hébergement
Ceux qui prétendent que toute la moitié sud du GR20 est « facile » n’ont manifestement pas fait la douzième étape. Ne vous y trompez pas, c’est un grand jour et il est encore plus grand si vous avez commencé à Bocca di Verdi ! Mais ne vous inquiétez pas, un vrai régal vous attend au Refuge d’Usciolu du PNRC.
Ce refuge et son gardien charismatique sont des légendes du GR20, à juste titre. Le magasin est tout simplement magique, offrant une gamme éblouissante de provisions et de friandises dans une minuscule cabane.
Le refuge lui-même bénéficie d’un cadre tout aussi magique, perché de façon impossible sur une colline rocheuse. Le seul inconvénient d’un tel cadre pour les campeurs est qu’ils devront faire de longues marches pour monter et descendre cette colline rocheuse escarpée afin de se rendre de leur emplacement de tente au refuge et à ses installations.
Services
Dortoir, location de tentes, emplacements de camping, toilettes à compostage, douches froides, éviers pour la vaisselle, eau potable, fil à linge, aire de cuisson extérieure, terrasse avec tables de pique-nique, restaurant servant des plats à la carte, repas, boutique étonnante, recharge d’appareils électroniques (à demander au gardien).
Étape 13 : Refuge d’Usciolu – Bergeries d’i Croci
Description
Durée de la randonnée : 5 h à 6 h 30
Distance : 14,7 km
D+ : 790 m / D- : 900 m
Vous pensiez en avoir fini avec les crêtes alpines ? Allez, c’est encore le GR20 que vous faites… Au départ d’Usciolu, le sentier des crêtes alpines se poursuit, pour quelques heures encore, sur l’arête di Monda. Vous poursuivrez ensuite par une longue descente vers le plateau du Cuscionu que vous traverserez en passant, au passage, par les bergeries de Bassetta puis les bergeries de Matalaza. Vous découvrirez alors cette Corse qui peut être verte ! Les bergeries de Croci, avec un panorama sur les sommets du Nord, désormais lointains, vous permettront de faire une halte entre Usciolu et Asinau.
En escaladant la Bocca di l’Usciolu, vous pourrez peut-être ressentir les mêmes vents forts qui ont sculpté ce paysage rocheux. Vous aurez à nouveau l’occasion de voir des chevaux sauvages, qui se promènent souvent sur le plateau. Même si l’ascension dure plus de six heures, le dénivelé est de 1 240 mètres et le trekking de 13 kilomètres avant d’atteindre les refuges de Bassetta.
Hébergement
Voici une nouvelle étape où les randonneurs seront une fois de plus confrontés à plusieurs choix. L’itinéraire officiel du GR20 se décompose en deux étapes avant d’atteindre le Refuge d’Asinau, avec le Matalza comme première étape et le Refuge d’Asinau le lendemain.
Cependant, pour ceux qui vont plus vite, il est possible d’emprunter un sentier alternatif directement du Refuge d’Usciolu au Refuge d’Asinau, ce qui permet d’économiser une journée entière de randonnée.
Si vous optez pour le chemin traditionnel, vous aurez trois possibilités d’hébergement. Tout d’abord, vous passerez devant les Bergeries de Basetta. Gardez à l’esprit que si vous choisissez de vous arrêter ici, vous aurez une journée très courte et une autre beaucoup plus longue le lendemain.
Ensuite, vous passerez devant le refuge privé de Matalza, qui propose un petit dortoir et une aire de camping. Il n’offre pas les vues sur les hautes montagnes de certains refuges du GR20, mais le gardien sympathique et le cadre pastoral paisible compensent largement ce manque.
Enfin, si vous marchez encore une heure le long du sentier, vous atteindrez la Bergerie d’I Croci, une propriété privée. L’avantage d’aller jusqu’à I Croci est de bénéficier d’un hébergement un peu plus luxueux et de prendre de l’avance le lendemain.
Services offerts par les Bergeries de Basetta
Cabanes, dortoir, emplacements de camping, location de tentes, boutique bien achalandée, restaurant et transport hors-piste. Le camping est à 10 € pour deux personnes avec leur propre tente, la demi-pension dans le dortoir est à 38,50 € par personne et la demi-pension dans un chalet est à 43,50 € par personne. Les réservations peuvent être effectuées sur reservation@bergeriedebasseta.fr.
Services du Refuge de Matalza
Dortoir, location de tentes, emplacements de camping, toilettes, évier, eau potable, fil à linge, chaises longues, terrasse ombragée, douches chaudes (bien plus agréables qu’elles n’en ont l’air !), offre de boutiques décentes, recharge d’appareils électroniques pendant une période déterminée dans l’après-midi, et une aire de cuisson. Plus d’informations sont disponibles sur leur site web.
Services offerts par la Bergerie d’I Croci
Dortoirs, emplacements de camping, toilettes, douches chaudes, eau potable, restaurant, petite boutique, repas, transport vers la ville de Zicavo. Le camping coûte 6 € par personne et le lit en dortoir 10 € par personne. De plus amples informations sont disponibles sur leur site web.
