Bonnieux, Vaucluse, PACA, France

Bonnieux, dont les habitants sont appelés les Bonnieulais, est une commune du département de Vaucluse située dans la région Provence-Alpes-Côte d’Azur en France. C’est un village perché, qui se situe sur le versant nord du massif du Luberon, entre le Grand et le Petit Luberon, face au village de Lacoste. Il commande l’entrée nord de la combe de Bonnieux, qui débouche elle-même sur la combe de Lourmarin, nom usuellement utilisé pour désigner l’ensemble des deux combes, seul passage qui traverse le Luberon et sépare ce dernier en deux : Grand et Petit Luberon, mais tous deux issus du même massif montagneux.

Le tourisme, comme pour tous les hauts-lieux du nord Luberon, est une partie importante de l’activité économique locale. Le développement du tourisme a été facilité grâce à la variété architecturale et à la diversité floristique du lieu, comme le plateau des Claparèdes et la forêt des cèdres.

PATRIMOINE

• L’église du village : elle est connue sous le nom de l’église haute, datant du XII^e siècle, mêlant éléments romans et gothiques.
• L’église Neuve: elle fut bâtie en 1870.
• Vestiges de tours et remparts du XII^e siècle.
• Hôtel de Rouville, belle demeure du XVIII^e siècle .
• Le Pont Julien: il se trouve à 5 km au nord du village, est un magnifique édifice romain datant de l’an 3 av. J.-C. de la Voie Domitienne, d’une portée de plus de 40 m. et qui fut en service jusqu’en 2005.
• La Tour Philippe : construction d’un original à la fin du XIX^e siècle qui « voulait voir la mer » depuis le Luberon.
• Le plateau des Claparèdes: il abrite de très nombreuses cabanes en pierre sèche, construites par les paysans du XIX^e siècle pour servir d’abris temporaires ou saisonniers dans des parcelles éloignées de leur village d’origine.
• Le musée de la boulangerie
• La maison du livre et de la culture
• La forêt de cèdres, coiffant le Petit Luberon s’étend sur les communes de Bonnieux, Lacoste et Ménerbes, sur quelque 250 hectares.

ARCHITECTURE

Différentes formes de maisons

• Maison en hauteur : Ces maisons datent pour la plupart du XVI^e siècle et se retrouvent essentiellement dans un village, superposent sous un même toit, suivant une tradition méditerranéenne, le logement des humains à celui des bêtes. La maison en hauteur se subdivise en une étable-remise au rez-de-chaussée, un logement sur un ou deux étages, un grenier dans les combles.
• Maison à terre : ce type de maison représente un stade d’évolution plus avancé que la « maison en hauteur ». Il est caractéristique de l’habitat dispersé. C’est l’habitation traditionnelle des pays de « riche culture » et la lavande en fut une.
• Maison à cour : Ce type d’habitation est composé de bâtiments et de dépendances ordonnés autour d’une cour centrale. Cet ensemble est caractéristique des grands domaines céréaliers et prend souvent l’aspect d’un château avec des murs flanqués d’échauguettes et des tours d’angle. Il est adapté à une vie agricole où le climat n’impose pas une grange pour engranger les javelles de blé avant le dépiquage,
• Maison à tours : Il s’agit de bâtisses isolées, avec ou sans cour intérieure, dont la façade est flanquée de deux tours ou qui est protégée par quatre tours d’angle.
• Cabanon : cette « maisonnette des champs » est toujours liée à une activité agricole qui contraint le paysan à rester éloigné de sa résidence habituelle. Dans son étude sur l’habitat rural, Fernand Benoit envisage à la fois le cas du pastoralisme et celui du sédentarisme. Pour le premier, la transhumance, qui permet aux troupeaux d’estiver dans les alpages, implique l’usage d’un habitat sur place de « type élémentaire » pour le berger. Suivant le lieu, il prend l’aspect d’un jas en pierre sèche ou d’une cabane édifiée en matériaux composites.
• Borie : c’est une cabane de pierre sèche, appelée ainsi en Provence. Le terme de borie est issu du latin boria – déjà référencé dans le quartier Borianum d’Arles – et s’orthographie bori en provençal. Elle est aussi dénommée cabanon pointu dans les Alpes provençales. Ce type de construction réalisé uniquement en pierres sèches, permettait au paysan de stocker ses instruments agraires, protéger sa récolte ou plus spécifiquement sa réserve d’eau et, au besoin, d’y passer la nuit. La borie était donc une annexe de l’habitat permanent.