Compiègne, est une commune et sous-préfecture du département de l’Oise, située dans la région Picardie en France. La ville est située en aval du confluent des rivières Oise et Aisne, dans le département de l’Oise. Elle constitue la troisième aire urbaine du dépatement, avec 97 861 habitants. La forêt domaniale de Compiègne s’étend au sud-est. La cité se trouve aux limites du Valois et du Soissonnais, point de jonction naturel des trois zones géographiques et culturelles que sont l’Île-de-France, la Picardie et la Champagne . De par sa position géographique, la commune subit d’ailleurs l’influence de nombreuses villes et agglomérations alentour, dans, et en dehors de la Picardie.
Festivités et manifestations culturelles
Compiègne, classée Ville fleurie, a reçu le Label 3 fleurs attribué en 2007 par le Conseil des Villes et Villages fleuris de France au Concours des villes et villages fleuris. Concernant les festivités et les manifestations culturelles, vous avez le Palais en Jazz, qui est un festival de jazz se déroulant le dernier week-end du mois de juin au Château de Compiègne, dont la première édition eut lieu en juin 2012 avec Peter Cincotti, Dee Dee Bridgewater et Kyle Eastwood. S’ajoutent les concerts organisés par l’association Les Notes bleues, créée en 2000. Sans oublier la Fête du Muguet, qui est une animation annuelle pour le 1er mai (instituée en 1922), avec concert(s) la veille et défilé ce jour-là de troupes musicales entourant la Reine du Muguet et précédant les trois géants traditionnels locaux. Nous ne pouvons pas ne pas citer « Les trois Picantins », en costume du XVIe siècle, représentant les trois ennemis de la France de l’époque : l’Allemand « Lansquenet », le Flamand « Flandrin », et l’Anglais « Langlois ». Ils rappellent les trois jacquemarts de l’hôtel-de-ville. Enfin, arrivent les Fêtes Jeanne d’Arc, dont l’édition 2012 eut lieu les 19 et 20 mai. Le 600e anniversaire de la naissance de l’héroïne fut l’occasion de la participation de 450 personnes costumées venues des « villes johanniques ». C’était en mai 2012, qu’une petite rétrospective des festivités depuis le début du XXe siècle fut l’objet d’une exposition au musée Vivenel.
Les musées
- Musée Antoine-Vivenel d’art et d’archéologie: Installé dans l’hôtel Songeons-Bicquilley de la fin du XVIIIe siècle, le musée possède l’une des plus importantes collections de céramiques grecques de France après le Louvre.
- Musée du cloître de l’ancienne abbaye Saint-Corneille: dépendant du musée Antoine-Vivenel, il est consacré à l’histoire de l’abbaye Saint-Corneille et la sculpture religieuse du Moyen-âge.
- Musée de la Figurine historique: Sa création remonte au début du XXe siècle, grâce à plusieurs donations, qui ont constitué le fond d’environ 100 000 figurines en bois, plomb, étain, carton et d’autres matières. Le musée, qui s’étend sur environ 500 m², a emménagé dans une annexe de l’hôtel de ville en 1984. Divisé en six espaces chronologiques, il présente des maquettes et dioramas au sujet des grands épisodes de l’histoire de la ville de Compiègne et de sa forêt.
- Château de Compiègne, avec les appartements historiques du XVIIIe siècle, du premier et second Empire ; le musée du Second Empire ; le musée de l’Impératrice Eugénie et le musée national de la Voiture et du Tourisme.
- Espace culturel Saint-Pierre des Minimes: la ville propose des expositions gratuites dans l’ancienne église, qui a été édifiée entre 1130 et 1160 comme chapelle d’un prieuré dépendant de l’abbaye Saint-Corneille. Les Minimes s’y sont installés au XVIIe siècle et ont bâti les bâtiments conventuels aujourd’hui occupés par l’école Pierre-Sauvage. En 1791 les Minimes ont cédé la place aux Frères des écoles chrétiennes, qui, chassés dès 1792, ne sont revenus qu’en 1818. L’église est aujourd’hui entièrement vide. La perte du clocher et du bas-côté sud est également attribuable à la Révolution, alors que le triplet du chevet a été maladroitement remplacé par un oculus sous le Second Empire.
- Mémorial du camp de Royallieu: il est aménagée par la ville en 2008, et retrace l’histoire de ce camp d’internement et de déportation, qui a fonctionné de 1941 à 1944, et dont 50 000 des 54 000 prisonniers sont morts dans la déportation. Quatre anciennes baraques et l’ancienne chapelle du camp restent en place.