Bommes, dont les habitants sont appelés les Bommais, est une commune du département de la Gironde, située dans le sud-ouest de la France, en région Aquitaine–Limousin–Poitou-Charentes. Etant un village du sud Gironde, la commune se trouve au cœur du vignoble de Sauternes, et bordée à l’ouest par le Ciron, un affluent de la Garonne. Bommes se situe à 10 km à l’ouest de Langon, chef-lieu d’arrondissement et de canton, ainsi qu’à 42 km au sud-est de Bordeaux, chef-lieu du département. La commune est limitrophe de Preignac au nord-est, Pujols-sur-Ciron au nord-ouest, Sauternes à l’est et au sud et Budos au sud-ouest.
L’origine du nom viendrait du patronyme germanique Bommo, ou du gaulois bona » fondation ».
Identité et historique
Le village, qui vivait déjà de la vigne, dépendait de la prévôté royale de Barsac, sous l’Ancien Régime, sans oublier que cette paroisse relevait de la prévôté royale de Barsac. Bommes est un site inscrit du sauternais, elle s’étend sur la rive gauche du Ciron, rivière propice à la pêche et au canoë-kayak. Les eaux froides de la rivière favorisent le développement du Botrytis sur les grappes de raisin en fin d’été. Notre charmant village est également connu pour la beauté et la variété des architectures de ses châteaux viticoles où toutes les époques sont représentées. Bommes est également célèbre pour ses vins blancs, des grands crus classés Sauternes, dont six premiers crus. L’habitat est dispersé sur toute l’étendue de la commune, dans de nombreux hameaux et d’exploitations isolées.
- L’église saint Martin: vu son état et devenant dangereux, l’église du XIIe siècle est rebâtie en 1840. Le clocher est reconstruit sous Napoléon III, après un don du vicomte De Pontac. En remerciement, la commune a fait sculpter ses armes et celles de sa femme sur l’édifice. Ce personnage fait encore preuve de générosité pour la restauration des vitraux : l’un d’eux est surmonté d’un dessin sur fond de gueule rouge qui rappelle les armes de De Pontac.
- Le château Lafaurie-Peyraguey: remanié aux XVIIe et XVIIIe siècles, cet ancien manoir du XIVe siècle a conservé une partie de son enceinte à merlon ponctuée de tours rondes. A l’intérieur de l’enceinte s’élève le corps de logis composé d’une tour carrée médiévale englobée dans un bâtiment de la fin du XVIe siècle.
- Le château de Rayne–Vigneau : bâti au XVIIe siècle, le château du et le domaine de Vigneau appartient successivement aux familles de Vigneau, Sauvage et Duffour, et au début du XIXe siècle à Joseph-Marie Dert qui le vent en 1834 à la baronne de Rayne, née Catherine de Pontac. Son neveu Gabriel, vicomte de Pontac, en hérite. Sans enfants, celuici le lègue en 1892 à son neveu Albert, vicomte de Pontac, qui est le quart aïeul de Jérôme Vinot Préfontaine, le propriétaire actuel. Le château est reconstruit en 1865 par Gabriel de Pontac. Le nouvel édifice est bâti sur les fondations de l’ancien château qu’il incluse en partie. Le corps de bâtiment principal est flanqué de deux tours, une chapelle à absides semi-circulaires est adossée à l’une d’elle. L’ensemble est de style Napoléon III alors que l’intérieur est plutôt XVIIIe siècle. La maison, très haute, comprend deux étages au sud et trois du côté nord. Le sous-sol comprend les cuisines, les caves et des dépendances voûtées ; au le rez-de-chaussée, se trouve la réception avec notamment un vestibule qui représente la partie centrale de la maison et qui a la particularité d’être orné de panneaux armoriés décoratifs. Les deux étages abritent une bibliothèque et les chambres dans l’une des tours.
- Le château La Tour Blanche: malgré que sa construction date du XVIIIe siècle, ce n’est qu’au début du XX e siècle que l’histoire de ce domaine prend toute son originalité. Son dernier propriétaire, Daniel Iffla, surnommé « Osiris », décide de léguer sa propriété à l’État, à condition qu’une école de viticulture et de vinification soit créée sur les terres. Ainsi en 1909, le Ministère de l’Agriculture accepte la donation, et deux ans plus tard, il fait construire l’école de viticulture et d’œnologie.
- Le château Sigalas-Rabaud: à la fin du XVIIème siècle, la terre de Rabaud est constituée par une famille de parlementaires de ce nom, et une chartreuse y est édifiée vers 1780, par Victor Louis, architecte du Grand Théâtre de Bordeaux. En 1863, Henri Drouilhet de Sigalas, achète Rabaud, lui donne son nom et, en 1903, son fils décide de ne conserver que les 14 hectares actuels. En 1951, la petite-fille de ce dernier, la Marquise de Lambert des Granges, en devient l’unique propriétaire.
- Le château Rabaud-Promis: la construction du château fut réalisée au XVIIIe siècle, par Victor Louis. La demeure s’élève au confluent des vallées de la Garonne et du Ciron, sur une colline d’où la vue embrasse un superbe panorama. Propriété depuis 1864 de Henri Drouilhet de Sigalas, son fils Gaston Drouilhet de Sigalas sépare le domaine en deux en 1903 et en cède une moitié à Adrien Promis d’où le nom de Rabaud Promis. Propriétaire pendant près de 50 ans, il agrandi le vignoble au début du siècle par l’annexion du château de Peixoto. Le propriétaire suivant de Rabaud-Promis fut Pierre Ginestet, puis vient Raymond-Louis Lanneluc à partir de 1950.
- Le clos Haut Peyraguey : colline ou promontoireest la signification de Peyraguey. Le château est issu du partage, en 1879, d’une exploitation unique qui correspondrait aujourd’hui au Clos Haut Peyraguey et Château Lafaurie Peyraguey. Cette propriété est une ancienne baronnie, acquise au XVIIIe siècle par un président du parlement de Bordeaux.