chatillon-sur-Loire,France

Communes de Châtillon-sur-Loire sont des régions touristiques  très sollicitées par les vacanciers, non seulement de la France, mais aussi du monde entier vu leur Nature exceptionnelle, leur patrimoine et leur gastronomie ; c’est un tout pour un bon vivant !

AUTRY-LE-CHATEL
Autry-le-Châtel, commune du Berry de 1049 habitants, se situe à la limite de la Sologne et du Pays Fort. La commune est traversée par une petite rivière appelée Notre-Heure (ou Notreure). Ses eaux claires ont fait jadis tourner les roues de multiples moulins qui produisaient la farine, le tan à partir d’écorces et le sablon à partir de cailloux. Quelques roues tournent encore pour l’agrément de leurs heureux propriétaires.
A VOIR A AUTRY-LE-CHATEL
L’église construite en 1890 domine le village , sur son porche on peut encore lire la devise républicaine «Liberté, Fraternité, Egalité» . C’est dans la rue du Tonnerre que l’on peut admirer les maisons les plus anciennes (XVIe-XVlle). Le Vieux Château dont il ne subsiste que le monumental porche d’entrée tout en vieilles pierres datant du XII’ siècle et qui, selon les heures de la journée, changent de couleur… allant du gris clair à l’ocre foncé. Blotti dans son écrin de verdure, le Petit Château qui date du XVe siècle a accueilli Mme de Sévigné. Ses portes s’ouvrent au public lors des « journées du patrimoine » le 3e week-end de septembre. Le lavoir, situé au bas du bourg, est caractérisé par sa charpente en chêne et sa couverture en ardoise. Témoin du passé, un musée du costume «La page d’histoire» a récemment ouvert ses portes.
Autry-le-Châtel a conservé ses haies et ses chemins creux qui lui donnent un petit air de bocage normand. Faune et flore s’y trouvent protégées… Les amoureux de la pêche pourront apprécier l’étang au lieu-dit « Les Coudreaux » où toute la famille pourra pique-niquer et passer une journée agréable.

BEAULIEU-SUR-LOIRE
Dans la campagne, les sujets de découverte ne manquent pas, puisque la commune de Beaulieu ne compte pas moins de 51 hameaux dont le charmant village du Puits d’Havenat, cité par César dans son livre « La Guerre des Gaules », il y a 2000 ans. Au hameau de l’Étang (source bouillonnante du Sordon) se rejoignent les deux canaux (écluse et pont tournant). On pourra voir également, fermant les cours de ferme, des granges pyramidales typiques du nord Berry. Les amoureux de la nature pourront observer la faune aquatique qui a élu domicile sur les berges de la Loire en particulier les castors européens et la réserve des sternes de Maimbray.
Sites et monuments remarquables
La forteresse d’Assay, inscrite à l’inventaire des Monuments Historiques. Elle se situe sur la route de Châtillon et possède un remarquable colombier. En limite de Châtillon se dresse le château de Courcelles, remanié à l’époque de la Renaissance, riche d’histoire puisqu’il évoque aussi bien Charles VII que MacDonald Maréchal d`Empire.
Spécialités Gastronomiques
Le pâté aux truches, le crottin de Chavignol accompagné d’un gouleyant Coteaux du Giennois (nombreuses caves de dégustation).

PIERREFITTE-ÉS-BOIS
Situé à la frontière sud-est du loiret, à l’orée du Pays Fort, le village de Pierrefitte-és-Bois bénéficie d’un environnement propre à cette région berrichonne . Le relief se fait sentir dans la campagne environnante. Ses vallons offrent aux promeneurs de jolis panoramas. En plus de sa vocation agricole, Pierrefitte-ès-Bois a su développer à son échelle ( la commune compte un peu moins de 3000 ha ), des activités et des équipements capables de retenir les touristes de passage : un camping, un étang poissonneux, des commerces, des circuits de randonnée …
A voir aussi
sur la Notre-Heure. L’un d’eux est encore en activité puisque sa turbine alimente un générateur électrique et sa pierre est encore capable d’écraser le grain qu’on lui présente (Propriété privée). La commune connaît chaque 1er mai « l’invasion » de 10000 gourmands à l’occasion de sa « Foire aux Chieuves ». Cette fête qui date des années trente est, depuis près de 25 ans,, celle de l’escargot. Fête de l’escargot, façon de parler puisqu’en une journée 40000 « carcalaudes » (mot berrichon pour désigner les gastéropodes), sont avalés par des gourmets qui ont, eux aussi, l’estomac dans les talons…

