Decize est une commune du département de la Nièvre, située dans la région Bourgogne–Franche-Comté en France, étant un chef-lieu de canton et située à 198 mètres d’altitude. Site touristique fluvial à la jonction du canal du Nivernais et du canal latéral à la Loire, Decize se situe dans le Sud-Nivernais, aux portes du Morvan et repose sur la bassin houiller de Decize-La Machine.
HYDROGRAPHIE
Elle se trouve au confluent de l’Aron et de la Loire. La Loire reçoit sur sa rive droite le bras mort de la vieille-Loire, puis la rivière Aron. Depuis l’Aron, le canal du Nivernais joint le bassin de la Loire à celui de l’Yonne. Sur la rive gauche de la Loire, le canal latéral à la Loire joint Digoin et Briare. Au port de la jonction, ce canal communique avec la Loire.
PATRIMOINE
Patrimoine civil
- Château de Decize: ruines du château des comtes puis ducs de Nevers
- Remparts
- Promenade des Halles
- Échauguette.
- La porte du Marquis d’Ancre: construite par Pierre de Courtenay, comte de Nevers, en 1194, elle est la dernière porte à pont-levis de l’enceinte fortifiée de la ville. Elle fut remaniée en 1468. Elle faisait partie de la troisième enceinte et des tours de défense située aux extrémités du pont sur la Loire. Il s’agissait d’une des portes d’entrée de Decize.
Patrimoine religieux
- L’église Saint-Aré: elle aurait été érigée à l’endroit où le corps de saint Aré aurait été déposé au VIe siècle dans un oratoire au bord du fleuve, bien sûr, selon la légende. L’église paroissiale dotée d’une crypte a été érigée par la suite sur celui-ci. Saint Aré était évêque de Nevers au VIe siècle, on sait qu’il participa aux conciles d’Orléans (549) et de Paris (552). À sa mort son corps fut déposé selon ses souhaits dans une barque sur Loire. La barque aurait miraculeusement remonté le courant au lieu de le descendre et se serait arrêtée à Decize, où l’évêque devenu saint fut inhumé. On raconte que dès sa mort, de nombreux pèlerins seraient venus à Decize sur son tombeau. Le culte de saint Aré perdura jusqu’au XVe siècle. Après la révolution, ses reliques furent éparpillées, puis en partie restituées en 1875, date à laquelle elles furent placées dans une nouvelle châsse. Au XIXe siècle, les mariniers lui firent édifier une chapelle au bord de la Loire. Les parties les plus anciennes de l’église, la crypte et le chœur, sont datées en partie du VIIe siècle mais la majeure partie de l’église date du XIIe siècle. Bénitier en bronze du XVe siècle. Des modifications ont été apportées aux XVIe siècle (portail) et XIXe siècle (nef) siècles. La seule partie romane encore visible est le chœur. L’église est classée monument historique depuis 1875.
- Le couvent des Minimes: c’est un ancien prieuré bénédictin datant du XIe siècle ; Prieuré Saint-Pierre de Decize. C’est un comte de Nevers qui, en 1026, donna le terrain à des moines bénédictins de l’abbaye Saint-Germain d’Auxerre. Ces derniers vont s’associer en 1250 avec l’Abbaye de Saint-Martin d’Autun, et nous voyons en 1295, leur abbé Guillaume de Fontangy réparer à ses frais cette maison, qui appartient à son couvent, dont la construction commence dans la seconde moitié du XIe siècle et se poursuit au XIIe siècle. Des bâtiments d’origine, il nous reste le plan, les soubassements et une partie du chœur roman de l’église conventuelle. En 1559, un incendie ravagea la ville, l’église et le couvent des Minimes ne furent pas épargnés. Mais il semble qu’à cette époque le couvent était abandonné. En 1621, il fut racheté par les Minimes, qui, en 1629, reconstruisirent la nef de l’église, écroulée, et les bâtiments du couvent.