Commentry, dont les habitants s’appellent les Commentryens, est une commune du département de l’Allier, située dans la région Auvergne–Rhône-Alpes en France. A l’ouest des terres bourbonnaises, en limite des derniers contreforts des Combrailles, Commentry a sa place de ville-centre, au cœur du bassin de Montluçon, ce qui lui donne un poids économique indéniable. Très bien desservie, en particulier par l’A71, la ville offre aujourd’hui, toutes les facilités de transport. Jusqu’en 2012, s’y arrêtaient les trains reliant Lyon à Bordeaux. Avec 6 729 habitants, Commentry offre tous les avantages de la Ville alliés aux charmes de la campagne. Doté d’une salle polyvalente (l’Agora), d’un Théâtre Municipal, d’une Médiathèque (La Pléiade), d’un Foyer Culturel, d’une Ecole Municipale de Musique,… la vie culturelle est riche à Commentry. Rythmée par une saison culturelle haute en couleurs, Commentry propose tout au long de l’année, différents ateliers, des expositions, du cinéma, des concerts, du théâtre,… et sa célèbre fête locale : le Vijon au mois d’Aout. Avec l’organisation de plus d’une cinquantaine de manifestations sportives, Commentry cultive une très forte passion pour le sport. Ses clubs de vélo, de football, de rugby, d’athlétisme, de gymnastique, de tennis, de pétanque…peuvent utiliser les nombreuses installations sporives : piscine, stade synthétique, stade municipal, terrain de tennis couvert et extérieurs, boulodrome extérieur, dojo….
HISTOIRE
Pour la première fois en France, un maire socialiste fut élu ; c’était Christophe Thivrier, maire de Commentry élu en 1882. En septembre 1902, se tient à Commentry le congrès qui donne naissance au Parti socialiste de France par fusion du Parti ouvrier français (POF), « marxiste », de Jules Guesde, du Parti socialiste révolutionnaire (PSR), « blanquiste », d’Édouard Vaillant, et de l’Alliance communiste révolutionnaire. Ce congrès fédère les socialistes opposés à la politique de Bloc républicain incarnée par Alexandre Millerand alors ministre socialiste du gouvernement Waldeck-Rousseau et soutenue par Jean Jaurès
CULTURE ET FESTIVITES
- « Les Bouchures » : c’est un Festival de rock
- Semaine du développement durable.
- Rencontres de théâtre amateur
- Fête communale du Vijon
- L’Hôtel de ville: un bâtiment qui date de 1897 Présence de fresques de Marc Saint-Saëns et du triptyque de Charles Duvent, La Joie au travail, ainsi que de La Liberté guidant le Peuple, de Lucien Pénat, copie d’Eugène Delacroix, pour l’ornement de la salle d’honneur.
- Le Halle couverte; il date du XIXe siècle.
- L’église Saint-Front : datant du XIIe siècle, elle est située au Vieux Bourg.
- L’église du Sacré-Cœur: néo-classique avec campanile, cet édifice date du XIXe siècle, possédant un orgue Merklin de1876. Première église de France à avoir été consacrée au Sacré-Cœur.
- Le Portail de la Glacerie.
- Le Forgeron dePaul Silvestre (1939).
- Le monument aux morts : réalisé par le sculpteur Félix-Alexandre Desruelles, il représente un paysan découvrant dans son champ la tombe d’un soldat. L’homme se recueille, appuyé sur une faux.
- La Salle du patrimoine Émile-Mâle : c’est un musée.
Les statues
- Présents de la Terre de Pierre Traverse (1924) : cette statue est placée au-dessus de la grande tranchée, dans le parc de la Mine. Elle se compose de deux beautés callipyges, portant une corbeille remplie de grappes de raisin symbolisant les présents de la terre. En dessous, se trouve une troisième femme, vêtue à l’antique. L’ensemble est surnommé localement « Les Trois Grâces ».
- Le Monument aux morts de Félix Desruelles (1924) : d’un style très réaliste, ce monument de la Première Guerre Mondiale, est particulièrement expressif. Un laboureur découvre, dans un champ de blé mûr, la tombe d’un soldat. Il se recueille, appuyé sur sa faux. L’artiste s’est attaché aux détails de son habillement, ainsi qu’à ses outils. Visible, Rue Christophe Thivrier.
- Le paysan de Jules Dalou (1925) : cette statue représente un paysan chaussé de sabots, retrousse ses manches, dans le but de se mettre au travail. Visible : Espace culturel La Pléiade.
- L’âge de fer d’Alfred Lanson (1931) : cette statue en marbre représente la lutte pour le progrès qui y est symboliquement évoquée. L’homme nu armé d’une lance, domine, dans une attitude triomphante, un personnage renversé à ses pieds, qui symbolise le mal de l’ignorance. Elle est située dans le hall de l’Hôtel de ville.
- La sculpture de Cordonnier (1937) : commandée à l’artiste pour orner la façade principale du Grand Palais, au moment de l’Exposition Universelle de 1900, cette œuvre en marbre blanc de Alphonse-Amédée Cordonnier est une allégorie qui porte la marque de son époque : ses lignes sinueuses caractérisent les œuvres appartenant au « modern’ style ». Elle tient de la main droite un maillet et de la main gauche le ciseau à pierre. Elle est située dans le parc de la Mine.
- Le Forgeron de Sylvestre (1939) : symbole de l’activité industrielle de Commentry, la statue du Forgeron domine l’entrée de l’usine. Cet important colosse de 1250 kilogrammes est vêtu du tablier de cuir. Il porte le marteau, l’enclume et les tenailles, qui sont les attributs des travailleurs du fer. Elle se trouve sur la Place Martenot devant l’entrée d’Erasteel.
- Les mineurs de Leibundgunth (1989) : statue réalisée en lave de Volvic, elle est située boulevard du Général De Gaulle, sur le rond-point à l’angle du Lycée Geneviève-Vincent.