Étape 14 : Bergeries d’i Croci – Refuge d’Asinau
Description
Durée de la randonnée : 2 h 45 à 3 h 30
Distance : 7,3 km
D+ : 550 m / D- : 560 m
La fin se fait enfin sentir, et maintenant, l’ascension du plus haut sommet de Corse du Sud, le Monte Incudine (2134 m), va devenir un jeu d’enfant ! Le chemin se présente sous la forme d’un large sentier, sans difficulté, qui s’élève progressivement jusqu’au col. De l’autre côté, on aperçoit le refuge d’Asinau et au loin les fameuses aiguilles de Bavella qui se dessinent. Après une longue descente de 1h30 dans un pierrier difficile, digne des plus beaux pierriers de la partie nord, vous arriverez enfin au refuge d’Asinau (1 536 m).
Hébergement
Après avoir été détruit par un incendie il y a quelques années, le PNRC Refuge d’Asinau a récemment été reconstruit et son intérieur est assez confortable et bien rangé. Il dispose d’un petit dortoir et d’un espace pour camper à la fois sur le flanc de la colline derrière le refuge et en bas de l’entrée du refuge (beaucoup de gens ne réalisent pas qu’il y a des emplacements en bas, alors vous pourriez trouver quelque chose de vraiment bien !) C’est un autre de ces endroits où la randonnée ne se termine jamais vraiment pour la journée, car il y a une longue marche caillouteuse pour atteindre les salles de bains et les douches. La vue depuis la terrasse est magnifique.
Services
Dortoir, location de tentes, emplacements de camping, toilettes à compostage, eau potable, douches froides, boutique très limitée, repas, recharge d’appareils électroniques (2 €).
Étape 15 : Refuge d’Asinau – Refuge de Paliri
Description
Durée de la randonnée : 5 h 15 à 6 h 45
Distance : 15,7 km
D+ : 840 m / D- : 1,300 m
Cette ultime étape vous offrira également deux possibilités. La variante alpine, plus courte mais aussi plus technique et difficile, vous emmènera au cœur des Aiguilles de Bavella et sera digne des étapes du nord avec quelques passages délicats. Cette variante est balisée en jaune. Si votre sac à dos commence à peser sur vos épaules et que le cœur vous en dit, préférez opter pour l’autre itinéraire, balisé en rouge et blanc, à travers la forêt pour contourner les Aiguilles de Bavella. En courbe de niveau, ce sentier reste plus accessible et moins technique, même s’il peut être tout aussi éprouvant par temps chaud. Une fois le col de Bavella franchi, il vous restera environ 2 heures de marche pour atteindre le refuge de Paliri (1055 m), la sortie !
Hébergement
La quinzième étape se termine officiellement au Village de Bavella, mais si vous campez, ou si vous voulez passer une dernière nuit dans un (très beau !) refuge du PNRC, ou si vous voulez prendre de l’avance sur la longue étape finale vers Conca, vous devriez continuer à marcher pendant environ deux heures de plus jusqu’au Refuge d’I Paliri du PNRC. En revanche, si vous souhaitez passer votre dernière nuit sur le GR20 de manière plus luxueuse, vous aurez le choix entre les gîtes et les restaurants du Village de Bavella. C’est à vous de prendre la décision finale… demain, c’est Conca ou rien !
Services au Village de Bavella
Des lits en dortoir sont disponibles aux Aiguilles de Bavella (34 € pour une demi-pension) ou à l’Auberge du Col de Bavella (45 € pour une demi-pension). Ces deux établissements disposent également de restaurants. Un magasin bien achalandé se trouve en face de l’Auberge du Col de Bavella. Des services de bus et de taxi sont accessibles depuis le Village de Bavella.
Services au Refuge d’I Paliri
Petits dortoirs, location de tentes, emplacements pour le camping, toilettes en dur, douches (froides, très rudimentaires et à une très longue marche du camp – pas recommandé !), eau potable (il faut aussi marcher le long du sentier pour l’obtenir), vue imprenable sur les montagnes escarpées et la mer au loin, éviers, aires de cuisson intérieures et extérieures, petite boutique, repas et recharge d’appareils électroniques (2 €).
Étape 16 : Refuge de Paliri – Conca
Description
Durée de la randonnée : 5 à 6 h
Distance : 14 km
D+ : 530 m / D- : 1,320 m
En quittant Paliri, vous vous retournerez pour regarder les kilomètres parcourus. Mais la nostalgie cède vite la place à l’envie d’en finir avec ce périple corse ! Le terrain que vous allez parcourir est accidenté et se compose d’une végétation dense ainsi que de chemins sablonneux. L’étape présente clairement un profil descendant, qui ne sera qu’une formalité après ce que vous avez vécu. Après avoir traversé Bocca d’Usciolu, la bienveillante Conca sera prête à vous accueillir et à fêter votre arrivée triomphale. Les montagnes corses n’auront pas eu raison de votre détermination. Vous arriverez alors au bout du mythique GR20.