CERNOY-EN-BERRY
Le nom de cette petite commune de 447 habitants affiche fièrement ses attaches berrichonnes, ce pays «que l’on voit en écartant les branches», comme l’a si joliment écrit Alain Fournier. Comme deux autres communes du canton (Pierrefitte et Autry), Cernoy s’est construit sur les bords de la Notre-Heure. Les eaux limpides de cette rivière ont permis de rincer le linge des familles du village et des alentours durant des générations. Les pêcheurs pourront essayer de déjouer la méfiance de quelques truites mais ils pourront aussi s’adonner à l’amusante pêche à la friture et autres poissons blancs dans le bief communal.
À VOIR À CERNOY EN-BERRY
Cernoy est réputé pour l’élégance architecturale de sa place de village, et la qualité des façades des maisons rustiques, bâties de part et d’autre de l’église. Pour permettre aux touristes de passage de s’arrêter quelques jours afin de rayonner dans cette région aux mille et une balades, un camping bien exposé aux rayons du soleil a été aménagé sur les bords de la rivière.
Cernoy est placé sous la bénédiction du bon Saint-Loup. Un pèlerinage est organisé le deuxième dimanche de septembre, jour de sa fête. Une fontaine porte son nom, à deux pas de la place du village, en bordure d’un chemin de randonnée. Le site verdoyant est propice au repos et à l’observation d’une nature préservée. À cette fontaine est attachée une légende, bien dans la tradition berrichonne «Quiconque trempe sa chemise dans les eaux guérit de la peur»… Comme ses voisines, la commune de Cernoy possède un authentique lavoir, récemment restauré. À cause ou grâce à lui Cernoy était appelé dans les alentours Çarnoué-les-Bérouettes (traduisez : Cernoy-les-Brouettes). Ce surnom vient du fait que de nombreuses lavandières fréquentaient le lavoir de Cernoy et transportaient leur linge à l’aide de brouettes. Ces bérouettes étaient garées sur la route de Châtillon et devaient causer quelques gênes pour la circulation des charrettes et des troupeaux. Plusieurs conteurs du Berry ont rapporté cette anecdote, notamment Camille Delamour, bien connu à Beaulieu-sur-Loire.
A voir aussi: La superbe girouette de Jéricho qui a été restaurée et remise en place sur l’église en 1995

SAINT-FIRMIN-SUR-LOIRE
Saint-Firmin-sur-Loire était anciennement une île. Blotti entre la Loire et le Canal latéral à la Loire, le village est situé au débouché sud du Pont-Canal de Briare. Cet étonnant ouvrage d’art a fêté son centenaire en 1996. Ses caractéristiques techniques sont les suivantes : 662,69 mètres, 14 piles de maçonnerie en forme de proue, 11 mètres de largeur, 3,50 mètres de profondeur. Telles sont les mensurations de ce Pont-Canal qui permet aux bateaux de franchir la Loire sans en emprunter le lit. Saint-Firmin-sur-Loire fut longtemps une cité de mariniers, sa vocation est aujourd’hui agricole et touristique. Des vestiges retrouvés pour la plupart lors du creusement des canaux (poteries, médailles, bronzes, bijoux, vases, monnaies…) amènent à penser que St-Firmin-sur-Loire fut une cité prospère aux époques gallo-romaine et médiévale.
 VOIR  ST-FIRMIN-SUR-LOIRE
L’entrée du village est dotée de lourdes portes en fer et en bois, récemment restaurées, situées sous le Canal de Briare. Elles ont été installées lors des travaux de construction de l’ouvrage en vue de protéger le bourg des fortes crues ,connues au cours des précédentes décennies. Quelques maisons anciennes du village conservent encore les traces de ces crues. Depuis l’installation de ces portes, aucune montée des eaux de cette ampleur ne s’est heureusement produite. Saint-Firmin possède une église du XIIe siècle avec un très beau retable Louis XIII en bois sculpté et doré (cette église était à l’époque la propriété du couvent St Laurent de Bourges). La maison située au n° 5 de la venelle Génabie possède une très belle porte intérieure en chêne garnie de clous forgés à la main, vestige d’un cloître où Madame de Sévigné séjourna. Rue de Génabie subsiste une maison de passeur datée de 1872 ; une croix (datant de 1833) située à l’angle de cette rue et de la Grande Rue salue la mémoire des mariniers disparus. À voir aussi sur les hauteurs de Saint-Firmin, les ruines d’un vieux moulin.
SPÉCIALITÉS GASTRONOMIQUES
Les amateurs de gastronomie dégusteront les « barbouches », succulentes andouillettes de mouton.

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