Est une ancienne centrale thermique de Rome en Italie, construite dans la première moitié du XXe siècle et située dans le quartier d’Ostiense, désaffectée et transformée en musée archéologique depuis 1997. Il présente principalement des sculptures grecques ou romaines, issues des réserves des musées du Capitole.
La Centrale Montemartini, située sur la via Ostiense, est la plus récente antenne des musées communaux de Rome. D’une part, elle abrite environ 400 statues issues des collections du musée du Capitole, mais c’est aussi une ancienne centrale thermique, d’un intérêt industriel historique. Ainsi, ce lieu présente l’imbrication des images de l’archéologie classique et de l’archéologie industrielle, avec la machinerie de l’usine comme toile de fond aux sculptures.
Située le long de la Rue Ostiense, sur la rive gauche du Tibre, en face des Marchés Généraux, la Centrale Montemartini est un exemple extraordinaire de reconversion en musée d’un bâtiment d’archéologie industrielle.
Historique :
La centrale, inaugurée en juin 1912, présentait la particularité d’être la propriété de la ville de Rome et non celle d’une compagnie privée. Le projet, né en 1908, avait fait partie du programme électoral duBlocco Popolare (bloc populaire) d’Ernesto Nathan, élu maire en 1908, et avait été approuvé par un référendum municipal en 1909. De type mixte vapeur-Diesel, elle bénéficiait d’une situation privilégiée, proche du Tibre pour son approvisionnement en eau et d’un axe central de circulation, la via Ostiense. En 1913, elle prit le nom de l’un des principaux artisans de sa constructions, l’économiste Giovanni Montemartini, auteur d’un livre sur laMunicipalisation des services publics.
Dans les années 1930, la centrale fut plus ou moins nationalisée par le gouvernement fasciste et inaugurée une nouvelle fois en 1933 par Benito Mussolini, à l’occasion du remplacement de ses moteurs Diesel. Un réaménagement fut également décidé dans la perspective d’une Exposition universelle prévue pour 1942, et dont la centrale devait fournir l’électricité. Les travaux furent interrompus par la Seconde Guerre mondiale et ne furent menés à bien qu’en 1952. Ils achevèrent de donner à la centrale sa configuration actuelle. Néanmoins, les équipements de la centrale s’avèrent rapidement obsolètes et l’installation est abandonnée au milieu des années 1960.
Restaurée en 1989–1990, la centrale Montemartini accueillit en 1997 une exposition temporaire intitulée « Sculptures de l’Ancienne Rome. Les collections des musées du Capitole à la centrale électrique Montermartini » : les musées du Capitoleétaient alors en rénovation, ce qui avait exigé la mise en réserve d’une bonne partie des collections. L’exposition visait à en montrer une partie resituée dans son décor architectural originel, comme celui du temple d’Apollon Sosianos. La reconstitution de vastes ensembles monumentaux exigeait de grands espaces comme ceux de la centrale Montemartini. Les conservateurs du musée prirent également le pari de maintenir les principaux équipements de la centrale : chaudières, turbines, générateurs, etc. La juxtaposition des œuvres d’art antiques et de l’architecture industrielle moderne connut un grand succès, qui poussa à transformer la centrale en musée permanente, élément à part entière du complexe des musées du Capitole.
Collections :
Les collections se répartissent principalement dans trois pièces :
la salle des colonnes, consacrée à la Rome républicaine,
la salle des machines, qui présente les grands ensembles monumentaux,
la salle des chaudières, qui accueille des œuvres provenant des jardins et résidences impériales.
Centrale Montemartini :
musée de la Civilisation romaine
Le Musée de la Civilisation Romaine, inauguré en 1955, illustre, dans ses 59 sections, tous les aspects de l’ancienne civilisation romaine à travers une vaste collection de moulages d’après les originaux, conservés dans tous les Musées du monde, mais qui sont aujourd’hui détruits ou endommagés, et à travers des maquettes reproduisantes les monuments éparpillés sur toute la superficie de l’Empire romain.
Musée archéologique d’Ostie
Le musée d’Ostie, riche des innombrables oeuvres d’art découvertes sur le site antique, est parfaitement intégré à la ville romaine ; au bord du Tibre, il s’élève sur les vestiges d’un monument du début du IIe siècle qui fut sans doute un entrepôt pour le sel des salines d’Ostie.
Musée de la Villa de Massenzio :
Le complexe archéologique fut acquis par expropriation par la Mairie de Rome en 1943. En 1960, à l’occasion des Jeux Olympiques de Rome, le cirque fait l’objet de travaux de terrassement, les maçonneries périmétrales sont consolidées; suivirent des travaux de fouille partielle des bâtiments du palais, la restauration de la « spina », du quadriportique et du mausolée.
Antiquarium de la Villa des Quintili :
C’est la plus grande villa suburbaine de Rome (banlieue de l’antiquité), située au cinquième mile de la Via Appia. Le cœur de la maison remonte à la fin du règne d’Hadrien, à savoir à la première moitié du deuxième siècle de notre ère.