Hébergement
Vous avez réussi ! En arrivant à Conca, nous espérons sincèrement que vous vous dirigerez vers le premier établissement où vous porterez un toast à votre incroyable accomplissement. Le GR20 est une randonnée très exigeante, tant mentalement que physiquement, et ceux qui l’ont achevée ont vraiment accompli quelque chose de spécial. Une fois que vous aurez dégusté quelque chose en compagnie de vos compagnons de route, vous devrez penser à poursuivre votre route. Si vous souhaitez quitter Conca le jour même, le Gite d’Etape La Tonnelle propose des services de navette jusqu’à Sainte Lucie de Porto Vecchio, où vous pourrez prendre des bus pour Bastia, Ajaccio ou Porto Vecchio. Il est également possible d’organiser un service direct vers Porto Vecchio (au lieu d’un transfert à Sainte Lucie).
Si vous souhaitez passer la nuit à Conca, nous pensons que vous trouverez cette petite ville très agréable. Vous pouvez séjourner soit à l’hôtel San Pasquale, plus chic (environ 90 € pour une chambre double), soit au Gite d’Etape La Tonnelle, plus économique, qui propose des chambres pour 2 à 5 personnes et un dortoir pour 7 personnes (40 € par personne en demi-pension), ainsi qu’un camping (7 € par personne). Des tentes de location sont également disponibles pour 14 € par personne.
Services à Conca
L’hôtel et le gîte disposent tous deux de restaurants. Il y a deux petits magasins en ville, ainsi qu’un bureau de poste. Le gîte et l’hôtel proposent également un service de blanchisserie. Il est possible d’organiser le transport vers Sainte Lucie de Porto Vecchio par l’intermédiaire du gîte.
Conclusion
Nous espérons que les informations contenues dans ce guide vous donneront confiance et vous prépareront à affronter les étapes du GR20, l’un des plus beaux treks du monde. N’oubliez pas de consulter toutes nos superbes ressources sur le GR20.
Bonne route !
Lire aussi : Que faire en Corse : Top 47 des activités et lieux à ne pas rater
FAQ Étapes GR20
Si vous vous renseignez bien ou si vous engagez un guide local, le GR20 n'est pas dangereux. La préparation est vraiment la clé. Vous devez connaître les limites de votre corps et vous entraîner pendant les semaines précédant votre voyage. Tant que vous suivez le sentier, que vous vérifiez la météo aussi régulièrement que si vous faisiez une randonnée sur l'île du Nord de la Nouvelle-Zélande et que vous prêtez attention à votre GPS, il n'y a pas lieu de s'inquiéter. En fait, aucun animal dangereux n'est originaire de Corse, pas même les serpents venimeux. Sur le GR20, vous êtes votre meilleur allié, et votre état d'esprit peut vous empêcher de devenir votre pire ennemi. Vous devez également être capable de bien naviguer. Certains repères sont incroyablement faciles à manquer. Assurez-vous de savoir lire une carte et d'utiliser un GPS si vous prévoyez de partir en autoguidage.
Vous n'avez pas besoin d'un guide pour parcourir le GR20. En fait, de nombreux randonneurs choisissent d'entreprendre cette randonnée légendaire par leurs propres moyens. Vous fixez votre propre rythme et adaptez votre programme en fonction de vos besoins. Si vous décidez de faire cette randonnée sans guide, nous vous recommandons de prendre en compte un maximum de détails logistiques avant d'arriver au départ du sentier. Il est nécessaire de planifier l'itinéraire, d'établir une liste de matériel pour le GR20 et d'apporter des articles de premiers secours. Vous n'aurez pas non plus besoin d'emporter plus de deux jours de nourriture, car vous approcherez des refuges qui vendent des repas le long du chemin. Cela dit, il y a beaucoup de facteurs à prendre en compte et le fait d'engager un guide permet de ne pas se perdre en conjectures. La planification, y compris l'hébergement et les repas, est prise en charge. La recherche d'itinéraires est facilitée et vous êtes sûr de rester sur la bonne voie. La météo est un autre élément à prendre en compte sur le GR20. Les nuages peuvent apporter une ombre bienvenue pendant une minute, mais peuvent se retourner contre vous presque instantanément, en envoyant de la grêle ou des éclairs impitoyables. Ce qui devait être une belle journée peut facilement se transformer en un labyrinthe brumeux. Si vous n'avez que peu ou pas d'expérience en matière d'activités de plein air, l'engagement d'un guide pourrait bien vous sauver la vie.
Vous n'avez pas besoin de permis pour parcourir le GR20. La seule chose dont vous devez vous occuper à l'avance est de réserver un lit ou une tente dans les refuges ou les gîtes. Utilisez le temps que vous gagnerez en évitant les formalités administratives pour lire un autre guide.Le sentier GR20 est-il vraiment dangereux ?
Faut-il un guide pour le sentier de randonnée GR20 ?
Faut-il un permis GR20 ?